Auteur: Pr. Bruno Gepner Editions: Olide Jacob, 2014 Nombre de pages: 190 Quatrième de couverture: Dans ce livre, le professeur Bruno Gepner propose une approche prometteuse de l'autisme en s'appuyant sur l'évolution des connaissances en Génétique et en neurosciences, et sur l'essor de nouvelles applications thérapeutiques. En effet, pour de nombreuses personnes autistes, le monde « va trop vite » ! Ce décalage temporel entre le rythme du monde extérieur et celui de leur monde intérieur induit chez elles du stress, des difficultés de compréhension et de communication, des désordres émotionnels et relationnels, une lenteur et une maladresse motrices, que compensent plus ou moins des capacités perceptives, mnésiques et numériques parfois étonnantes. Et si présenter les images et les sons au ralenti via un ordinateur, parler lentement et décomposer les gestes permettaient des améliorations notables du développement et du comportement chez certains enfants autistes ? |
Dans ma recherche de lectures dans le domaine, je suis tombée un peu par hasard sur cet ouvrage. C’est surtout son titre qui m’a attirée, car l’idée de ralentir le monde extérieur m’intriguait et correspondait aussi à ma façon de procéder avec certains de mes patients. C’est donc avec une certaine curiosité que je me suis lancée dans cette lecture.
L’auteur nous propose de faire le point sur l’évolution de la vision de l’autisme en France et certaines idées, parfois persistantes, sont assez effrayantes. Il y a encore bien du chemin à parcourir malgré les évolutions déjà visibles. Ensuite, il revient sur un côté plutôt théorique, tout en nous présentant ses idées et ce qui l’a conduit à écrire cet ouvrage. Les éléments qu’il propose sont intéressants et permettent d’avancer dans les réflexions au niveau de la prise en charge.
Rien de totalement innovant, mais un bon rappel avec le petit plus de ce ralentissement du monde pour leur permettre de mieux l’appréhender, de mieux le comprendre, de mieux s’y intégrer. La fin par contre, a été un peu plus indigeste pour moi et je m’y suis moins retrouvée. Mais globalement j’ai trouvé ce livre enrichissant.