Editions: Kazé (Shôjo), 2014
Nombre de pages: 185
Quatrième de couverture:
Sohta, qui s’attendait à se faire éconduire une bonne fois pour toutes après avoir avoué ses sentiments, ne revoit Saeko que le jour du White day, valise à la main. En apprenant qu'elle a fui son foyer, le jeune chocolatier lui propose de l'héberger dans l'arrière-boutique et l'aide à s'installer avant de partir rejoindre Elena chez elle. Mais lorsqu'il rebrousse chemin pour récupérer son portable qu'il avait oublié, il retrouve une Saeko sortant tout juste de sa douche, lui faisant comprendre de venir chercher le dit téléphone qu'elle détient…
Je dois admettre que la tournure de l'histoire ne me plaît toujours pas trop. Saeko se dévoile un peu plus et son attitude petite fille gâtée qui veut ce qu'elle désire me plaît moyennement. L'amour? Elle ne sait pas ce que ça veut dire, mais tout ce qu'elle sait c'est qu'elle veut Sohta et elle est prête à tout... Lui est tellement tendre et naïf qu'il ne se rend compte de rien.
Je me demande bien comment ce couple pourra bien évoluer avec le temps, car leur relation même n'est basée que sur des non-dits et des mensonges. Je trouve que Sohta s'éparpille beaucoup, perd de vue ce qui est important et blesse beaucoup les gens qui l'entourent sans s'en rendre compte. Mais finalement n'est-ce pas simplement la vraie vie? N'est-ce pas là toute la complexité des relations humaines?
Je pense que la mangaka réussit à nous offrir une histoire d'amour à contre courant qui énerve, fait mal, mais tellement réaliste qu'on ne peut que l'en féliciter. Finalement, on se surprend à tourner les pages rapidement, en pestant, mais en en redemandant toujours plus.