Auteur: Gudule Editions: Bragelonne, 2011 Format: ePub Quatrième de couverture: Oyez, bonnes gens, le club des petites filles mortes ouvre ses portes. Au menu: sang frais, frissons, peurs bleues et nuits blanches à gogo. Avis aux amateurs ! Car ces gamines, elles en ont, de belles et terribles choses à vous raconter... Des contes modernes, effrayants et bouleversants, où elles se vengent des adultes avec une cruelle innocence. Avec un humour qui arrache le sourire et un style incisif unique en son genre, teinté de poésie et d'émotion. Bienvenue dans l'horreur des contes de fées qui ont mal tourné, au pays des enfances brisées dont les rescapées sont d'autant plus attachantes qu'elles peuvent devenir très, très méchantes... |
Je continue ma découverte des romans sombres et glauques de cet auteur que j'apprécie tant. Pour la première fois, j'ai été totalement déroutée par le récit proposé! Nous nous trouvons dans un monde différent du nôtre, où toute nourriture a disparu mais où des hommes vivent encore. Comment est-ce possible me direz-vous? Et bien, l'homme dans toute sa splendeur a trouvé un "remède" à ce problème, un remède glauque et flippant à souhait.
Nous allons suivre différents personnages, ceux qui sont en bas de l'échelle et ceux qui sont les nantis de ce monde. Nous nous retrouvons face aux inégalités propres à notre monde mais transférées dans un autre univers et c'est toujours aussi flippant d'être face à elles. L'auteur arrive donc à nous faire réfléchir en nous plongeant dans ce monde et nous sommes happés par son histoire, voulant toujours en savoir davantage.
C'est une réelle course contre la montre et contre la survie qui est lancée et nous faisons face à des scènes déstabilisantes comme l'auteur en a le secret. Si le récit est un peu plus lent par moment que d'autres de ses histoires, j'ai été envoûtée quand même. Sa grande force: un début qui brouille totalement les pistes et qui perd le lecteur, ce dernier n'arrivant pas à comprendre ce qu'il se passe, pour prendre une claque d'autant plus énorme quand il réalise ce qui se trame...