Auteur: Cassandra O'Donnell Editions: Pygmalion, 2016 Nombre de pages: 364 Quatrième de couverture: Julie Dumont, parisienne, est célibataire. En chemin pour le mariage de ses parents en Normandie, elle est témoin d'une étrange scène : un homme est jeté d'une voiture et s'enfuit. En conduisant cet inconnu à l'hôpital, elle comprend qu'il s'agit d'un journaliste qui enquête sur un meurtre. |
J’attendais avec impatience la sortie de ce roman, depuis que l’auteur en avait parlé durant un salon. J’aime découvrir les auteurs que j’apprécie dans d’autres genres littéraires et de voir s’ils arrivent à nous fasciner toujours autant en s’éloignant de l’univers qui les a fait connaître. Jusqu’à présent, j’avais toujours été emportée par les propositions faites par l’auteur, quel que soit le genre, mais cette fois, je dois admettre que j’ai eu plus de difficultés à adhérer à l'histoire.
En fait, tout commence avec une grande difficulté à m’attacher à Julie. Allez savoir pourquoi… Pourtant à la base c’est le genre d’héroïne qui peut me plaire avec sa vie rocambolesque, mais je n’ai pas réussi à me faire à elle et à son attitude (voire quelque fois son manque de maturité?) qui m’a agacée par moment, au lieu de me faire rire…
Au niveau de l’histoire, j’ai eu de la peine à entrer dedans durant presque la moitié du livre. Ne cernant pas vraiment où voulait nous conduire l’auteur et ayant de la peine à apprécier les personnages, je suis restée un peu en retrait du récit, ce qui a fait qu’il m’a paru long. J’ai eu la sensation que l’histoire avançait peu et du coup, j’ai dû un peu me pousser à continuer de le lire. Et j’ai bien fait ! Car petit à petit le récit se met en marche et nous plonge dans les secrets des habitants de cette campagne tellement peu ouverte aux étrangers.
C’est là que l’intérêt a commencé à venir pour moi et que j’ai retrouvé mon rythme habituel de lecture. J’ai beaucoup aimé rencontrer les différents habitants qui m’ont rappelé les gens des villages dans lesquels j'ai habité. L’humour a alors aussi commencé de fonctionner et j’ai eu le sourire aux lèvres presque toute la seconde partie. Je n’en suis pas devenue pour autant une fan de Julie, mais j’ai apprécié plusieurs personnes qui ont gravité autour d’elle.