Auteur: Manz Lemou Editions: Jets d'Encre, 2022 Nombre de pages: 130 Quatrième de couverture: Au beau milieu de la nuit, un train arrive en gare de Booué. À son bord, Lilas espère bien démarrer une nouvelle vie. À peine débarqué, il ne peut s’empêcher de remarquer cet homme étrange et solitaire, toujours accompagné de sa meute de chiens. Il s’agit de Vantiegen, Européen expatrié qui manie la langue de Molière avec dextérité et qui ne vit que pour ses chiens. Pourtant, lorsqu’il rentre en Europe, Vantiegen laisse ses chiens derrière lui. Livrée à elle-même, la meute dépérit. Quelques rues plus loin, l’installation de Lilas à Booué n’est pas de tout repos. Ses voisins bruyants et violents le poussent à chercher un nouveau logement. Il décide de remettre en état une maison en ruine. Le jour de son emménagement, les chiens de Vantiegen sont dans son jardin et ne semblent pas décidés à le quitter. Pris de pitié, Lilas n’a pas le courage de les chasser. Jamais il n’aurait imaginé que devenir le nouveau maître de la meute ferait prendre à sa vie un si funeste tournant… Entre malédiction et psychose, ce roman emmène le lecteur aux frontières de la réalité, dans une histoire où l’inquiétude est palpable. Remerciements: Je tiens à remercier chaleureusement les éditions Jets d'Encre pour cette lecture. |
En lisant le résumé, j’ai eu envie de rencontrer cette meute si particulière et de découvrir ce que l’auteur allait nous proposer et ce qui allait se passer entre Lilas et les chiens. Il faut dire qu’il laisse planer un certain mystère dans la quatrième de couverture, ce qui donne envie d’en apprendre davantage ! Malheureusement, avec moi la sauce n’a pas complètement pris et je suis clairement passée à côté d’une partie de ce roman.
J’ai beaucoup aimé faire la connaissance de Vantiegen, un personnage assez mystérieux, attachant et apprécié de beaucoup de monde. Quand il décide de partir, il laisse tout derrière lui, y compris les chiens qui l’accompagnaient. Voilà donc la meute livrée à elle-même, sans comprendre ce qui lui arrive, ni pourquoi son maître s’en est allé. Quand Lilas arrive dans la région, suite à un concours de circonstances, il va finalement habiter dans l’ancien domicile de Vantiegen.
Cela lui convient bien, même s’il y a des travaux à faire. Mais il n’avait pas imaginé que reprendre son bien, signifierait aussi reprendre les chiens… Et les chiens ne vont plus très bien et cela ne va pas lui faciliter la vie, bien au contraire ! Dès lors, Lilas va vivre des expériences étranges qui vont bien chambouler toute sa vie…
L’enchaînement des événements est intéressant à suivre et nous donne envie de savoir ce qui va se passer ensuite, mais je n’ai pas eu cette sensation d’inquiétude ou d’ambiance pesante comme je l’imaginais. En fait, je n’ai pas bien compris pourquoi la meute avait été laissée par Vantiegen et j’ai vraiment eu pitié de ces pauvres chiens laissés-pour-compte… J’aurais eu envie de les récupérer et de leur permettre de continuer de vivre une belle vie.
De ce fait, cette lecture s’est avérée assez douloureuse pour moi par rapport à ce qu’ils vivent, et c’est peut-être ça qui m’a sorti du récit en lui-même et que je n’ai pas été inquiète plus que cela ou complètement touchée par ce qui arrive à Lilas. Je me rends compte que je me suis plus attachée aux chiens qu’à lui. Du coup, ma lecture s’est avérée bien différente de ce à quoi je m’attendais.
Je ne dis pas que ma lecture n’était pas intéressante, mais en ne m’attachant pas à Lilas, je suis un peu passée à côté de tout un pan de l’histoire. Malgré tout, c’est un roman qui se lit d’une traite et assez rapidement, de quoi découvrir un récit différent et des personnages qui vont vivre des situations qui auront un certain impact sur leur quotidien.