Editions: Pocket, 2011
Nombre de pages: 315
Quatrième de couverture:
Giacomo rencontre la fille du tramway un matin d'hiver, alors qu'il se rend dans sa petite imprimerie.
Pendant deux mois, il la croise tous les jours sur cette même ligne. Il ne lui parle pas, non, il n'ose pas. Un matin, elle lui propose un café. Giacomo exulte, mais cette euphorie est de courte durée car la jeune femme lui annonce qu'elle part s'installer à New York. Et son départ ne tarde pas à laisser un grand vide. N'y tenant plus, il décide de la rejoindre. Michela est sous le charme et pour que la magie continue d'opérer, elle lui propose un petit jeu, des fiançailles « à durée déterminée ».
Neuf jours, le temps du séjour de Giacomo, pendant lesquels ils seront libres de s'aimer, sans peur de l'engagement. Le soir du neuvième jour, ils se verront pour la dernière fois.
Il est des livres qu’on croise un peu par hasard au détour d’un rayon et qui nous attirent soit par leur titre, soit par leur couverture. Ce roman fait partie de ces découvertes. Parfois elles sont bonnes, d’autres fois non, dans ce cas précis, tout avait bien commencé mais ne s’est pas terminé comme je l’aurais souhaité. Pourtant, je vous le dis, il avait tout pour plaire…
Tout d’abord, ce qui m’a beaucoup plu, c’est que ce livre est écrit par un homme avec un personnage masculin au coeur de l’intrigue. Les romances sont tellement souvent décrites du point de vue de la femme, qu’amener un peu de nouveauté ne fait vraiment pas de mal. Cet aspect m’a enchanté surtout que Giacomo est un personnage attachant avec ses doutes et ses incertitudes. Finalement, il nous permet de voir que les questions et le manque de confiance en soi est valable pour les deux sexes, ce qui est rassurant en soi.
Son histoire avec Michela est adorable et fait rêver. Une rencontre dans le tramway, une attirance mutuelle, une envie de découvrir l’autre tout en ayant peur des conséquences, puis finalement la barrière qui tombe, le pas est franchi, mais la séparation se profile. Alors même qu’ils décident enfin de se parler et ne plus s’enfermer dans leur fantasme, Michela lui apprend qu’elle va partir s’installer à New York. Cette séparation sonnera le début d’un jeu à durée limitée auxquels ils vont participer et qui décidera de leur sort puisqu’après neuf jours tout s’arrêtera!
Franchement, il y a de quoi rêver non? Eh bien… pas vraiment…
Je n’ai pas été emportée comme je l’espérais et les petits papillons ont à peine gigoté une ou deux fois dans mon ventre, mais sans jamais prendre leur envole. Cela n’est pas dû aux personnages qui sont très attachants, mais bien au récit et à la façon dont il nous est servi. Il n’est pas envoûtant et peu prenant. Les passages entre les différentes scènes sont lents et ennuyeux, ce qui gâche à chaque fois notre plaisir et coupe le récit.
Pourtant il y avait de belles perles surtout lors des échanges entre Michela et Giacomo qui sont prenants, ou lorsqu’il discute avec sa meilleure amie qui fait partie de ces proches que l’on compte sur les doigts d’une main. Ces moments tout doux font que j’ai eu envie d’aller jusqu’au bout et de poursuivre ma lecture, mais ne suffisent pas pour que j’adhère vraiment à cette romance. Même la fin qui réhausse vraiment le reste, n’a pas réussit à modifier réellement mon ressenti.