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Les contes interdits: Hansel et Gretel

31/10/2022

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Auteur: Yvan Godbout

Editions: AdA, 2017

Nombre de pages: 253

Quatrième de couverture:
Une mère désespérée surprenant l’innommable dans le quatre pièces et demie miteux qu’elle partage avec son salaud et leur couple de jumeaux.
Un frère et une soeur télépathes ayant sauvagement perdu leur innocence, avidement convoités par les serviteurs de Satan.
Une adolescente rebelle à l’enfance éclatée servant de guide dans une métropole abritant anges et démons.
Un prêtre et une sorcière cherchant à accomplir la plus ancienne des prophéties du Necronomicon.
Deux enfants comprenant que, si Dieu est une pure invention humaine permettant de vivre d’espoir, le diable lui, existe bel et bien.

Avis:
​J’ai lu la première histoire de cette série pour un challenge, je me lance donc dans ce nouveau roman toujours pour le même challenge. Je dois dire que j’ai autant dévoré cet ouvrage que détesté bien des passages. Je comprends bien le concept des Contes Interdits, des contes réécrits pour des adultes avec tout le côté horrifique qu’ils peuvent chercher (et que je cherche aussi) dans ce genre d’ouvrage, mais je dois dire que j’ai un peu du mal avec le côté viol et perversion qui semble apparaître régulièrement dans cette série.

Pourquoi aller jusque-là ? Quel intérêt ? Je me pose un peu la question et c’est ce qui m’avait déjà bien refroidie à la lecture de « Blanche Neige ». Retrouver à nouveau cela ici me fait me questionner d’autant plus sur l’intérêt de poursuivre ou non cette série. Pourtant j’ai adoré le récit en soit et les autres chemins pris par l’auteur, mais pourquoi avoir plongé dans ce côté malsain et dans cette perversion ? Était-ce vraiment obligatoire ?

Nous faisons donc la connaissance de deux enfants, Jeannot et Margot qui vivent avec leur maman et leur beau-père qui n’a de beau que cette partie du lien qui le lie à eux. La misère est leur quotidien, mais aussi les horreurs que le monstre leur fait vivre. Leur vie finira par prendre un autre tournant et alors que tout semble enfin s’égayer pour eux, c’est l’enfer à l’état pur qui va s’abattre sur leur vie, un enfer qui les plongera dans la pire des horreurs.

Le lien avec Hansel et Gretel est assez particulier et le conte est vraiment très revisité par l’auteur. Il nous offre un roman qui n’est clairement pas à mettre entre toutes les mains et qui représente tout ce qui peut désigner un « conte interdit » et complètement pour adultes. Et en cela, je l’en félicite et les idées sont vraiment excellentes. J’aurais d’ailleurs eu un énorme coup de cœur si les sévices n’avaient pas été présents, car le fil rouge est tout simplement passionnant, palpitant et effrayant, de quoi avoir envie d’en apprendre toujours plus.
​
Je crois que ma vision de l’horreur n’est pas à 100% la même que celle qui est proposée dans cette série de contes, même si j’y retrouve aussi en partie ce que j’aime dans ce type de récits. Cela ne remet pas du tout en cause la qualité de l’écriture de l’auteur de ce roman-ci, ni le côté original et surprenant de son récit, c’est juste qu’il y a certaines limites que j’ai du mal à passer et à accepter et qui font que j’ai plus de mal à apprécier une lecture dans ces cas-là.

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En bref, j’ai préféré ce conte au premier même s’il y a certains événements avec lesquels j’ai vraiment du mal. 

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Mémoire de glace

29/9/2022

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Auteur: Christophe Bladé

Editions: Ex Aequo, 2022

Nombre de pages: 200

Quatrième de couverture:
Une équipe de scientifiques, spécialisée dans la cryogénie, tente d'améliorer les capacités de l'être humain. Il faut l'adapter à l’accélération des changements climatiques et l'assurer d'une quasi immortalité. Mais les progrès scientifiques ne doivent-ils servir que la mécanique des choses en en occultant toute dimension humaniste ? Sommes-nous devenus aussi étrangers à notre Terre pour préférer un exil à notre formidable pouvoir d’adaptation ?
Quelques uns choisiront de croire encore à l’histoire de l’Homme sur sa planète. Un scientifique fera une découverte à ses dépends. Traqué, il entraînera ses collègues dans une course haletante, jusqu'en 2085, jusqu'aux confins des glaces, jusqu'au « berceau du nouvel homme ».

Remerciements:
Je tiens à remercier chaleureusement les 
éditions Ex Aequo pour cette lecture qui fait réfléchir et qui nous plonge dans un futur glaçant.

Avis:
​J’ai été très intriguée par le résumé de cet ouvrage, car il nous plonge dans un futur glaçant qui fait craindre le pire. L’idée que la cryogénisation soit au centre de l’histoire me plaisait bien et j’avais hâte de voir ce que l’auteur allait nous proposer et comment il allait mettre tout cela en lumière. Il faut dire qu’il a su me surprendre, car je ne m’attendais pas à certains retournements de situation qui ont fait prendre des chemins inattendus au roman.

Nous allons donc faire la connaissance d’une équipe de scientifiques dont les travaux portent sur la cryogénie dans un futur où la Terre n’est plus vraiment celle que nous connaissons à cause des changements climatiques qui ont impacté la vie des humains sur notre belle planète. Leur objectif : la sauvegarde de l’humanité. Mais tout le monde ne vise pas les mêmes intérêts et cela pourrait bien compliquer leur mission et la rendre bien périlleuse.

Dès lors, ils auront fort à faire pour se sortir des obstacles qui vont croiser leur route et ils vont passer par bien des dangers. Les rebondissements sont nombreux et nous sommes emportés dans un récit mouvementé qui nous surprend à bien des moments. J’ai réalisé que la partie cryogénie ne m’a pas autant passionnée que je l’espérais, mais c’est très intéressant de découvrir les idées proposées par l’auteur et sa façon d’imaginer les choses.

J’aurais adoré plonger encore plus dans cette Terre du futur et en apprendre encore plus sur ce qui s’est passé pour en arriver là et comment les gens vivent à l’extérieur maintenant. Mais la partie concernant l’équipe de scientifiques, leurs recherches et la cryogénie est vraiment au premier plan et nous emporte dans récit étonnant et bien complet à ce niveau-là.
​
Je me suis attachée aux personnages et j’ai beaucoup apprécié suivre leurs aventures et les découvrir au fur et à mesure, en en apprenant toujours plus sur eux et sur le rôle qu’ils ont à jouer dans l’affaire qui nous intéresse. C’est très intéressant, car plusieurs cachent bien leur jeu et nous réservent bien des surprises.

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En bref, j’ai beaucoup apprécié cette lecture glaçante qui met en avant un futur qui, je l’espère, ne sera pas le nôtre. 
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Carrousel Funeste, tome 2: Le Secret de la Veuve

19/9/2022

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Auteur: Fenriss

Editions: Autoédité, 2017

Nombre de pages: 372

Quatrième de couverture:
Depuis les conséquences dramatiques de l'anniversaire du Baron Lupin, les temps sont plus troublés que jamais en Agartha, ce monde perdu entre rêve et imaginaire.
Les tensions s'intensifient et le spectre de la Grande Guerre est plus menaçant que jamais.
Masque de fer est déterminé à user de toutes ses forces pour conserver le calme dans la capitale tandis que les conspirateurs se réjouissent du chaos engendré par leurs manigances.
Un nouvel affrontement sanglant entre le Roi et les Tourmentés semble désormais inévitable.
En Ordinaire, le climat n'est pas moins tendu, l'influence des Loups de Dieu, un mystérieux groupuscule, ne cesse de s'étendre et d'engendrer de la violence. Mais qui empêchera le retour d'Ysengrin en Agartha et surtout fera face à la menace tapie dans son ombre ?

Remerciements:
Je tiens à remercier chaleureusement l'auteur de m'avoir permis de lire ce tome 2.


Avis:
​Cette histoire étonnante et surprenante se poursuit dans ce deuxième opus. Celui-ci est encore plus sombre que le premier tome, de quoi nous intriguer fortement et nous faire craindre le pire pour la plupart des personnages. Rien ne va plus depuis les événements du tome précédent et les pièces ne font qu’avancer sur un étrange échiquier qui nous fait nous questionner quant à la finalité de tout cela…

L’histoire reste tout aussi riche et mouvementée dans cette suite. Nous retrouvons les personnages que nous avons rencontrés dans le premier opus et la suite de leur parcours sera bien compliquée, de quoi leur faire vivre de bien sombres événements. C’est inquiétant, tout en étant intrigant, et cela donne envie d’en découvrir toujours plus. La grande question reste : comment tout cela va se terminer ? Car les liens entre les deux mondes deviennent plus clairs et sont loin d’être réjouissants…

Autant dire que l’auteur cachait encore bien son jeu, car il nous met face à des rebondissements inattendus et très originaux, ce qui fait que nous enchaînons les chapitres rapidement, sans même nous en rendre compte. Les masques tombent petit à petit, permettant de voir les vrais visages de certains personnages, des personnages qui cachaient bien leur jeu, ce qui rebat les cartes à chaque fois.
​
L’univers n’a pas fini de surprendre le lecteur et je sens que l’auteur a encore bien plus d’un tour dans son sac étant donné les retournements de situation qu’il nous propose dans les derniers chapitres. Comment tout cela va-t-il se terminer ? Le tome suivant devrait répondre à cette question et nous permettre de savoir ce qui attend encore nos personnages et comment ils vont se sortir de ces situations bien compliquées. 

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En bref, ce deuxième tome suit la lignée du premier et dévoile encore bien des pans inattendus de cette histoire dense et originale. 
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En mode dégradé

26/8/2022

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Auteur: Stéphanie Jouan

Editions: Ex Aequo, 2022

Nombre de pages: 76

Quatrième de couverture:
Le meurtre d’un officier militaire à l’étranger est déjà en soi un problème. Mais lorsque les révélations sulfureuses, les techniques d’investigation atypiques et la diplomatie s’en mêlent, la tension monte dangereusement. Et personne ne sera épargné.
Ouagadougou, Afrique de l’ouest.
Malau Théophanie, commandante de police coopérante, commence à regretter son choix de carrière. Le poste diplomatique, les collègues, la vie en micro-société, tout lui pèse. Jusqu’à ce matin où elle découvre le cadavre de son voisin, officier militaire et homme secret. Un meurtre sordide qui réveille enfin son instinct de flic. Sauf que dans ce pays en crise du Sahel, elle n’a ni les prérogatives, ni les moyens technologiques pour agir. Et que la tension monte vite dans le milieu diplomatique.
Dans ce milieu particulier où rien ne fonctionne comme ailleurs, la commandante risque gros. Faux semblants et passions interdites des uns et des autres peuvent inexorablement conduire à la faute. Sans compter sur les policiers locaux avec lesquels elle doit péniblement composer. Comment s’y prendre ? Sur qui compter ? Pallet, gendarme coopérant et binôme de circonstances, va lui souffler la réponse. Ensemble, ils vont enquêter en mode dégradé et laisser s’échapper des vérités que tous auraient pourtant préféré taire.

Remerciements:
Je tiens à remercier chaleureusement les éditions Ex Aequo pour cette nouvelle lecture.

Avis:
​Me voici de retour avec une nouvelle chronique portant sur un livre des éditions Ex Aequo. Vous le savez, c’est une maison d’éditions que j’affectionne particulièrement, car elle met en avant dans sa collection Rouge des romans policiers, pile le genre dont je raffole. Du coup, chaque lecture est une nouvelle découverte et nous promet une plongée dans une nouvelle affaire sombre et délicate. Cette fois-ci, l’autrice nous emmène en Afrique, terrain que je croise moins souvent dans mes lectures, pour une affaire qui s’avère complexe et qui sèmera bien le trouble.

Malau a choisi un poste diplomatique, mais c’est loin d’être simple à tenir en tant que commandante et elle n’est plus très sûre de son choix. Quand son voisin est assassiné, son instinct de flic va être à nouveau titillé et elle va n’avoir de cesse de trouver la vérité. Sauf qu’elle n’est pas sur son terrain et qu’elle ne peut pas enquêter comme elle le souhaite, car elle n’a pas de prérogatives. Bien ennuyeux quand on veut résoudre une affaire et que ceux qui vous entourent vous mettent des bâtons dans les roues…

L’autrice nous propose une affaire intéressante à suivre et qui est bien ficelée. Nous allons de surprise en surprise au fil des révélations et des chapitres, de quoi nous donner envie d’en apprendre toujours plus et de savoir exactement de quoi il retourne. Je dois dire que j’avais certaines hypothèses, mais je n’ai pas vu venir la finalité de cette histoire et je me suis fait avoir sur bien des points.

Même si j’ai passé un très bon moment de lecture, je dois admettre que j’ai trouvé certaines longueurs dans l’histoire, mais les rebondissements étaient suffisamment inattendus pour maintenir mon intérêt éveillé. De plus, j’ai été finalement peu attirée par le fait que l’histoire se passe en Afrique et les soucis que cela impliquait pour Malau de mener l’enquête. Cette partie m’a peu passionnée, mais l’autrice n’y est pour rien, c’est plutôt une affaire de goûts personnels.
​
Cette nouvelle devrait donc plaire aux fans du genre, car elle est bien écrite, bien pensée et originale dans son évolution. Elle se lit aussi rapidement étant donné que nous voulons connaître absolument le coupable et les dessous de cette affaire.

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En bref, cette histoire est très intéressante et nous emmène au cœur d’une enquête qui saura vous surprendre.
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Vangual, le fou qui se rêvait roi

4/8/2022

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Auteur: Forman

Editions: Autoédité, 2022

Nombre de pages: 334

Quatrième de couverture:
« Alors qu’Andéol Nosill accomplit le rituel funéraire pour permettre à l’âme de son défunt père de traverser les portes de l’Éthéris, il succomba au défi du tavernathon lancé par son frère, Gondain, pour fêter sa victoire. Vaincu et laissé ivre mort dans une des chambres du château de Borthalion, il se fit kidnapper par une bande de pirates en quête de vengeance.
C’est en tant que prisonnier sur le navire de ses ravisseurs qu’Andéol Nosill, prince de Borthalion, débute son extraordinaire voyage... »
— Oh génial ! J’aime les histoires de marins ! Mais il manque toujours un côté épique...
— Je n’ai pas écrit “marins” mais “pirates”... Bon sang ! Vous ! Qu’est-ce que vous faites encore là ? Je vous ai déjà dit que vous n’étiez pas dans cette histoire. Et voilà, mon résumé est encore raté.
— Ça m’ennuie de l’avouer, mais je ne trouve pas la sortie.
— La sortie ? C’est la même que l’entrée ! Alors du balai ! J’ai du travail, moi.
— Malheureusement, je ne trouve pas l’entrée non plus. Admettez que c’est grand ici et, surtout, labyrinthique.
— ...Très bien... Je vais vous conduire hors de ce lieu. Suivez-moi...
— Dites, vous êtes sûr que je ne suis pas dans cette histoire ? J’ai l’impression que je fais une brève apparition pourtant...
— Euh... Sans commentaires.
— Entre nous, la couverture de votre livre... c’est un pari perdu ? Une obligation familiale ? Vous avez laissé votre neveu simplet la dessiner pour faire plaisir à votre sœur ? Un truc du genre ?
— C’est compliqué. Et qui êtes-vous pour juger la couverture de mon livre ?
— Moi ? Un chevalier solitaire dans un monde dangereux. Un héros des temps...
— Pitié, abrégez.
— Strauss McBurne, chevalier solitaire, pour vous servir.
— Rendez-moi service M.McBurne.
— Oui ?
— Taisez-vous.

Remerciements:
Je tiens à remercier chaleureusement 

Avis:
​Vous avez envie d’un univers atypique et d’une histoire différente ? Alors la série « Vangual » est faite pour vous ! L’auteur nous revient avec un nouveau tome toujours aussi déjanté et surprenant, ce qui ravira les fans d’univers drôles et de héros inhabituels. Le résumé une fois de plus nous titille et nous donne le sourire, de quoi avoir envie de lire rapidement le roman et de plonger dans cette nouvelle histoire.

Nous plongeons dans les aventures d’Andéol, un prince qui va vivre bien des péripéties après avoir été kidnappé par des pirates assoiffés de vengeance. Dès lors, sa vie va devenir très mouvementée et il va devoir faire face à des situations dont il n’avait pas idée et pour lesquelles il n’était pas du tout préparé. Cela amènera donc son lot d’humour et de scènes cocasses, mais aussi de frissons, de quoi nous donner envie de savoir ce qui va lui arriver et comment tout cela va se terminer…

A ses côtés, nous allons rencontrer de nombreux personnages, tous assez étonnants et surprenants, qui vont lui en faire voir de toutes les couleurs. Cela nous permettra aussi de découvrir différents lieux et de voir à quel point l’auteur a bien pensé tout son univers, qu’il a encore plus d’une corde à son arc et qu’il n’a pas fini de nous surprendre.

Cela rend le texte assez dynamique et nous passons d’une situation à une autre assez rapidement, sans réel temps mort, ce qui plaira je pense à la plupart des lecteurs. Il faut dire aussi que la naïveté d’Andéol amène un grand intérêt à cette histoire et cela nous fait aussi craindre le pire à bien des moments, car il a vraiment le don pour se mettre dans des situations tout bonnement incroyables ! Mais il a aussi une façon bien à lui de s’en sortir…
​
Ce deuxième roman est donc très intéressant à lire et c’est un plaisir de retrouver la plume de l’auteur et sa façon unique de nous conter des histoires. Par contre, je dois admettre que j’ai été un tout petit moins dedans que durant ma lecture du premier opus. Simplement pour une question de goût personnel, j’ai été un peu moins attirée par le récit proposé cette fois-ci. Mais cela n’enlève rien à la qualité du roman et aux idées originales de l’auteur.

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En bref, si vous cherchez un roman atypique et original, celui-ci devrait très bien vous convenir ! Alors n’hésitez pas à vous lancer et à faire la connaissance d’Andéol.
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La Morsure de l'absence

15/7/2022

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Auteur: Ghislène Gentil

Editions: Jets d'Encre, 2021

Nombre de pages: 106

Quatrième de couverture:
Partir à la rencontre de soi, renouer avec l’intime dans le souvenir d’un passé méticuleusement revisité, c’est oser une traversée personnelle dans un océan de zones d’ombre, accepter de se laisser immerger dans les profondeurs d’un univers mystérieux et inconnu, à l’image de ces tortues qui, après un long cérémonial de ponte collective, regagnent leur demeure dans les entrailles de la mer. Au fil d’un important travail d’introspection, cette plongée dans « l’amer » est la première étape d’une évolution spirituelle. L’intention qui s’exprime à travers cet élan libératoire est, pour Ghislène Gentil, une invitation à modifier notre perception de la réalité, en changeant de regard notamment sur la maladie mentale et le handicap sous toutes ses formes.
Ghislène Gentil a construit un ensemble de textes lyriques, intelligents et d’une grande puissance émotionnelle sur sa longue, complexe, mais salvatrice quête identitaire, qui ne manquera pas de provoquer chez les lecteurs une saine réflexion sur leur rapport au monde qui les entoure.
​
​Remerciements:

Je tiens à remercier chaleureusement les éditions Jets d'Encre de m'avoir permis de plonger dans cet ouvrage étonnant.

Avis:
​Voilà une lecture que j’ai bien du mal à définir. Je trouve qu’il est tout autant difficile de vous en parler, tellement cette introspection à travers des textes étonnants et bien différents les uns des autres est surprenante et déroutante. Sous couvert de nous présenter différentes histoires, l’autrice nous plonge dans des sujets qui poussent à la réflexion.

Il est difficile pour moi de vous en parler, car ce n’est pas un roman mais un ensemble de textes mis ensembles et qui nous emportent sur des terrains qui n’ont rien de semblable. La plume de l’autrice nous envoûte et nous emporte sans difficulté dans cet ouvrage, nous donnant envie d’en lire plus et de voir où ce chemin va nous mener. Surtout que le but est quelque part de se libérer de tout le négatif et de ce qui nous empêche d’avancer, afin de pouvoir nous élever.

Si la quatrième de couverture nous laisse déjà entrevoir ce qui nous attend, j’ai quand même été surprise par la façon dont l’autrice a assemblé tout cela. Elle m’a emmenée dans un drôle de voyage dont je suis ressortie différente. Les réflexions auxquelles il m’a poussée sur ma propre vie étaient très intéressantes et je ne suis pas du tout restée insensible au chemin que l’autrice emprunte et nous partage.

Et que dire de la fin ? Quand les mots sont dits, les faits évoqués, tout le reste de l’ouvrage prend un autre sens, d’autant plus fort, d’autant plus profond… Impossible de ne pas en ressortir bouleversée, même si le chemin pour y arriver ne nous parlera peut-être pas dans sa totalité, car cela dépendra de notre propre vécu et de notre propre quête identitaire et de la façon de la mener.
​
Mais quel que soit notre parcours et les événements vécus dans notre propre vie, nous ne pouvons qu’être touchés par le partage fait par l’autrice. Aussi, merci à elle pour ces textes et pour les émotions ainsi que les réflexions qu’ils éveillent en nous. C’est le genre de pause réflexive qui fait du bien dans la folie du monde qui nous entoure.

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En bref, cet ouvrage saura vous surprendre par la façon dont il va vous emmener sur le chemin d’une quête identitaire qui pourrait bien vous parler. Alors, êtes-vous prêts à l’emprunter ?
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Hier encore...

7/7/2022

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Auteur: Marie Mesnilgrente

​Editions: Jets d'Encre, 2022

Nombre de pages: 2012

Quatrième de couverture:
Hier encore, Marie avait vingt ans. Aujourd’hui, elle rit de celle qu’elle était, car les années l’ont rendue de plus en plus vivante. Elle a été heureuse et amoureuse, constamment. Elle n’a qu’un regret, ne pas avoir été écrivaine.
Et pourtant, entre la jeune fille qui admirait les bombes tomber du ciel depuis le sous-sol d’un immeuble versaillais et la femme qui a célébré le réveillon avec des manifestants de Mai 68, Marie en a des choses à raconter. Journaliste, épouse, mère, amante, cette féministe de naissance, fille et petite-fille de femmes puissantes qui avaient déjà conquis leur liberté, a assisté à tous les événements marquants de la deuxième moitié du XXIe siècle.
Aujourd’hui, c’est avec un œil amusé et un esprit clairvoyant que cette passionnée de littérature contemple sa vie et se livre sans ambages dans cette autobiographie, témoin d’une époque.

Remerciements:

Je tiens à remercier chaleureusement les éditions Jets d'Encre de m'avoir permis de lire cette autobiographie.

Avis:
​J’aime beaucoup découvrir des autobiographies. Je trouve toujours intéressant de lire ce que des gens ont envie ou besoin de partager pour avancer sur leur chemin de vie ou juste pour aider d’autres dans la même situation. Du coup, c’est souvent un moment de lecture qui nous donne une autre vision des choses et qui permet de réfléchir à notre propre vie, de quoi passer un moment de lecture intéressant.

Marie nous conte donc sa vie, s’arrêtant surtout sur son parcours de femme et sur des moments forts vécus dans sa vie. Elle nous relate comment ces derniers lui ont permis d’avancer et comment ils l’ont façonnée. Elle nous parle de son enfance, de sa famille (surtout de certains membres qui ont marqué son parcours), de son parcours professionnel, de son mari, de ses enfants, etc. Bref, nous suivons sa vie au fil des événements qui vont la toucher de près.

C’est toujours difficile de donner un avis sur une autobiographie. Comment juger de la qualité d’une histoire quand la personne nous raconte sa propre vie ? Comment donner un avis quand elle nous raconte les événements qui l’ont touchée et qui ne sont pas inventés pour nous faire rêver ou pour nous permettre de nous évader, mais juste pour faire un partage d’expérience avec nous ? C’est vraiment difficile je trouve.

La façon dont elle nous conte tout cela fait vraiment penser à une sorte de journal intime qu’elle pourrait avoir rédigé pour ses proches, pour leur partager sa vie et leur évoquer son parcours. C’est vraiment touchant même si nous ne la connaissons pas.

Outre les faits marquants de sa vie, son récit permet aussi de plonger dans différents moments de notre histoire et de replonger dans le passé et dans ces événements. C’est vraiment intéressant, d’autant plus de les voir avec son point de vue et son vécu du moment. Ce récit vaut donc le détour et permet de découvrir la vie de Marie, une vie qui est agrémentée de joies et de peines et qui pourrait être celle de n’importe qui.
​
C’est ce que je trouve le plus fort : le fait que l’autrice se montre proche de nous et pourrait être un membre de notre famille. Cela rend la lecture d’autant plus touchante et nous sommes attirés par son récit et par l’envie de voir comment sa vie va évoluer. C’est très courageux de sa part d’oser parler d’elle et de son parcours et je ne peux que la féliciter d’avoir sauté le pas.

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En bref, cette autobiographie nous plonge dans la vie d’une femme qui pourrait être un membre de notre famille, ce qui la rend proche de nous.
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Les chiens de Vantiegen

3/7/2022

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Auteur: Manz Lemou

Editions: Jets d'Encre, 2022

Nombre de pages: 130

Quatrième de couverture:
Au beau milieu de la nuit, un train arrive en gare de Booué. À son bord, Lilas espère bien démarrer une nouvelle vie. À peine débarqué, il ne peut s’empêcher de remarquer cet homme étrange et solitaire, toujours accompagné de sa meute de chiens. Il s’agit de Vantiegen, Européen expatrié qui manie la langue de Molière avec dextérité et qui ne vit que pour ses chiens. Pourtant, lorsqu’il rentre en Europe, Vantiegen laisse ses chiens derrière lui. Livrée à elle-même, la meute dépérit.
Quelques rues plus loin, l’installation de Lilas à Booué n’est pas de tout repos. Ses voisins bruyants et violents le poussent à chercher un nouveau logement. Il décide de remettre en état une maison en ruine. Le jour de son emménagement, les chiens de Vantiegen sont dans son jardin et ne semblent pas décidés à le quitter. Pris de pitié, Lilas n’a pas le courage de les chasser. Jamais il n’aurait imaginé que devenir le nouveau maître de la meute ferait prendre à sa vie un si funeste tournant…
Entre malédiction et psychose, ce roman emmène le lecteur aux frontières de la réalité, dans une histoire où l’inquiétude est palpable.

Remerciements: 
Je tiens à remercier chaleureusement les éditions Jets d'Encre pour cette lecture.​

Avis:
​En lisant le résumé, j’ai eu envie de rencontrer cette meute si particulière et de découvrir ce que l’auteur allait nous proposer et ce qui allait se passer entre Lilas et les chiens. Il faut dire qu’il laisse planer un certain mystère dans la quatrième de couverture, ce qui donne envie d’en apprendre davantage ! Malheureusement, avec moi la sauce n’a pas complètement pris et je suis clairement passée à côté d’une partie de ce roman.

J’ai beaucoup aimé faire la connaissance de Vantiegen, un personnage assez mystérieux, attachant et apprécié de beaucoup de monde. Quand il décide de partir, il laisse tout derrière lui, y compris les chiens qui l’accompagnaient. Voilà donc la meute livrée à elle-même, sans comprendre ce qui lui arrive, ni pourquoi son maître s’en est allé. Quand Lilas arrive dans la région, suite à un concours de circonstances, il va finalement habiter dans l’ancien domicile de Vantiegen.

Cela lui convient bien, même s’il y a des travaux à faire. Mais il n’avait pas imaginé que reprendre son bien, signifierait aussi reprendre les chiens… Et les chiens ne vont plus très bien et cela ne va pas lui faciliter la vie, bien au contraire ! Dès lors, Lilas va vivre des expériences étranges qui vont bien chambouler toute sa vie…

L’enchaînement des événements est intéressant à suivre et nous donne envie de savoir ce qui va se passer ensuite, mais je n’ai pas eu cette sensation d’inquiétude ou d’ambiance pesante comme je l’imaginais. En fait, je n’ai pas bien compris pourquoi la meute avait été laissée par Vantiegen et j’ai vraiment eu pitié de ces pauvres chiens laissés-pour-compte… J’aurais eu envie de les récupérer et de leur permettre de continuer de vivre une belle vie.

De ce fait, cette lecture s’est avérée assez douloureuse pour moi par rapport à ce qu’ils vivent, et c’est peut-être ça qui m’a sorti du récit en lui-même et que je n’ai pas été inquiète plus que cela ou complètement touchée par ce qui arrive à Lilas. Je me rends compte que je me suis plus attachée aux chiens qu’à lui. Du coup, ma lecture s’est avérée bien différente de ce à quoi je m’attendais.
​
Je ne dis pas que ma lecture n’était pas intéressante, mais en ne m’attachant pas à Lilas, je suis un peu passée à côté de tout un pan de l’histoire. Malgré tout, c’est un roman qui se lit d’une traite et assez rapidement, de quoi découvrir un récit différent et des personnages qui vont vivre des situations qui auront un certain impact sur leur quotidien. 

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En bref, ce roman nous emmène à la rencontre d’une meute qui tente de survivre et d’un homme qui va croiser leur route sans avoir rien demandé. 
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Heaven's Road

25/6/2022

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Auteur: Alexis Arend

Editions: Autoédité, 2015

Nombre de pages: 246

Quatrième de couverture:
Par centaines, par milliers puis par millions, hommes, femmes et enfants disparaissent en quelques jours, sans laisser la moindre trace derrière eux. De par le monde, ce même phénomène étrange se reproduit encore et encore, et prend rapidement une ampleur démesurée. Toute forme de vie sur Terre, animale ou végétale, semble condamnée à l'anéantissement. La terreur se répand rapidement dans tous les esprits devant ce fléau inouï. A la recherche d'une terre d'accueil, un groupe de survivants d'une petite ville de l'Illinois veut croire en l'impossible. Pourquoi Kyle Jenkins, le protagoniste de cette fiction, semble-t-il si particulier ? Quel est ce mystérieux vieil homme infirme, qui l'appelle à lui au travers d'une étrange chanson de jazz ? Les rêves, les visions qui hantent Jenkins sont-elles synonymes d'espoir, ou le fruit d'une manipulation funeste ? Que cache cette incroyable extinction de la vie sur Terre ? Et surtout, quel sort sera celui des derniers hommes ?... Roman d'anticipation mêlant fantastique et science-fiction, Heaven's Road dépeint, au travers d'un univers contemporain, le basculement de notre monde, brandissant la menace de l'extinction de la vie tout entière... L'auteur nous convie ici à un voyage fascinant où le thème d'un monde post-apocalyptique entremêle éléments du réel et évasion issue d'un imaginaire fertile? La grande humanité qui émane de cette oeuvre vous offrira un périple inoubliable, à la croisée perpétuelle de l'espérance et de la résignation...

Remerciements:
Je tiens à remercier chaleureusement l'auteur de m'avoir permis de lire son premier roman, le seul qui manquait à mon actif :) 


Avis:
​Depuis que j’ai pu découvrir la plume de l’auteur suite à ma lecture de son roman « Josh », je n’ai eu de cesse d’avoir envie de découvrir tous ses autres romans. J’ai donc eu la chance de tous les lire, chaque lecture confirmant à chaque fois ma passion pour sa plume et pour ses histoires si originales. Il ne me manquait que son tout premier roman à mon actif, un roman bien différent des autres et en même temps, un roman qui montre déjà les prémices de cette plume exceptionnelle que j’apprécie tellement.

Il est vrai que j’ai peut-être été un tout petit peu moins emballée par ce roman, mais surtout parce qu’il est moins dans mes genres de lecture de prédilection, ce qui est plus le cas des suivants. Ici, il nous plonge face à un mystère effrayant : les gens disparaissent petit à petit de la planète Terre, comme ça, sans explication. Ils sont là et une seconde après, ils ne sont plus là, comme volatilisés. Que se passe-t-il vraiment ? Où ont-ils disparu ? Personne ne le sait, mais la panique gagne ceux qui sont encore là… Et il y a de quoi !

Difficile de savoir ce qui se passe vraiment, mais nous allons suivre des « survivants », du moins des non-disparus, et plonger dans leur quotidien face à ces disparitions qui ne font que se multiplier. C’est comme si toute vie était condamnée à disparaitre… Nous allons donc suivre Kyle dans son parcours et sa survie avec d’autres personnes qui n’ont pas encore disparues non plus, mais qui ont toutes perdues des proches.

Mais Kyle ne semble pas être une personne comme les autres, car un étrange vieil homme n’arrête pas de lui lancer des appels dans ses rêves pour qu’il se rende à un endroit précis. Il va donc tout faire pour atteindre ce lieu, même s’il ne sait pas exactement ce que c’est, ni où il est… Que cachent ces rêves et qui est donc Kyle ? A vous de le découvrir, mais sachez que l’auteur vous réserve bien des surprises !

Je dois dire que j’ai bien aimé les idées proposées et cette façon de nous mettre face à l’extinction de notre planète. C’est bien pensé et bien joué de la part de l’auteur. J’ai particulièrement aimé la partie finale, celle où nous basculons dans l’envers du décor dirons-nous. J’ai été fascinée par cette partie et j’aurais adoré y rester plus longtemps et qu’elle prenne plus de place. Le début avec Kyle et les autres survivants était aussi très sympathique à suivre mais j’ai été moins subjuguée et j’aurais aimé qu’elle soit plus mouvementée.
​
Globalement, j’ai vraiment apprécié cette lecture et j’ai adoré le retournement de situation final, grande spécialité de l’auteur, et qui est extrêmement bien pensé ! En somme, dès son premier roman, la qualité de sa plume était bien là et j’ai hâte de découvrir de nouvelles histoires écrites de sa main.

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En bref, si le thème n’était peut-être pas mon préféré, j’ai beaucoup apprécié mon voyage aux côtés de Kyle et les réflexions lancées par l’auteur. 
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Criminodroïdes

17/6/2022

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Auteur: Fabrice Defferrard

Editions: Ex Aequo, 2022

Nombre de pages: 214

Quatrième de couverture:
Au début du XXIIe siècle, dans une ville-monde dominée par la firme AndroCorp, le lieutenant Smog enquête sur des crimes impliquant des robots humanoïdes. Parmi ses indicateurs, S’hin, une femme-machine affectée à la prostitution, qu’il apprécie malgré lui. Tandis que le policier s’efforce de résoudre des affaires menaçant l’équilibre social, S’hin explore peu à peu les mystères de sa personnalité.
Criminodroïdes est le premier volet d’un cycle romanesque intitulé Chroniques de la Cité-Monde, où l’on retrouvera le lieutenant Smog et S’hin l’androïde, tous deux aux prises avec la complexité d’une société urbaine futuriste.

Remerciements:
​Je tiens à remercier chaleureusement les éditions Ex Aequo pour cette nouvelle lecture.

Avis:
​En lisant le résumé, j’ai eu bien envie de découvrir cet univers et de rencontrer Smog et S’hin. L’idée d’avoir un robot humanoïde qui aide un lieutenant me plaisait bien et j’avais hâte de savoir ce que l’auteur allait nous proposer avec ce duo pas comme les autres et assez original. Je dois dire que la surprise est bien au rendez-vous, ne serait-ce que parce que l’ouvrage est composé de plusieurs parties, symbolisées par différentes enquêtes, tout en gardant un fil rouge en arrière-fond quand même.

Tout va commencer par un meurtre qui laisse planer un doute quant à la confiance qui peut être apportée à certains robots humanoïdes qui sont bien présents dans cette société futuriste. Dès lors, cela va demander certaines mesures, mais surtout commencer à interroger sur ce qui se passe chez ces êtres qui semblent « évoluer ». Pourquoi ? Comment ? Le lieutenant Smog devra enquêter pour trouver ce qui est arrivé, d’autant plus que S’hin pourrait être menacée par certaines décisions.

L’auteur nous plonge donc dans une société où les robots ont pris une place importante et où leur apparence n’a rien de celle d’un robot… C’est une réflexion intéressante sur l’évolution possible de notre monde qui est proposée, tout en mettant en avant un thème qui reste passionnant bien qu’un peu inquiétant aussi. Et si les robots prenaient une place toujours plus importante ? Vers quel genre de vie cela nous conduirait ? Vers quoi cela nous amènerait ? Je ne suis pas sûre d’avoir envie de le savoir en fait…
​
Dans cet ouvrage, nous suivons le lieutenant Smog sur trois enquêtes assez différentes, mais qui sont toutes intéressantes à découvrir. J’ai peut-être plus accroché sur la seconde que sur les autres, mais nous tournons les pages en ayant toujours envie d’en apprendre plus. J’ai beaucoup aimé ce personnage auquel nous nous attachons, tout comme S’hin qui amène un côté humoristique avec ses répliques. Ils forment un duo qui donne le sourire et qui tient bien la route, juste ce qu’il faut pour accrocher le lecteur du début à la fin.

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En bref, ce roman met en avant un duo de personnages auquel nous nous attachons et que nous suivons avec grand plaisir. Si le résumé vous attire, je ne peux que vous conseiller de le découvrir !
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