Auteur: Jennifer Del Pino Editions: IS Edition, 2017 Nombre de pages: 160 Quatrième de couverture: Je suis jeune et belle, mais unique. Une bonne citoyenne qui se fond dans la foule, mais n'obéit qu'à ses propres règles, avançant masquée. Je ne ressens aucune des émotions qui habitent généralement les humains : pas de sentiment, pas de compassion, pas de générosité, pas d'amour ni d'affection pour mes parents, ni pour personne d'ailleurs. Ma première victime ? Le chat de ma mère. J'avais huit ans... Mon caractère colérique et mes crises de paranoïa m'ont conduite très jeune chez le psychiatre. Je l'ai vaincu par mon silence. Je perçois les gens comme des êtres maléfiques. Ma mère, psychorigide, ne m'a jamais manifesté son affection. Mon père était indifférent. Déçus par leur fille, qu'ils sentaient différente, ils me frappaient et me punissaient durement. Je ne veux pas vous effrayer, juste vous faire comprendre. Servez-vous de ces mots pour vous évader, pour vivre ce que vous n'oserez jamais faire, pour vous projeter dans un monde que vous ne connaissez pas. Le temps d'un livre, continuez l'expérience... Mon expérience. Remerciements: Je tiens à remercier chaleureusement IS Edition de m'avoir permis de découvrir ce livre glaçant. |
Voilà un livre dont il est difficile de parler, car dire qu’il est glaçant n’est pas assez fort et dire qu’il était passionnant peut paraître un peu étrange. Et pourtant, il est totalement passionnant malgré le thème complètement glaçant. Notre héroïne, Elisa, est une psychopathe qui va nous parler de sa vie, de son œuvre et de sa vision des choses et du monde. Une vision dérangeante car bien différente de la nôtre.
Elle parle de ses crimes, nous les décortique, nous parlant du sens qu’elle met dans tout ça. Et en parallèle nous suivons les pensées de certaines de ses victimes, pensées qui viennent mettre une part plus sombre et un rappel des crimes qu’elle commet, car à l’écouter nous en finissons presque à oublier qu’elle commet des atrocités.
Si le roman est glaçant de par la personnalité de Elisa, il manque une réelle fin à mon goût, car la dernière partie concerne des extraits de ses carnets et pas vraiment la fin de l’histoire. C’est un peu dommage car j’ai eu l’impression d’un arrêt sur image sur la vie de quelqu’un et pas vraiment d’un roman qui se clôt à un moment donné.