Auteur: Akiyuki Nosaka Editions: Philippe Picquier (Japon), 2013 Format: ePub Quatrième de couverture: L'histoire d'un frère et d'une soeur qui s'aiment et vagabondent dans l'enfer des incendies tandis que la guerre fait rage ; une histoire qui est celle que Nosaka vécut lui-même, âgé de quatorze ans, en juin 1945. Le traducteur, Patrick De Vos, décrit son écriture comme un brassage de toutes sortes de voix, de langues, la plus vulgaire comme la plus classique, où se déverse par coulées enchaînées les une aux autres le flot ininterrompu des images. " Ce sont ces images que l'illustrateur Nicolas Delort fait naître, avec un réalisme stupéfiant, elles restituent toute la profondeur dramatique de cette période, la tendresse des liens qui unissent les deux enfants, l'intensité poétique et visionnaire du texte de Nosaka. |
Cela faisait longtemps que j’avais envie de lire cette nouvelle. Le long-métrage du studio Ghibli se trouve dans ma vidéothèque depuis un moment, mais j’avais décidé de ne pas le visionner avant d’avoir lu l’histoire. Je me réjouissais de la découvrir et en fait j’ai été très fortement déçue… Disons simplement que je n’ai pas du tout réussi à me faire au style de l’auteur ce qui a bloqué et ralenti mon rythme de lecture, entachant mon plaisir et ne me permettant pas d’entrer dans l’histoire.
Si le thème était tout bonnement passionnant, le traitement proposé par l’auteur n’aura pas su éveiller mes émotions et encore moins me donner envie de lire son histoire. Déjà la mise en page est sous forme de gros bloques de descriptions qui alourdissent les pages et coupent un peu l’envie; ensuite, le récit en lui-même est beaucoup plus lent que ce que je pensais et assez entrecoupé, ce qui donnait des fois l’impression d’avancer par saccades, ce qui est moyennement agréable.
Ce n’est pas pour autant que je n’ai pas été touchée par ce qui arrive à nos héros. J’ai versé ma petite larme et j’ai souffert avec eux. Cette histoire est forte et nous plonge dans l’enfer de la guerre, c’est pourquoi elle reste à lire pour ceux qui arrivent à accrocher au style. Cela s’est avéré trop tortueux de mon côté. Je ne parle même pas de la deuxième nouvelle, qui, même si elle était intéressante avec le côté « cultures différentes qui se côtoient », n’a pas réussi à m’intéresser davantage.