Mangaka: Setona Mizushiro Editions: Kazé (Shôjo), 2015 Nombre de pages: 192 Quatrième de couverture: L’obsession de Sohta pour Saeko est si forte qu’elle le pousse à rester nuit et jour dans son atelier afin de peaufiner ses recettes, toujours plus savoureuses les unes que les autres. Malgré cela, il laisse à Elena une place dans sa vie, mais la mannequin parviendra-t-elle à panser son cœur meurtri ? Entre-temps, Olivier fait un grand bon en avant dans sa vie sentimentale, tandis que Kaoruko, elle, commence enfin à entrevoir une lueur d’espoir qui l’emportera sans doute dans les méandres de son avenir sentimental. |
Nous l’attendions et bien la voilà ! La conclusion de cette série douce-amère est arrivée et je dois dire que j’avais beaucoup d’inquiétudes avant d’entamer ce tome. Si j’apprécie énormément les récits de cette mangaka, je dois admettre que j’ai toujours un peu peur que les fins ne soient pas à la hauteur du reste et pourtant c’est chaque fois bien le cas !
Mes craintes se sont vite évaporées car ce final est un bouquet magnifique et qui nous rend d’autant plus nostalgique en refermant ce tome. Tout se résout ici, mais de façon tellement naturelle et réelle, que cela nous touche énormément et rend les personnages encore plus proches de nous. C’est vraiment la force de cette histoire : elle pourrait être celle de n’importe qui ! Point d’évolutions incroyables ou de retournements de situation trop parfaits, tout est nuancé, comme dans la vie réelle.
Les personnages font des erreurs, les reconnaissent ou pas, s’enfoncent ou essaient de s’en sortir, bref, ils réagissent tous du mieux qu’ils peuvent face aux aléas de la vie et en fonction de leur caractère. C’est une belle histoire tout en psychologie qui nous est proposée, un récit qui nous fait réfléchir et évoluer au rythme de nos héros pris dans une tourmente émotionnelle incessante.