Genre: Seinen
Editions: Asuka, 2009
Quatrième de couverture:
Dans ce pays, tous les enfants sont vaccinés à leur entrée à l'école. Mais un vaccin sur mille contient une micro-capsule qui explosera entre l'âge de 18 et 24 ans, causant la mort de la jeune personne.
Un fonctionnaire a reçu pour mission de délivrer dans sa circonscription l'Ikigami, le préavis de décès annonçant qu'il ne reste plus que 24 heures avant explosion de la capsule. En suivant de près ou de loin le sort des hommes et des femmes à qui il vient annoncer la mort, il en vient à se poser des questions interdites sur la légitimité de cette "Loi pour la Prospérité Nationale"
Voilà un manga qui me faisait de l'oeil depuis un moment. Il a fait beaucoup parler de lui à sa sortie et comme j'adore les seinen difficile de résister. Ce premier tome met le récit en place et nous présente la politique de ce pays et son idée des Ikigami, préavis de mort. Nous suivons des gens qui apprennent qu'ils vont mourir et le fonctionnaire qui leur annonce leur mort.
L'intrigue est vraiment prenante avec les capsules qui sont injectées aux enfants pour exploser dans certains cas à une date fatidique. L'idée étant que les gens profitent de leur vie avec cette épée de damoclès au-dessus de leur tête et de faire ainsi baisser le taux de criminalité. S'ils ont décidé de prévenir les gens 24h avant leur mort, c'est parce qu'ils pensent qu'ils pourront ainsi profiter de ce dernier laps de temps pour finir en beauté leur vie. Seulement, cela n'est pas le souhait de tout le monde.
J'ai adoré le fait qu'on suive autant des gens en instance de mort que le fonctionnement du système. Franchement, tout fait froid dans le dos même si l'idée de bas de pousser les gens à vivre leur vie joyeusement est intéressante. Les gens qui vont mourir réagissent de différentes façons face à cette nouvelle et cela nous montre toute la noirceur de l'âme humaine quand il est confronté à la mort.
Pour l'instant je suis emportée par le récit et j'ai hâte de poursuivre pour savoir ce qui nous attends encore. On sent que des réflexions s'enclenchent quant à cette politique si particulière et il pourrait bien y avoir beaucoup de rebondissements.