Auteur: Laurent Hunziker Editions: Autoédité, 2021 Nombre de pages: 65 Quatrième de couverture: Une petite fable, qui raconte l’histoire d’une jolie maison bleue perdue au milieu d’un désert de pierres noires. Une famille habite la maison, depuis longtemps... mais pour combien de temps encore, alors que le péril menace ? Courte fable, aussi courte que le temps qu’il reste à cette petite famille pour réaliser le danger et y faire face, réagir... Le pourra-t-elle? Le saura-t-elle? Le voudra-t-elle? Remerciements: Je tiens à remercier chaleureusement l'auteur de m'avoir permis de découvrir cette histoire. |
Quand l’auteur m’a proposé de découvrir cette fable contemporaine, je me suis dit pourquoi pas. Je n’étais pas vraiment sûre de m’y retrouver, mais étant curieuse de nature, j’avais envie de voir de quoi il retournait et de me faire mon propre avis sur cette histoire. Je ne suis pas sûre d’avoir su détecter tous les questionnements ou les enseignements qui nous sont proposés ici, mais en tous les cas, j’ai passé un moment de lecture très intéressant et surprenant.
Dans ce récit, nous allons donc découvrir une maison, une belle maison bleue qui pourrait être n’importe quelle maison et pourtant, ce n’est pas le cas. Implantée dans un endroit inattendu, elle vit au rythme de ses habitants, une famille avec ses hauts et ses bas : ses joies, ses peines, ses conflits, etc. Une famille comme les autres en quelque sorte, mais qui marque de son empreinte ces lieux que nous avons envie de découvrir dans le détail.
Au fil des pages, nous découvrons cette vie en communauté, au gré de la vie de cette maison et de ses habitants. C’est fascinant, intimiste, doux, et cela peut sans autre être rattaché à notre propre vie et ce qui se passe au jour le jour dans notre société. C’est une plongée intéressante au cœur de cette maison bleue qui devient presque un peu notre propre logis au fil des pages, tellement elle nous accueille en son sein.
Le texte est court, aussi je ne vais pas m’étendre trop sur le sujet pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte. Mais même s’il est court, il est percutant, bien ficelé et nous conduit mine de rien vers une fin totalement inattendue et qui n’ajoute qu’une réflexion supplémentaire par rapport à nos propres attitudes et à ce qui peut se passer au sein d’une communauté. C’est presque un peu effrayant…