Créé par: Clément Michel Durée: 1h27 Résumé: Lorsque Anne-Marie remarque que son petit-fils, Adrien, 6 ans, manifeste depuis quelque temps des signes de mal-être, qu’il laisse entendre que son papa « lui fait des choses », le ciel s’effondre pour elle, jusque-là heureuse et « sans histoire ». Elle va devoir choisir entre croire et protéger Adrien ou fermer les yeux et ainsi défendre Stéphane, son fils. Aujourd’hui, Anne-Marie va devoir agir. Prendre parti pour l’un implique de sacrifier l’autre. Comment va-t-elle faire face à ce dilemme ? |
Cette dernière, mère du père abuseur, voit bien que quelque chose ne va pas et que son petit-fils est au plus mal. Elle cherche à comprendre ce qu’il se passe et à ouvrir les yeux à son entourage sur la descente aux enfers d’Adrien, jusqu’à ce qu’elle commence à entrevoir la vérité : son fils « fait des choses » à son petit-fils.
Comment est-ce possible ? Comment accepter que son propre enfant puisse avoir ce genre de comportement alors qu’il est bien sous tout rapport. Ne sachant plus sur quel pied danser, elle va devoir choisir son camp : aider Adrien ou fermer les yeux et soutenir son propre fils chéri. C’est ce combat qui nous est montré durant ce film avec cette dure réalité d’une mère qui se retrouve déchirée entre les deux êtres qu’elle aime le plus au monde.
J’ai trouvé cette histoire extrêmement forte et bouleversante. Elle montre toute la difficulté du positionnement de l’entourage en cas d’attouchements et d’abus. C’est facile de dire c’est « le méchant », mais ce n’est pas pour autant facile de le vivre et de l’admettre. C’est cette dure réalité qui est montrée, cette ambivalence qui déchire et détruit.
J’ai été vraiment touchée par cette histoire et son propos dur et juste en même temps. Chaque fois, j’ai eu envie de secouer Anne-Marie et de lui dire : ouvre les yeux, aide-le, écoute-le ! C’est son évolution à elle que nous suivons en parallèle des appels à l’aide d’Adrien. C’est ce qui est bouleversant et qui rend ce film si fort tellement cette ambivalence est réaliste.