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Abyme

31/3/2016

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Auteur: Mathieu Gaborit

Editions: Mnémos (Hélios), 2014

Nombre de pages: 254

Quatrième de couverture:
Enclave au sein des royaume crépusculaires, Abyme est un havre cosmopolite, haut lieu de la diplomatie, une cité phare majestueuse où dangers et guet-apens sont monnaie courante pour le farfadet Maspalio, c'est "sa" ville, qu'il connaît à la perfection pour en avoir exploré chaque sombre recoin, pour en avoir inlassablement arpenté chaque travée, place ou canal aussi paraît-il le mieux placé pour retrouver un démon qui a échappé aux abysses et rôde désormais dans les ombres. A vrai dire, il n'a pas le choix : Vladitch, un Advocatus diaboli, le tient sous sa coupe. Mais quand de surcroît un assassin se met a décimer ses proches, vivre en Abyme se révèle bien périlleux, même pour un ancien prince-voleur...

Avis:
Je sais que je n'ai pas lu beaucoup de romans de cet auteur, car celui-ci n'est que le deuxième, mais je dois dire que je suis tout simplement fan de son style, de son don de conteur et des univers qu'il nous présente. Il y a des plumes qui nous envoûtent dès les premières lignes et celle-là en fait pleinement partie.

L'univers présenté est très original, complexe et bien développé. Malgré le peu de pages du livre, tous les éléments sont présents et font que le lecteur plonge les yeux fermés dans cette histoire. La mythologique autour des démons et des abysses m'a beaucoup plu et j'ai adoré découvrir petit à petit les révélations que l'auteur nous a concoctées. Il sait nous tenir en haleine et nous surprendre avec des révélations inattendues et très originales.

Au niveau des personnages, je ne me suis pas complètement attachée à eux, car même si nous les suivons de près, ils restent assez éloignés de nous émotionnellement parlant. Malgré tout, cela ne m'a pas dérangée car ils deviennent quand même des connaissances pour lesquelles nous nous inquiétons, que nous avons plaisir à suivre et pour lesquelles nous nous inquiétons. 

Je n'ai qu'un petit bémol à soulever: je trouve la fin trop rapide par rapport au reste du roman qui est tellement détaillé et développé. C'est un peu dommage car je suis restée un peu sur ma faim. J'aurais aimé en apprendre encore plus et suivre plus longtemps notre joyeuse troupe hétéroclite, mais disons que c'est mon côté jamais satisfaite qui est un peu ressorti.

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En bref, ce livre est génial et vaut vraiment le détour! Je me réjouis de découvrir les autres romans de l'auteur car j'adore vraiment ses dons de conteur et les univers qu'il propose.
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Ni d'Eve ni d'Adam

31/3/2016

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Auteur: Amélie Nothomb

Editions: Le Livre de Poche, 2009

Nombre de pages: 182

Quatrième de couverture:
Stupeur et tremblements pourrait donner l'impression qu'au Japon, à l'âge adulte, j'ai seulement été la plus désastreuse des employés.
Ni d'Eve ni d'Adam révélera qu'à la même époque et dans le même lieu, j'ai aussi été la fiancée d'un Tokyoïte très singulier.

Avis:
Cela faisait très longtemps que je n'avais plus lu de romans de cet auteur que j'affectionne particulièrement. Il est vrai que sont style ne convient pas à tout le monde, mais en général je trouve dans ses romans un humour que j'apprécie énormément et à chaque fois j'apprends de nouveaux mots et j'augmente mon vocabulaire. Celui-là ne déroge pas à la règle, car je me suis régalée même si certains passages m'ont moins parlé que d'autres.

C'est une suite aux aventures qu'elle nous a déjà racontées au pays du soleil levant et je m'en veux un peu d'avoir attendu avant de le lire, car j'aime la lire nous parler de ce pays qui me fascine tant. Ici elle nous parle de son fiancé, un homme particulier et très intéressant à découvrir, en mettant en avant les différences de culture entre la Belgique et le Japon, ce qui permet une fois de plus de mettre l'accent sur certaines différences et de rire de certaines attitudes tellement humaines.

Tout le côté relation avec son cher fiancé et la découverte de ses habitudes de vie et de sa famille m'a énormément plu. J'ai beaucoup rigolé, ce qui m'a valu quelques regards interrogateurs de mon entourage, face aux premiers échanges quand il vient pour apprendre le français, car les anecdotes sont très sympathiques et ne peuvent que nous rappeler nos propres erreurs ou attitudes face à l'apprentissage d'autres langues.

Par contre, j'ai moins réussi à entrer dans l'attitude, presque obsessionnelle, de l'auteur face à la montagne. Là je dois dire que je me suis retrouvée larguée et que je n'ai pas réussi à m'accrocher à ce qu'elle nous racontait. Heureusement cela ne prend que peu de place dans le récit, donc ce n'est pas bien grave et cela n'a en rien gâché mon plaisir. 

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En bref, je me suis régalée et je me réjouis de poursuivre ma plongée dans les oeuvres de l'auteur.
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Comptines assassines

31/3/2016

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Auteur: Pierre Dubois

Editions: Folio, 2011

Nombre de pages: 430

Quatrième de couverture:
S'emparant de la littérature des contes qu'il connaît sur le bout des doigts, Pierre Dubois nous en offre une nouvelle version tour à tour drôle et terrifiante, où l'extrême noirceur s'installe progressivement au fil des récits. Comme un poisson dans l'eau au " royaume des abîmes ", l'auteur prend un malin plaisir à ressusciter Dracula, Barbe Bleue ou ce bon vieux Croquemitaine, plus cruel que jamais, livré aux soins d'un Sherlock Holmes à la retraite ressassant ses souvenirs dans la pénombre de sa bibliothèque. Pire, les créatures les plus bienveillantes sont elles aussi soumises à ce traitement démoniaque. Et voilà le sympathique Chat botté de Perrault rhabillé en serial killer, ou Blanche Neige jetant aux êtres de la nuit un prince charmant enamouré. Inquiétantes et irrespectueuses, ces Comptines assassines, nourries d'un vocabulaire envoûtant, sont d'autant plus ensorcelantes que relatées avec un raffinement qui laisse à l'imagination tout loisir d'envisager l'invraisemblable.

Avis:
Ayant déjà lu un autre roman de l'auteur sur ce même principe de détournement de contes célèbres, c'est avec une certaine impatience que je me suis lancée de ce recueil-ci. Seulement, cette fois j'ai eu beaucoup de peine à entrer dans les différentes nouvelles, car le style est tout bonnement indigeste et bloque totalement la lecture!

Je ne sais pas quel était le but visé, mais l'auteur a développé un don pour les descriptions pompeuses et à rallonge et pour un intérêt désagréable du détail. Ici pour entrer dans un récit, il faut tout bonnement s'accrocher et réussir à passer les premières pages, sinon le combat est perdu d'avance. Il nous assomme de faits et de détails sans réelle importance, ce qui ralentit grandement les histoires et ne permet pas de garder notre intérêt éveillé, et ce côté indigeste devient de plus en plus pesant au fil des contes.

Pourtant, tous sont intéressants et mettent en avant des idées passionnantes à découvrir. Il faut juste réussir à tenir le coup jusqu'aux dernières pages, car ce sont les fins qui valent vraiment le détour. Entre humour noir et drame, elles m'ont vraiment plu et sont, je vais être dure, le seul élément intéressant dans ce livre. Alors oui c'est un peu fou de le dire, mais je vous conseille de le découvrir juste pour constater les belles transformations apportées sur des contes connus et des personnages dont vous pensiez tout connaître, mais il vous faudra faire abstraction du style pour y arriver...

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En bref, j'ai clairement subi cette lecture même si les conclusions des récits sont vraiment passionnantes et valent le détour. J'aurais aimé une autre présentation et un style moins pompeux, afin de l'apprécier pleinement...
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Magical Darkness

31/3/2016

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Auteur: Hervé Attab

Editions: IS Edition, 2012

Format: ePub

Quatrième de couverture:
Asmodée est un petit village paisible et sans histoire. Tout se passe pour le mieux jusqu'au jour où l'arrivée d'un cirque au sein de la communauté vient troubler sa quiétude.
Le maire et ses adjoints, venus visiter les installations, sont accueillis par Sergio, le directeur. Malgré une apparence sympathique, c'est en fait un être impitoyable modelé par la misère et la cruauté.
Farouchement déterminé à transformer les hommes en esclaves du Malin, il use de ses pouvoirs maléfiques pour les plonger dans un monde étrange et morbide, où ces derniers changent malgré eux d'apparence...

Remerciements:

Je tiens à remercier chaleureusement IS Edition de m'avoir permis de découvrir ce roman.

Avis:
Avec ce roman qui m'a attirée de part sa couverture, j'ai testé la plume d'un nouvel auteur du beau catalogue de chez IS Edition. N'ayant pas lu la quatrième de couverture avant de le commencer, je suis partie sans idée préconçue ni attente à part celle de passer un bon moment de lecture. Mais après quelques chapitres, je me suis vue forcée de revenir à cette quatrième de couverture et d'ainsi découvrir de quoi parlait le roman, et je vais vous expliquer pourquoi.

​Le souci que j'ai rencontré très rapidement est que je ne comprenais pas ce qui se passait dans cette histoire. Il faut dire que nous sommes immédiatement plongés dans le récit, sans que le décor ou les personnages ne soient posés, du coup il faut bien s'accrocher pour suivre. Complètement perdue face aux événements, j'ai essayé de reprendre le fil en lisant la quatrième de couverture, mais si j'ai un peu mieux cerné certains points, cela ne m'a pas permis de m'ancrer pleinement dans l'histoire. 

Mais quel est le problème alors? Pas au niveau du style de l'auteur, car vraiment son écriture est fluide et très intéressante à lire, c'est ce qui a fait que jusqu'au bout, j'ai eu envie de poursuivre; ni au niveau des personnages, car ils sont intéressants, bien trouvés et nombreux, de quoi nous amener constamment un regain d'intérêt. Le souci pour moi se situe exclusivement au niveau du traitement de l'histoire.

En fait, ce récit est très complexe, à tel point que nous passons d'un endroit à un autre, d'un personnage à un autre et que le tout ne fait que se densifier au fil des pages. Ce qui normalement devrait être un super point positif ne l'est pas ici, car il n'y pas de fil rouge clair et que les passages sont abruptes, coupant le rythme et ne nous permettant parfois pas de comprendre que nous changeons de lieu et de personnage, amenant ainsi de nombreuses incompréhensions. Plusieurs fois j'ai été obligée de relire des chapitres ou des passages pour essayer de reconstruire le récit du fait du sentiment de flou ressenti.

Même si certains éléments s'éclaircissent au fil des pages, je pense que le choix de construction du récit n'est pas le bon. La complexité de cet univers demande davantage de développement, de description et de précision pour que le lecteur réussisse à suivre et à cerner les personnages et leur rôle dans cette histoire. Ici tout va beaucoup trop vite et c'est un peu déboussolée que j'ai refermé ce roman dont je n'ai toujours pas vraiment cerné les tenants et les aboutissants.

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En bref, si les idées étaient intéressantes, le traitement de cette histoire ne m'aura pas convaincue et je ressors mitigée de cette lecture. Dommage car ce roman avait de nombreux atouts! 
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Le Portrait du Mal

31/3/2016

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Auteur: Graham Masterton

Editions: Milady, 2010

Nombre de pages: 476

Quatrième de couverture:
Un portrait de douze personnages au visage en décomposition... La toile est l'oeuvre d'un certain Waldegrave, ami d'Oscar Wilde et passionné d'occultisme, mais elle est sans valeur et plutôt médiocre. Alors pourquoi la mystérieuse Cordélia Gray veut-elle à tout prix s'en emparer? Quel est le secret du portrait? Qui sont les douze personnages? Vincent Pearson, l'actuel propriétaire du tableau, découvre un lien entre cette œuvre démoniaque et une série de meurtres particulièrement abominables qui secouent depuis quelques mois la Nouvelle-Angleterre...

Lecture commune:
Un livre d'horreur, une lecture commune avec qui d'autre que ma super Koko?

Avis:
L'horreur est un genre dans lequel je suis encore toute novice et en pleine découverte. Mais avec cet auteur, je dois dire que je me régale, ce qui me donne envie d'en lire toujours plus et de plonger davantage dans son univers. Il faut dire qu'il a une plume exquise qui sait nous faire frissonner voire angoisser et autant dire que certaines scènes sont vraiment peu ragoûtantes et qu'il faut vraiment avoir l'estomac bien accroché.

Pour l'instant je n'ai pas encore lu "Le Portrait de Dorian Gray" donc je ne peux pas comparer les deux oeuvres, ni dire jusqu'à quel point elle s'en inspire; mais ce qui est sûr c'est que j'adore la version proposée ici. La famille Gray nous fait froid dans le dos et jusqu'au bout ils nous réservent des horreurs sans nom. Je dois dire que l'auteur n'y va pas de main morte, même si heureusement, de nombreux passages nous laissent respirer et reprendre nos esprits.

Toute l'intrigue est vraiment bien ficelée et le roman se dévore de bout en bout. Chaque fois que nous pensons entrevoir un début de solution au problème, le récit repart de plus belle et nous emporte sur des terrains inattendus. Même la fin est surprenante et réussit à retourner les hypothèses que nous commencions à forger. C'est tout l'art de cet auteur et c'est ce qui rend ses romans si passionnants.

Au niveau des personnages, ils sont parfaits, tel que nous pouvions l'espérer pour un livre de ce genre. Le grand plus, c'est que nous nous attachons à nos héros, nous tremblons pour eux et nous nous prenons d'une réelle amitié pour eux. Ce qui fait que l'histoire nous paraît encore plus sombre et plus flippante, car nous sommes comme partie prenante dans les événements qui se déroulent devant nos yeux.

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En bref, je suis fan du style de l'auteur et je me suis régalée avec ce roman! Je me réjouis de lire ses autres livres et j'espère y retrouver toutes les qualités croisées ici.
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Mercy Thompson, tome 6: La marque du fleuve

28/3/2016

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Auteur: Patricia Briggs

Editions: Milady, 2012

Nombre de pages: 378

Quatrième de couverture:
Avec toutes leurs responsabilités, Mercy et Adam n’ont pas une minute à eux. Alors quand ils parviennent enfin à prendre quelques jours de vacances dans ce charmant camping au bord de la Columbia, ils n’ont qu’une idée en tête : être au calme et ensemble.Mais le repos est de courte durée pour les amoureux, car une menace rôde dans les eaux troubles du fleuve et Mercy est la seule à pouvoir la contrer.
Une mission qui pourrait bien jeter une lumière nouvelle sur les origines de la jeune femme…

Lecture commune:
J'ai lu ce livre dans le cadre d'une LC avec les copines de Bouquina sur le thème: Le poil c'est fun, vive les métamorphes!


Avis:
Cette série a été une de mes premières découvertes dans l’univers de l’urban fantasy et est depuis lors l’une de mes préférées dans le domaine. Il est vrai que je l’ai laissée en suspens durant un long moment, plutôt parce que je m’étais lassée du genre et que j’avais besoin de me diriger vers d’autres types de lecture, que par une non envie de la poursuivre. Bien décidée à reprendre le fil de cette série, c’est avec un énorme plaisir que j’ai entamé ce tome 6, sauf que je n’y ai pas retrouvé tout l’engouement que j’avais ressenti pour les autres tomes…

Si retrouver Adam et Mercy a été un pur bonheur (oui ce couple tellement attachant m’avait manqué), ce tome-ci est assez différent des autres de la série. Déjà il est plus lent, avec moins d’action et il est plus centré sur la nature de Mercy à travers de longues discussions avec différents nouveaux personnages. Embarqués dans une histoire qui les dépasse (une fois de plus à cause des faes), ils vont découvrir des choses auxquelles ils ne s’attendaient pas. Leur lien va d’autant plus se solidifier, ce qui nous donne encore plus envie de plonger dans le quotidien de ce duo de choc.

Si l’action manque un peu, elle apparaît fortement durant les derniers chapitres du roman, dans la résolution de cette nouvelle énigme. Si le tout est grandiose, j’ai trouvé que la fin arrivait finalement assez vite et un peu trop facilement, ce qui m’a quand même un peu déçue. La meute m’a aussi beaucoup manqué, car elle n’intervient qu’à de courts moments dans l’histoire, sinon elle est laissée complètement de côté. C’est dommage car pour moi c’est une des forces de cette série.

Mais bon, malgré tout cela, j’ai beaucoup aimé retrouver cet univers et j’ai lu très rapidement ce tome, donc comprenez bien que ma déception est finalement assez légère et due en grande partie aux coups de cœur fréquents que j’ai eu pour les tomes de cette série. Cela ne me donne que plus envie de lire les suivants plus rapidement, afin de découvrir ce qui attend encore notre joyeuse équipe.

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En bref, petite déception pour ce tome, sûrement due au fait que j’en attendais trop, surtout après ma longue pause dans cette série. Malgré tout je suis ravie d’avoir retrouvé tous ces personnages que j’aime tant et j’ai hâte de les revoir !
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La Dernière Lame

24/3/2016

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Auteur: Estelle Faye

Editions: Le Pré aux Clercs (Pandore), 2012

Nombre de pages: 452

Quatrième de couverture:
Un monde qui ressemble à notre Renaissance, menacé par la montée des océans grouillant de créatures maléfiques, où règne la violence, la famine et la misère. L’Église des Cendres prospère sur tout ce désespoir, menée par la mystérieuse Marie aux yeux verts. Dans une des dernières villes émergées, Joad tente d’apaiser les souffrances et se prépare à affronter l’Armée des Cendres. Joad et Marie vont s’engager dans une course dont l’enjeu n’est rien de moins que le sort du monde.

Avis:
J’ai laissé ce livre un long moment en attente dans ma PAL, un peu parce que le lire c’était dire définitivement adieu à une collection que j’aimais tant… Mais il était temps de sauter le pas et c’est avec une certaine curiosité que j’ai découvert cet auteur et ce roman. Si je n’ai pas été complètement séduite, j’ai eu le plaisir de découvrir une plume passionnante et très agréable à lire, de quoi me donner envie de lire d’autres œuvres de cet auteur et de plonger dans d’autres de ses récits.

L’univers dans lequel elle nous emporte ici est passionnant et original. J’ai adoré plonger dans cette histoire et découvrir cette mythologie. Le seul souci à mon goût, c’est que le tout n’est pas assez développé et aurait mérité bien plus qu’un oneshot, tellement il y avait à dire et à découvrir. De ce fait, j’ai eu un peu la sensation de survoler le tout et de ne pas bien comprendre tous les tenants et les aboutissants de ce récit si complexe, que ce soit au niveau des événements que nous suivons, que de l'apparition et de l'évolution de la Crue où des énigmes subsistent. C’est vraiment dommage car il y avait un tel potentiel !

Si ce côté-là m’a un peu frustrée, j’ai eu le même sentiment avec les personnages. S’ils sont charismatiques et l’un des points forts du livre, j’ai trouvé que leur psychologie était peu développée. Du coup, leurs réactions paraissent parfois étranges voire disproportionnées et il est bien compliqué de réussir à les cerner et à bien se les représenter. C’est valable aussi pour leurs origines, leurs pouvoirs, leurs entités, qui restent, somme toute, assez flous, nous empêchant de nous attacher réellement à eux.

Donc oui, ce roman se lit d’une traite et très rapidement, ce qui nous permet de passer un bon moment de lecture, mais j’en attendais davantage à la vue de la qualité des idées présentées. Cela ne m’empêchera pas de découvrir les autres romans de l’auteur, bien au contraire, afin de voir comment sa plume a évolué avec le temps.

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En bref, c'est un livre de fantasy qui se lit vite et qui présente un univers complexe et passionnant mais pas assez développé. Il vaut malgré tout le détour car l’histoire est excellente et sort des récits plus classiques.
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L'écume du voyageur

13/3/2016

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Auteur: Jean-Bernard Lemal

Editions: IS Edition, 2015

Nombre de pages: 418

Quatrième de couverture:
Paris. De retour d’un reportage sur la libération de Nelson Mandela, Markus Lanier, reporter, décide de se changer les idées dans une vente aux enchères à Sotheby’s. Pris au jeu, il enchérit et acquiert un lot d’albums ainsi que du vin ayant appartenu à une certaine Jeanne Mayeux.
Au sortir de l’hôtel des ventes, il est abordé par Georges Williams, un Sud-Africain qui souhaite lui racheter ses albums et le menace devant son refus. Intrigué, Markus plonge à corps perdu dans l'étude des albums.
Il y découvre, rédigés à l’encre sympathique, les destins croisés de Hans, un Allemand recruté à vingt ans par le tout récent FBI, et de Ester, juive de Palestine, envoyée dans un pensionnat suisse en 1925 pour servir la cause sioniste.
En filigrane, Markus apprend l'existence d'une mystérieuse « écume du voyageur », qui le poussera à enquêter aux quatre coins du monde...

Remerciements:
Je tiens à remercier chaleureusement 
IS Edition de m'avoir permis de découvrir ce roman passionnant.

Avis:
J'avais déjà beaucoup aimé "Wally Jazz", l'autre roman de l'auteur paru chez IS Edition, et du coup j'avais hâte de découvrir celui-ci, surtout qu'il se passe durant une période historique qui me passionne. Comme pour le premier ouvrage, j'ai été totalement sous le charme! Il faut dire que l'auteur a un style incroyable, qu'il nous emporte dans cette histoire avec délice. Le texte est fluide, les mots sont justes, et c'est un peu comme si le film de la vie de nos personnages se déroulait devant nos yeux. Difficile du coup de poser le roman avant de l'avoir terminé.

Comme Markus qui nous plonge dans la vie de Hans et Ester, j'ai eu la sensation qu'ils entraient dans ma vie, qu'ils devenaient des amis, des proches, et que je devais les aider. L'envie de les rencontrer est devenue de plus en plus forte au fil de pages et je me suis attachée totalement à ce couple. Témoins de notre histoire, ils nous emmènent sur des chemins dangereux, dans un récit d'espionnage palpitant et inquiétant.

​Markus se lance un peu tête baissée dans cette enquête malgré les menaces, mais son intérêt est compréhensible vu qu'à la base il est quand même journaliste. Mais arrivera-t-il à dénouer cette intrigue tellement compliquée? Le fera-t-il au péril de sa vie? Tant de questions qui trouveront leur réponse au terme d'une plongée dans l'Histoire qui vous marquera et que vous aurez l'impression de vivre vous-mêmes, comme si vous étiez à la place de Markus voire même de Hans ou Ester, et c'est là toute la qualité du style impeccable et envoûtant de l'auteur.

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En bref, nouveau roman et nouvelle plongée dans l'Histoire plus que convaincante! Je vous conseille vraiment les écrits de l'auteur car il nous emmène totalement dans ses récits et surtout, ses personnages deviennent des proches ce qui rend les romans d'autant plus passionnants à suivre.
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Le jour où...

8/3/2016

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Auteur: Paul Beorn

Editions: Castelmore, 2014

Nombre de pages: 415

Quatrième de couverture:
Tous les adultes se sont endormis... que la fête commence ! Pendant une journée que les enfants baptisent « le jour du marchand de sable », tous les adultes sombrent les uns après les autres dans un mystérieux coma... Enfants et adolescents se retrouvent livrés à eux-mêmes. Dans une petite ville, Léo et Marie, deux lycéens de seize ans, rassemblent autour d'eux quelques amis pour vivre ensemble dans un vieil immeuble. Mais des gangs profitent de la situation, s'accaparent les réserves de nourriture et deviennent de plus en plus violents. La bande de Léo doit apprendre à se battre pour défendre leur liberté quand d'autres voudraient imposer la loi du plus fort. Léo et sa bande parviendront-ils à survivre jusqu'au réveil des adultes ? Et si les adultes ne se réveillaient jamais ?

Avis:
​J’ai été rapidement attirée par ce livre aux Imaginales l’année passée, tant par la couverture que par le titre super accrocheur. Un peu hésitante au premier abord car je craignais qu’il soit « trop » jeunesse, j'ai fini par me lancer dans l’aventure et là je peux vous dire qu’il était tout le contraire que ce à quoi je m’attendais… Et que je n’ai pas forcément adhéré à ce qui m’a été proposé… Dommage mais je suis passée à côté de ce roman.

Tout d’abord, ce qui ressort très rapidement, c’est que ce roman n’est pas à mettre entre toutes les mains ! Ne vous fiez pas au fait que les héros soient des enfants, nous sommes dans un monde complètement trash avec des enfants qui n’en sont plus et qui se comportent en tous points comme les adultes en temps de guerre, avec toutes les déviances que cela implique… Et c’est là que le bas blesse pour moi ! J’imagine que l’auteur a volontairement essayé de choquer et d’amener une réflexion, mais pour moi c’est allé trop loin, cela devenait insoutenable voire malsain d’imaginer des enfants se comporter de la sorte.

Pourtant je sais bien que les faits qu’il présente n’ont rien d’inattendu et je peux bien imaginer que cela pourrait se produire… Seulement je dois admettre que je ne m’attendais pas à cela dans ce livre et que du coup je n’ai pas apprécié ce côté du roman. Bien sûr le parallèle avec les jeux vidéos ultra-violents auxquels les jeunes jouent est très vite fait et cela nous pousse à nous interroger sur l’éducation et sur les déviances de notre société, et il est vrai que pour cela, ce livre est une pépite. Comme vous le voyez mon ressenti balance quand même pas mal…

Ce qui n’a pas aidé, c’est que je ne me suis pas attachée aux enfants que nous suivons. Déjà par les scènes qu’ils vivent, mais surtout par leur façon de se comporter et de parler qui est loin de celles de jeunes de leur âge… Par moment, j’avais même l’impression de suivre des adultes, pour me reprendre la réalité en pleine face juste après. D’ailleurs pour des enfants, ils ont des connaissances dans certains domaines qui sont quand même assez hallucinantes…

L’autre élément que j’ai trouvé vraiment dommage, c’est la non exploitation de ce virus qui endort les adultes. Finalement il n’est qu’un prétexte à suivre des enfants s’entretuer et essayer de survivre dans un monde où ils sont livrés à eux-mêmes, avec toutes les réactions différenciées que cela suscite... Du coup, j’ai eu de la peine à entrevoir le sens de ce virus une fois le roman terminé et je dois admettre que je suis un peu frustrée. Ce manque de développement fait que l’idée n’est à mon goût pas pleinement aboutie et qu’il me manque certaines cartes pour appréhender toute l’histoire. C’est un peu un arrêt sur image sur l’après virus, avec des causes et des conséquences qui sont survolées et expliquées à la va vite, et une conclusion tout aussi hallucinante et expédiée en quelques lignes…

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En bref, c’est un livre qui peut être choquant et qui n’est surtout pas à mettre entre toutes les mains ! Je ressors un peu mitigée de cette lecture qui n’aura pas su m’emporter ni par son récit dérangeant, ni par les personnages auxquels je ne me suis pas attachée. Toutefois, je pense qu’il peut valoir la peine d'être découvert, car au-delà de tout cela il amène des réflexions intéressantes sur notre société et ses dérives.
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Level 26, tome 1

5/3/2016

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Auteur: Anthony E. Zuiker

Editions: J'ai Lu, 2011

Nombre de pages: 441

Quatrième de couverture:
Les policiers du monde entier répartissent les criminels sur une échelle de 1 à 25, selon leur dangerosité. Un tueur échappe à cette classification. Cruel à l'extrême, insaisissable, sévissant sur tous les continents, il ne connaît aucune limite ni aucun mode opératoire de prédilection : c'est le niveau 26. Un seul homme peut l'arrêter. Il s'appelle Steve Dark, et depuis que ce monstre a massacré sa famille, il s'est juré de cesser de traquer les psychopathes. Mais bientôt, il n'aura plus le choix.

Avis:
​Je dois admettre que je ne sais pas pourquoi j'ai laissé traîner cette série dans ma PAL... Dire qu'en plus je l'ai eue en cadeau et qu'elle était pile poil dans mes goûts de lecture... Des fois je me pose des questions sur moi-même... Enfin bref, le premier tome est enfin découvert et wouah quelle claque! Ce début de série est hallucinant, passionnant, déroutant, flippant, addictif, à tel point que j'ai failli enchaîner directement avec le tome 2! Mais histoire de souffler un peu et de prendre un peu de distance, je m'offre une petite pause avant.

​Dans l'univers du thriller, ce roman est une vraie pépite! Avis à tous les fans de psychopathes tarés et calculateurs à l'esprit aiguisé et aux sens acérés, ce livre est fait pour vous! Sqweegel est un des plus sombres qu'il m'aura été donné de croiser jusqu'à maintenant et je dois dire que si je ne flippe pas toujours, ici l'ambiance m'a glacée le sang. Cette course, qui ne laissera personne indemne, est menée de main de maître par notre tueur qui compte bien atteindre son objectif final. Quel est-il? A vous de le découvrir...

Du côté du chasseur, j'ai beaucoup aimé Dark même si, bien sûr, il paraît un peu pâle face à la place que prend Sqweegel. Nous retrouvons donc l'enquêteur cabossé par la vie, qui s'est remis difficilement de ses blessures et qui va replonger dans l'horreur alors qu'il pensait avoir laissé tout cela derrière lui. Il n'en reste pas moins très attachant, tout comme sa famille et ses collègues. J'ai adoré les personnages que nous rencontrons et je trouve qu'ils correspondent et servent parfaitement ce récit.

Le rythme du roman est soutenu et les pages se tournent à une vitesse incroyable. Ici point de temps morts et le récit se déroule comme un film d'action dont nous voulons absolument connaître la fin, malgré les scènes parfois glaçantes. Le style de l'auteur est fort et d'une belle maîtrise. Nous sentons rapidement sa qualité de conteur et ses compétences à présenter un récit policier qui tienne parfaitement bien la route.

Mais l'énorme point fort à mon goût et qui a rendu ce roman encore plus flippant pour moi, c'est le site internet dédié à cette série. Car pour que la plongée dans cet univers soit totale, l'auteur a endossé le rôle de réalisateur et nous a concocté des vidéos de certaines scènes du roman. A visionner en cours de lecture une fois arrivé à une image, ces scènes rendent le récit plus "réel" et Sqweegel prend vie devant nos yeux, ne le rendant que plus impressionnant et stressant à côtoyer, surtout quand il se met à parler... Si ces vidéos ne sont pas vraiment des "inédits" et surtout des mises en images des scènes lues, j'ai adoré ce lien livre-technologie et je les ai trouvées admirablement bien jouées. Une belle prolongation au roman qui ne rend cette série que plus addictive à suivre...

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En bref, j'ai adoré cette lecture et j'ai hâte de lire les tomes suivants! Et vous? Etes-vous prêts à entrer dans l'univers de Level 26? Un simple clique vous suffira... Mais oserez-vous faire face à l'un des pires tueurs de tous les temps?...
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