Editions: Calmann-Lévy, 2012
Nombre de pages: 383
Quatrième de couverture:
Los Angeles, décembre 2012, et les graffitis annonçant l’apocalypse fleurissent sur les murs de la ville. Le Dr Gabriel Stanton les ignore le matin où une jeune interne l’alerte sur un cas rare de maladie infectieuse. Presque au même moment, Chel Manu, chercheuse au musée Getty, se voit confier par un homme désespéré un trésor enveloppé dans un sac de toile. Quelques heures plus tard, Stanton, scientifique reconnu dans le monde entier pour ses travaux sur les prions, reste impuissant face à ce patient dont les symptômes le terrifient. Et Chel, prodige universitaire spécialiste des Mayas, commence à déchiffrer un codex inestimable, qui recèle la clé d’un des plus grands mystères de l’histoire : l’anéantissement quasi instantané des royaumes mayas. Et si la même menace pesait sur notre civilisation ? À deux semaines de la date fatidique du 21 décembre 2012, le médecin et l’anthropologue n’ont d’autre choix que d’unir leurs forces pour prendre la fin du monde de vitesse.
C'est un peu par hasard que je suis tombée sur ce livre. Le résumé m'a donné très envie de le découvrir, mais je dois bien admettre que même s'il vaut vraiment le détour, je n'ai pas été entièrement convaincue par ce roman qui tire en longueurs à certains moments pour aller trop vite à d'autres, dommage car il était à deux doigts d'être une vraie perle!
La fin du monde est annoncée! Mais ce n'est pas ce qui inquiète le Dr. Stanton... Il se retrouve face à une épidémie inattendue et impossible à stopper! Les malades s'amoncellent et il ne sait que faire pour arrêter ce carnage. Il se trouve qu'un document tombé entre les mains d'une anthropologue pourrait bien l'aider à y voir plus clair, pour autant qu'ils trouvent la solution à temps... Et si le malheur qui avait atteint les Mayas était de retour?
Ce livre suit donc deux axes différents: l'histoire des Mayas et de leur "disparition" et cette maladie qui se répand de plus en plus vite. C'est à une course contre la montre que nous assistons et si la plupart du temps on ressent du stress voire de l'angoisse, le rythme est malheureusement cassé bien des fois par des explications scientifiques trop complexes et dures à suivre.
Toutefois, j'ai aimé suivre ces deux plans. L'histoire des Mayas m'a passionnée et j'ai adoré plonger dans la vie de ce peuple à travers les documents découverts et le récit qui y est conté. Toutes les intrigues qui tournent autour des révélations qu'ils apportent sont palpitantes mais traitées bien trop vite et finissent un peu en queue de poisson malheureusement... J'aurais aimé en apprendre encore plus et plonger davantage dans la vie de cette civilisation. Quant à la partie "épidémie", elle est, comme dit plus haut, alourdie par les parties scientifiques et s'avère moins intéressante que prévu sur la longueur.
J'ai bien aimé suivre les personnages qu'ils soient principaux ou secondaires. Chel et Gabriel sont attachants et les épreuves qu'ils rencontrent les renforcent et les soudent d'une belle façon. J'ai bien aimé les voir évoluer ensemble et découvrir les différentes facettes de leurs caractères.
Finalement, les idées sont excellentes, je déplore juste la façon dont elles sont parfois amenées, par moments soit elles cassent le rythme soit elles l'accélèrent trop et manquent de précision. A part cela, c'est un roman qui se lit vite et s'avère très intéressant à suivre.