Auteur: Roald Dahl Editions: Folio, 2016 Nombre de pages: 128 Quatrième de couverture: Chaque samedi, les Cassard père et fils s'amusent à chasser le canard. Mais un jour, leur petite voisine, furieuse de ce massacre, pointe sur eux son doigt magique. Devenir oiseau, rude épreuve pour un chasseur. De quoi vous faire renoncer définitivement à la chasse ? Une histoire pleine d'humour pour tous ceux qui rêvent de punir les méchants d'un coup de baguette magique. |
Je ne connaissais pas du tout cette histoire de l’auteur, pourtant j’aime beaucoup ses écrits. C’est mon enseignante de japonais qui me l’a fait découvrir en me la proposant en lecture suivie. Je l’ai donc découverte d’une façon très originale : tout écrit en japonais. Mais je l’ai lu en parallèle en anglais pour être sûre de bien tout comprendre. C’est là où l’exercice est devenu encore plus sympathique, car les différences culturelles ressortent beaucoup dans la façon de traduire un roman et là c’était vraiment très intéressant de découvrir ces deux versions.
Nous faisons donc la connaissance d’une petite fille pas tout à fait comme les autres. Quand elle est en colère, son doigt magique fait des siennes pour le plus grand malheur de ceux qui l’ont contrariée. C’est ainsi que ses voisins vont vivre une drôle de mésaventure après l’avoir énervée… Mais il pourrait bien sortir beaucoup de positif de cette histoire.
L’auteur nous propose une fois de plus une courte histoire drôle et loufoque. Mais sous couvert de nous faire rire, il nous lance aussi des messages très sérieux et importants à travers son texte. Certains seront touchés et réfléchiront à leurs agissements, d’autres ne seront pas touchés, mais ce qu’il désire nous faire passer est clair et fort.
Ce n’est peut-être pas mon préféré de l’auteur, mais j’ai beaucoup aimé la façon dont les choses sont amenées et comment la situation des voisins va évoluer. C’était intéressant et intrigant à lire. Cela étant, j’aurais aimé suivre encore plus cette petite fille pas comme les autres, car je pense qu’elle avait encore bien des choses à nous conter et qu’elle nous aurait encore bien donné le sourire aux lèvres.