Auteur: Simon Bébien Editions: Librinova, 2022 Nombre de pages: 160 Quatrième de couverture: Été 2017. Pierre, étudiant fauché, cherche à s'élever dans la société et a un rêve, écrire son premier roman. Pour cela, il est prêt à tous les sacrifices : jouer au bon samaritain, séduire de la bourgeoise, rencontrer son père biologique… Il utilise sa vie, à l'instar de Proust, pour se lancer. À force de jouer, il va être pris à son propre piège : la vie n'est pas un roman. Enfin presque ! Remerciements: Je tiens à remercier chaleureusement les éditions Librinova pour cette lecture. |
Quand cet ouvrage m’a été proposé à la lecture, j’ai été intriguée par son résumé, c’est ce qui m’a donné envie de tenter l’aventure. Je dois dire que je ne savais pas exactement à quoi m’attendre et j’ai été quelque peu surprise par la structure narrative du récit. L’auteur nous offre un ouvrage qui suit un fil rouge bien particulier et qui nous emporte d’une histoire à une autre d’une façon un peu décousue par moment, ce qui est assez surprenant.
Nous faisons la connaissance de Pierre. Pierre aimerait écrire un livre, mais cela s’avère un peu compliqué pour lui. Pourquoi ? Parce que l’inspiration lui manque et que les idées lui font défaut. Il va donc profiter de différentes rencontres pour imaginer son histoire, en s’inspirant de la vie et des histoires des autres. Et autant le dire tout de suite, il est prêt à tout pour y arriver et coucher sur le papier son premier roman.
Je dois dire que je ne me suis pas vraiment attachée à lui. Si par moment je l’ai quand même trouvé un peu fascinant, il m’a souvent un peu agacée malheureusement. J’ai davantage aimé les personnages secondaires, même s’ils devenaient un peu les proies de notre écrivain en devenir… Après on trouve l’inspiration où on peut, j’imagine.
Si l’histoire reste intéressante, elle est agrémentée de nombreuses références littéraires que je ne connaissais pas vraiment, donc je n’ai pas accroché plus que cela à ces parties-là. Je pense que ceux qui ont lu ces auteurs pourront faire des liens et qu’ils amènent un plus au récit, mais je ne peux pas en juger. La fin est à l’image du reste : étonnante et rapide, bien qu’un peu déstabilisante aussi.
Globalement, je pense que le récit aurait gagné à être un peu plus développé. A mon avis, le côté un peu brouillon aurait été atténué si certaines parties avaient été plus développées et avec des fins un peu moins brutales. Mais cet ouvrage reste malgré tout intéressant à découvrir et vaut la peine d’être lu si le résumé vous intrigue.