Auteur: Anne Raynaud Editions: Publibook, 2016 Nombre de pages: 24 Quatrième de couverture: « Je m'appelle Violette, j'ai sept ans, l'âge de raison, dit-on. Pour moi c'est plutôt l'âge de la déraison, de la liberté et des grandes découvertes... » Privée de dessert pour avoir trop chahuté avec ses cousines pendant la messe, Violette est réveillée, la nuit venue, par l'orage qui gronde. Malgré cette météo peu rassurante, elle décide de descendre à la cuisine se chercher quelque chose à grignoter, et découvre alors une maison différente. Lorsqu'elle veut regagner sa chambre, elle entend ainsi le son d'une mélodie au loin. C'est là le début d'une grande aventure pour elle, mais aussi pour certains de ses compagnons quotidiens, à la fois magique, terrifiante et riche de rencontres. Et Anne Raynaud de composer un récit où les fées ont un pouvoir sur les rêves... Remerciements: Je tiens à remercier chaleureusement les éditions Publibook de m'avoir permis de découvrir ce roman. |
C’est avec une certaine curiosité que j’ai découvert ce petit livre. La couverture m’a rapidement attirée, car le dessin est tout doux et tout mignon, de quoi donner envie de lire l’histoire. J’ai pensé immédiatement à un nouveau récit à raconter à mes jeunes patients, surtout que Violette est attachante et pourrait devenir rapidement l'amie des enfants.
Les illustrations restent sublimes tout au long de l’histoire et c’est vraiment un plus dans cet ouvrage. Elles accompagnent magnifiquement bien le récit, nous donnant envie d’en voir toujours plus. Côté récit, si la fin est super mignonne et donne le sourire, j’ai trouvé l’histoire un peu brouillonne et peu développée. J’en comprends bien les raisons et elles sont valables, mais en pensant à mes petits patients et à leurs problèmes de compréhension, je me suis dit qu’ils allaient se retrouver en réelles difficultés face à une telle histoire, sans réussir à dénouer les fils de ce récit complexe.
C’est dommage car, pour moi, il avait tout pour leur plaire à la base. Après, les enfants que je côtoie ont des difficultés spécifiques, donc cela ne veut pas dire qu’un autre enfant n’y trouvera pas son compte. C’est juste que je lis toujours les livres pour enfants avec les yeux de la professionnelle qui cherche de nouvelles histoires pour ses jeunes patients.