Evasions Littéraires
  • Home
  • Romans
    • Classement par auteurs >
      • Auteurs - A
      • Auteurs - B
      • Auteurs - C
      • Auteurs - D
      • Auteurs - E
      • Auteurs - F
      • Auteurs - G
      • Auteurs - H
      • Auteurs - I
      • Auteurs - J
      • Auteurs - K
      • Auteurs - L
      • Auteurs - M
      • Auteurs - N
      • Auteurs - O
      • Auteurs - P/Q
      • Auteurs - R
      • Auteurs - S
      • Auteurs - T
      • Auteurs - U/V
      • Auteurs - W/X
      • Auteurs - Y/Z
  • Le coin des enfants
    • Du côté des jeux/applications
    • Du côté des livres
  • Livres théoriques
  • Mangas
    • Mangakas - A-M
    • Mangakas - N-Z
  • Pile à Lire
  • Challenges / RDV Littéraires
  • Partenariats
  • Sur le petit écran
  • Sur le grand écran
  • Au fil de mes évasions...
    • Irlande 2012
    • Las Vegas 2015
    • Californie 2015
    • New York 2016
    • Hjerkinn 2017
    • Ecosse 2017
    • Japon 2018
    • Estonie 2018
    • Croisière aux Caraïbes 2018
    • Tanzanie 2019
    • Croisières dans l'Océan Indien 2019
    • Egypte 2021
  • NihonBox / UmaiBox
  • Contact

Maître et Serviteur: NOuvelles et Récits

28/8/2016

0 Commentaires

 
Photo
Auteur: Léon Tolstoï

Editions: GF-Flammarion, 1999

Nombre de pages: 467

Quatrième de couverture: 
​Tous, tant que nous sommes, nous vivons mal, parce que notre civilisation repose sur l'exploitation insensée de la nature, sur l'injustice sociale, sur l'exaltation des traits les plus négatifs de l'homme moderne, sexualité sans frein, violence guerrière colorée en patriotisme, appétit illimité de biens matériels, de richesse et de pouvoir : voilà l'idée qui ne quitte guère Tolstoï de 1880 à 1910 et dont toutes ces nouvelles, très différentes en apparence, sont les illustrations.

Avis:
De nombreux auteurs russes ont bercé mon adolescence et m’ont fait découvrir un style littéraire qui me touchait beaucoup. Du coup, c’est toujours un plaisir d’avoir un de leurs romans entre les mains, surtout quand il s’agit de Tolstoï qui est un de mes auteurs préférés. Si parfois l’histoire avance assez peu, et qu’à la base c’est ce que je reproche souvent aux livres que je lis, cela ne me dérange pas du tout ici, car je suis sous la charme de la plume encore tellement actuelle de l’auteur.

Cette ouvrage-ci regroupe en fait plusieurs nouvelles, mettant toutes en avant le don de conteur de l’auteur. Si certaines touchent forcément plus que d’autres, soit par leur morale, soit par leur thème, elles ont toutes été plaisantes à lire et à découvrir. Très différentes, elles permettent de mettre en avant les différentes facettes du style de l’auteur et c’est un atout, surtout si nous souhaitons découvrir son style et ses œuvres.
​
J’ai particulièrement aimé « Le Diable » de part la conclusion du récit qui amène une réflexion très intéressante. Et c’est ça le point fort de ces nouvelles : malgré leur ancienneté, elles restent actuelles sous bien des aspects, nous permettant de nous retrouver dans le vécu des personnages et de réfléchir au thèmes traités.

Photo
​En bref, un classique russe est presque chaque fois pour moi un mets doux et raffiné à déguster. Je sais qu’ils ne plaisent pas à tout le monde, mais moi je suis totalement sous le charme.
0 Commentaires

Thérèse Raquin

25/7/2016

0 Commentaires

 
Photo
Auteur: Emile Zola

Editions: Pocket (Classiques), 2004

Nombre de pages: 287

Quatrième de couverture:
Thérèse Raquin est la fille d'une Algérienne et d'un capitaine français, Degans, posté en Algérie. Thérèse a deux ans ; son père la confie à sa soeur, Madame Raquin, qui habite en métropole. Elle a un fils, Camille, de santé fragile. Thérèse partage l'enfance et l'adolescence de Camille. Lorsque Thérèse a 18 ans, Madame Raquin marie les deux cousins. Camille souhaite aller vivre à Paris et travailler dans une grande administration. Madame Raquin trouve une boutique et un appartement au passage du Pont Neuf. Les femmes y ouvrent une mercerie tandis que Camille trouve un emploi dans l'administration du chemin de fer d'Orléans. Pour Thérèse commencent trois années de vie monotone, ponctuées tous les jeudis soir par la visite des mêmes invités : le vieux Michaud, commissaire de police retraité et ami de Madame Raquin, son fils Olivier, également dans la police, sa femme Suzanne et Grivet, collègue de Camille : Ils prennent le thé en jouant aux dominos. Thérèse déteste ces soirées.

Avis: 
Vous ne me verrez pas souvent vous parler des romans de cet auteur et pour cause: je crois qu'il n'est pas vraiment fait pour moi... J'ai souvent de la peine à arriver au bout de ses histoires et celle-ci, malgré son nombre restreint de pages, n'y a pas coupé. Pourtant, le récit est vraiment génial, empreint d'un certain humour noir bienvenu qui se déguste sans modération.

Mon gros souci ce sont les descriptions et les paragraphes à rallonge qui, à mon goût, alourdissent le texte qui avait tout pour captiver son lecteur. J'ai trouvé ce que j'attendais de l'histoire, car elle est sombre, glauque, empreinte d'une folie délectable et avec de nombreux rebondissements inattendus; ce qui est dommage, c'est que le style la rend peu fluide et ralentit le rythme de l'action, nous faisant par moment un peu ramer pour poursuivre notre lecture. Après, tout est une question de goût, car je suis sûre que ses mots et son style plairont à bien d'autres lecteurs.

Au niveau des personnages, leur évolution m'aura totalement surprise et j'ai adoré ce que l'auteur nous propose. Leur plongée dans la folie rend le récit passionnant et nous fait voir des facettes inattendues de nos personnages. Il n'y a pas à dire la psychologie des personnages est le gros point fort de ce petit roman. C'est ce qui en fait une bonne découverte malgré le style qui ne m'a pas convenu.

Photo
En bref, je reste réfractaire au style de l'auteur, mais l'histoire a su m'emporter malgré tout et me prendre totalement par surprise.
0 Commentaires

Les Burgraves

25/7/2016

0 Commentaires

 
Photo
Auteur: Victor Hugo

Editions: GF-Flammarion, 1985

Nombre de pages: 186

Quatrième de couverture:
Au Moyen Age, dans le burg de Heppenheff, sur le Rhin, des vassaux arrogants ont usurpé le pouvoir du burgrave Job, centenaire sage et bon, et font régner la tyrannie sur la contrée. Les victimes de ce despotisme emprisonnées au fond des souterrains du château, gardent l'espoir que l'empereur Frédéric Barberousse, pourtant donné pour mort, viendra les délivrer... Dans cette pièce empreinte d'un idéal de fraternité, Victor Hugo aspirait à faire " briser la fatalité par la providence, l'esclave par l'empereur, la haine par le pardon " (Préface). Mêlant aux personnages historiques les spectres des légendes rhénanes, des patriarches de la Bible et des mythiques Titans, il a avant tout créé avec Les Burgraves (1843) un drame romantique grandiose, traversé par un souffle lyrique hors du commun.

Avis:
Mon amour pour les écrits de Victor Hugo remonte à très loin. Pour moi, il est l'auteur classique que je lis les yeux fermés, chaque fois impatiente de plonger dans un autre de ses romans. Rarement déçue par ce qu'il peut proposer, chaque lecture est un régal et m'emporte tant par la magie des mots que de celle de ses récits dans des univers passionnants.

Avec cette pièce de théâtre, ce qui m'a frappée immédiatement c'est la musicalité des mots et des vers. Wouah quel bonheur, mais quel délice! Cette pièce se déguste et demande à être lue à haute voix, afin de ne pas seulement lire le texte, mais de l'écouter, de s'en imprégner profondément. Voilà la force de cette oeuvre, car l'histoire en elle-même bien que sympathique ne laissera pas un souvenir impérissable. 

Les personnages sont intéressants à découvrir surtout que peu d'entre eux sont ce qu'ils prétendent être... Aussi nous allons de découvertes en découvertes, pour atteindre un final inattendu mais beaucoup trop rapide et peut-être un peu facile... Donc oui l'histoire est intéressante à lire, mais elle avance trop vite et nous n'avons pas le temps de nous dire "J'aimerais en apprendre plus", que c'est déjà terminé. C'est un peu dommage, mais les vers sont empreints d'un lyrisme tellement fort, que nous finissons par oublier totalement ce qui nous est conté pour se laisser bercer...

Photo
En bref, rien que pour la musicalité des vers de cette pièce de théâtre, je ne peux que vous pousser à la découvrir et à vous laisser emporter dans ce tourbillon sonore.
0 Commentaires

Lettre d'une inconnue

16/6/2016

0 Commentaires

 
Photo
Auteur: Stefan Zweig

Editions: Numeriklivres, 2013

Format: ePub

Quatrième de couverture:
Un amour total, passionnel, désintéressé, tapi dans l'ombre, n'attendant rien en retour que de pouvoir le confesser. Une blessure vive, la perte d'un enfant, symbole de cet amour que le temps n'a su effacer ni entamer. Une déclaration fanatique, fiévreuse, pleine de tendresse et de folie. La voix d'une femme qui se meurt doucement, sans s'apitoyer sur elle-même, tout entière tournée vers celui qu'elle admire plus que tout. Avec Lettre d'une inconnue Stefan Zweig pousse plus loin encore l'analyse du sentiment amoureux et de ses ravages, en nous offrant un cri déchirant d'une profonde humanité. Ici nulle confusion des sentiments : la passion est absolue, sans concession, si pure qu'elle touche au sublime.

Avis:
Après ma première découverte fructueuse de l’auteur avec « Le Joueur d’échecs », je n’ai pas résisté à enchaîner immédiatement avec un autre de ses romans, impatiente de le retrouver dans une autre histoire et de me faire un second avis sur son style. Là ce fut tout bonnement le jackpot ! Ce roman épistolaire est à mon goût une belle pépite. L’auteur réussit à nous emporter du début à la fin et même si dès le départ nous savons ce qu’il en est, nous ne pouvons nous empêcher d’espérer qu’au fil des pages, la fin change comme par magie.

J’ai été très touchée par cette femme qui écrit cette dernière lettre à l’amour de sa vie. Un amour à sens unique, dont la personne concernée n’aura jamais su ni l’ampleur ni la force. Cette femme aura accepté toutes les douleurs, tous les sacrifices pour garder son amour vivant et avoir droit à quelques heures de bonheur. Cela peut paraître stupide et pourtant... N’est-ce pas là le vrai amour avec toute sa force, toute sa sincérité, tout son drame ?

C’est sa vie qu’elle raconte, tout en pudeur, tout en secret, cachant même son nom mais avouant enfin ses sentiments sans détour. L’histoire est forte, triste, déroutante, énervante même, mais finalement tellement belle et touchante. Cette femme a réveillé la part romantique qui sommeille en moi et que j’avais un peu oubliée… D’autant plus avec le côté sens unique de cette histoire qui est tellement réaliste et dans lequel je me suis totalement retrouvée.

Photo
En bref, c’est une histoire qui se termine sans avoir réellement commencé, une histoire qui marque et qui nous laisse en arrière goût amer et pourtant, c’est une histoire magnifique que nous aurions presque envie de vivre… Ne dit-on pas souvent qu’on ne rencontre qu’une fois l’Amour avec un grand A ?
0 Commentaires

Le Joueur d'échecs

16/6/2016

2 Commentaires

 
Photo
Auteur: Stefan Zweig

Editions: Numeriklivres (Les grands classiques en numériques), 2013

Format: ePub

Quatrième de couverture:
Prisonnier des nazis, Monsieur B., en dérobant un manuel d'échecs, a pu, à travers ce qui est devenu littéralement une folle passion, découvrir le moyen d'échapper à ses bourreaux. Libéré, il se retrouve plus tard sur un bateau où il est amené à disputer une ultime partie contre le champion Czentovic. Une partie à la fois envoûtante et dérisoire... Quand ce texte paraît à Stockholm en 1943, Stefan Zweig, désespéré par la montée et les victoires du nazisme, s'est donné la mort l'année précédente au Brésil, en compagnie de sa femme. La catastrophe des années quarante lui apparaissait comme la négation de tout son travail d'homme et d'écrivain. Le joueur d'échecs est une confession à peine déguisée de cette désespérance.

Avis:
​Cela faisait un bon moment que j’avais envie de découvrir cet auteur et ce n’était pas faute d’avoir certains de ses ouvrages dans ma PAL… Mais voilà, avoir une liste trop longue de livres en attente, fait que parfois nous mettons beaucoup de temps avant de découvrir certains auteurs. Si tout ne m’a pas complètement emportée dans ce petit ouvrage, j’ai découvert une plume qui me plaît vraiment et j’ai été très surprise par l’histoire qui nous est proposée.

Disons-le clairement : moi et les échecs ce n’est pas l’amour fou ! Je n’ai jamais réellement accroché à ce jeu dont je peine à cerner toutes les particularités et pour lequel mes problèmes de prise en compte de toutes les données et d’anticipation ressortent un peu trop à mon goût. Donc oui, je n’y joue que très très exceptionnellement. Du coup, j’ai forcément eu un peu de peine avec toutes les discussions tournant autour des parties d’échecs.

Malgré tout, cela n’enlève rien à la qualité de l’histoire, car heureusement, l’auteur ne nous parle pas que de ça. Nous allons découvrir des personnages très différents et aux histoires sombres et parfois inattendues, principalement avec l’un des protagonistes clés de ce récit qui a vécu des moments plus que difficiles durant la guerre. Son passé ne peut que nous faire frémir et amène une profondeur inattendue et bienvenue à l’histoire, sans compter qu’il va transformer la fin en un bouquet final fascinant et déroutant que j’ai adoré !
​
Oui la fin est géniale et effrayante, mais elle prête aussi à sourire car elle met en évidence les défaillances de notre cher cerveau humain. Nous pensons toujours être plus forts que tout et pourtant… Si la conclusion est un peu rapide et peut-être un peu simpliste par rapport aux éléments qui nous ont été amenés plus tôt dans l’histoire, cela n’en reste pas moins une excellente lecture qui vaut le détour (surtout qu’avec son petit nombre de pages elle se lit très vite).

Photo
En bref, j’ai découvert un auteur dont la plume me plait énormément et qui réussit, jusqu’à la toute fin, à nous cacher une partie de ce qu’il nous réserve et à nous prendre par surprise. Quel régal !
2 Commentaires

Le portrait de Dorian Gray

29/5/2016

2 Commentaires

 
Photo
Auteur: Oscar Wilde

Editions: Pocket (Classiques), 2009

Nombre de pages: 340

Quatrième de couverture:
- Ainsi tu crois qu'il y a seulement Dieu qui voit les âmes, Basil ? Ecarte le rideau et tu verras la mienne. Il avait, prononcé ces mots d'une voix dure et cruelle. - Tu es fou, Dorian, ou tu joues, murmura Hallward en fronçant les sourcils. - Tu ne veux pas ? Alors, je vais le faire moi-même, dit le jeune homme qui arracha le rideau de sa tringle et le jeta par terre. Une exclamation d'horreur s'échappa des lèvres du peintre lorsqu'il vit dans la faible lumière le visage hideux qui lui souriait sur la toile. Il y avait quelque chose dans son expression qui le remplit de dégoût et de répugnance. Grands dieux ! C'était le visage de Dorian Gray qu'il regardait ! L'horreur, quelle qu'elle fût, n'avait pas encore entièrement ravagé sa stupéfiante beauté. Il restait encore des reflets d'or dans la chevelure qui s'éclaircissait et un peu de rouge sur la bouche sensuelle. Les yeux bouffis avaient gardé quelque chose de la beauté de leur bleu. Le contour des narines et le modelé du cou n'avaient pas encore perdu complètement la noblesse de leurs courbes. C'était bien Dorian. Mais qui avait peint ce tableau ? Il lui semblait reconnaître son coup de pinceau. Quant au cadre, il était de lui. C'était une idée monstrueuse et pourtant il eut peur. Il prit la chandelle allumée et la tint devant le portrait, Son nom figurait dans le coin gauche, tracé en longues lettres d'un vermillon brillant.

Lecture commune:
​Avec Koko cela va de soi :D

Avis:
Après « Le Portrait du Mal » de Graham Masterton, j’avais décidé que je devais rapidement sortir ce roman de ma PAL afin de pouvoir comparer les deux œuvres et voire jusqu’à quel point le Maître de l’horreur s’était inspiré de ce classique. Ni une ni deux, nous voilà lancées avec ma partenaire de LC dans cette lecture qui s’est avérée intéressante, surprenante, bien qu’un peu longue par moment pour  moi (oui oui je me plains souvent de longueurs dans les romans…).

Dorian m’a prise totalement au dépourvu, car si je ne connaissais que très vaguement cette histoire, j’avais en tête un jeune homme beaucoup plus âgé et pas un adolescent. Du coup, le début du roman m’a déroutée et j’avais de la peine à imaginer comment l’histoire allait se dérouler. Mais au fur et à mesure, j’ai commencé à voir les autres faces de ce "charmant" garçon et là, le récit a pris une autre ampleur, devenant plus sombre, plus inquiétant et plus passionnant.

Dès le départ la différence entre les deux romans est flagrante et j’en ai été ravie. Le seul point commun concerne finalement les tableaux, ensuite les deux auteurs ont pris des chemins très différents pour le plaisir des lecteurs. Ici le seul vrai reproche que je pourrais faire, c’est que le récit tire un peu en longueurs par moment et que les réflexions des personnages sur un peu tout et rien, prennent parfois trop de place, empêchant le récit de totalement se développer. Pourtant, le style de l’auteur est excellent et permet de se plonger dans son univers et dans les réflexions qu’il nous propose.

C’est ce qui a fait qu’au final, j’ai apprécié ce roman et que je me suis quand même un peu attachée aux personnages, même à Dorian, même si j’ai eu envie de le frapper de nombreuses fois. La critique exposée ici est intéressante et nous fait réfléchir sur notre quotidien, mais aussi sur notre société, qui somme toute, ressemble encore beaucoup à celle-ci mine de rien… Ce qui, en soi, est assez terrifiant quand on y pense…

Photo
En bref, si clairement il ne plaira pas à tout le monde, je trouve qu’il vaut la peine de le lire au moins une fois, ne serait-ce que pour découvrir le style de l’auteur ou son coup de maître d’oser présenter un personnage comme Dorian.
2 Commentaires

Candide

22/2/2016

0 Commentaires

 
Photo
Auteur: Voltaire

Editions: Pocket, 2004

Nombre de pages: 154

Quatrième de couverture: 
Quand Candide est chassé du paradis terrestre à coups de pied dans le derrière, il ne sait pas encore quelles aventures l'attendent...
La guerre, l'Inquisition. le crime, il va tout connaître et se confronter au Mal pour retrouver celle qu'il aime.

Avis :
Je dois admettre que je ne me suis jamais trop intéressée à cet auteur jusque-là. Au lycée j’ai dû lire Zadig, mais je n’en ai pas gardé un souvenir impérissable, aussi sans savoir pourquoi je ne suis jamais retournée vers ses écrits. C’est un peu par hasard que j’ai acheté deux de ses ouvrages il y a quelques années, dans une envie de lire un peu des classiques et de parfaire ma culture. Mais un peu par crainte de ne pas apprécier, j’aurai mis bien du temps avant de me lancer. Et là je dois avouer que je m’en veux car je me suis vraiment régalée !

Candide est un personnage haut en couleurs et qui vaut vraiment le détour. A travers ses expériences et ses yeux, c’est une critique acerbe et dithyrambique de notre société et de nos mœurs que nous offre l’auteur. Si cela nous faire sourire voire rire, il faut admettre que même si c'est peut-être un peu caricaturé par moment, cela n’en reste pas moins la triste réalité de l’être humain qui malgré les siècles reste pareil à lui-même…

C’est bien ce côté-là qui est le plus inquiétant, car j'ai eu la sensation de retrouver pleinement notre monde actuel dans les critiques présentées et évoquées malgré le temps qui s’est écoulé. Ce conte est donc toujours d’actualité et cela ne le rend que plus intéressant à lire et à découvrir. C’est avec curiosité que je rencontrerai les autres personnages créés par l’auteur, car je dois dire qu’il sait nous emporter, nous donner envie d’en apprendre davantage et surtout nous les rendre attachants voire proches de nous. Si les mésaventures vécues par Candide sont loin d’être habituelles, cela ne rend le récit que plus intéressant et plus passionnant à suivre dans sa critique de l’être humain et de ses comportements.

Photo
En bref, ce conte fut une magnifique découverte pour moi et je l’ai dévoré. Aussitôt commencé, aussitôt terminé pourrait-on dire ! Un classique que je conseille très fortement car l’auteur a un style passionnant et qui sait titiller, de quoi nous faire passer un excellent moment réflexif. 
0 Commentaires

La symphonie pastorale

22/11/2015

0 Commentaires

 
Photo
Auteur: André Gide

Editions: Folio, 1993

Nombre de pages: 150

Quatrième de couverture:
- Il ne faut pas chercher à m'en faire accroire, voyez-vous. D'abord parce que ça serait très lâche de chercher à tromper une aveugle... Et puis parce que ça ne prendrait pas, ajouta-t-elle en riant. Dites-moi, pasteur, vous n'êtes pas malheureux, n'est-ce pas ? 
Je portai sa main à mes lèvres, comme pour lui faire sentir sans le lui avouer que partie de mon bonheur venait d'elle, tout en répondant :
- Non, Gertrude, non, je ne suis pas malheureux. Comment serais-je malheureux ?

Avis:
Ce livre est une relecture pour un challenge. Comme je l'ai lu il y a de nombreuses années, je ne me rappelais plus trop de l'histoire, ni de son déroulement, aussi c'est avec plaisir que je l'ai redécouvert. Si le style de l'auteur me plaît toujours autant, j'ai eu plus de peine avec certains éléments du récit, n'adhérant pas complètement aux propos tenus.
​
C'est l'histoire particulière d'un pasteur qui prend sous son aile une jeune aveugle qui nous est contée. Bien décidé à l'instruire et à l'orienter sur le chemin de la vie et de la foi, il consacre beaucoup de son temps à cette jeune fille qui se transforme de plus en plus en une obsession ingérable, au détriment de sa propre famille et principalement de sa femme...

C'est la descente aux enfers d'un homme de foi, la rencontre avec l'amour interdit, l'abnégation pour un être autre que Dieu, que l'auteur nous dépeint. Voilà justement l'élément pour lequel j'ai eu un peu plus de peine. Finalement la religion prend beaucoup de place dans ce texte, presque un peu trop à mon goût... Mais bon cela n'enlève rien au charme de cette histoire, au côté sombre de la fin et à la chute du pasteur.

L'auteur nous sert un récit envoûtant, avec des mots justes, simples, forts et troublants. Si Gertrude nous touche fortement, l'impact qu'elle a sur la famille du pasteur ne nous laisse pas de marbre pour autant... J'ai été surprise par la fin du récit qui nous prend au dépourvu et qui n'était pas prévisible. J'ai aimé ce parti pris de l'auteur, même si cela ressemble un peu à une punition (divine? Allez savoir...). Si le texte reste un peu court et donc finalement peu développé, aller droit au but n'est pas un mal non plus.

Photo
En bref, j'ai aimé cette histoire même si j'ai eu un peu de peine avec la place importante que prend la religion dans le récit. Mais ce côté-là rend la fin d'autant plus ironique et réflexive...
0 Commentaires

La ferme des animaux

20/11/2015

2 Commentaires

 
Photo
Auteur: George Orwell

Editions: Folio, 2008

Nombre de pages: 151

Quatrième de couverture:
Un beau jour, dans une ferme anglaise, les animaux décident de prendre le contrôle et chassent leur propriétaire. Les cochons dirigent la ferme comme une mini société et bientôt des lois sont établies proscrivant de près ou de loin tout ce qui pourrait ressembler ou faire agir les animaux comme des humains. De fil en aiguille, ce microcosme évolue jusqu'à ce qu'on puisse lire parmi les commandements : " Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d'autres. "
Le parallèle avec l'URSS est inévitable quand on lit cette fable animalière. A travers cette société, c'est une véritable critique du totalitarisme d'état que développe Orwell.

Avis:
Allez savoir pourquoi, alors que j'ai croisé très souvent ce classique, je ne l'avais jamais ouvert. Pourquoi? Bonne question... Peut-être justement parce que c'est un classique et que j'ai parfois quelques difficultés avec les livres appartenant à cette catégorie. Ce qui m'a impressionnée c'est que ce livre est toujours entièrement d'actualité alors qu'il date de bien des années... J'aurais même envie de dire qu'il devrait être une lecture obligatoire tellement il permet de réfléchir sur la société et sur l'être humain en général.

La symbolique des animaux qui prennent le pouvoir m'a beaucoup plu. Je trouve même que l'auteur marque d'autant plus son lecteur que s'il avait choisi de rester simplement avec des êtres humains. Nous retrouvons sans problème les liens avec des caractères et comportements humains, à tel point que cela fait sourire et nous donne envie de lire le roman d'une traite. Sourire? Oui mais... Très rapidement nous rions jaune voire plus du tout car nous comprenons où l'auteur veut nous emmener et cela nous fait frémir. 

Frémir car comment ne pas être terrifié quand en quête de liberté et de vie meilleure, des êtres plongent dans une vie encore pire qu'avant, une vie faite d'esclavagisme et de maltraitance? Comment ne pas pleurer face aux ordres suivis sans se poser de questions, face à l'endoctrinement et les manipulations des cochons qui ne font qu'augmenter pour leur propre profit face à la vie des autres? Comment ne pas frémir face à cette société qui est exactement la nôtre et qui, malgré les années, n'a pas évolué plus que cela... Celui qui sait manipuler et endoctriner reste encore et toujours celui qui sort son épingle du jeu face aux plus faibles qui suivent et adulent sans se poser de questions ou tout du moins, sans réagir.

Ce texte a toujours été d'actualité car l'être humain est ce qu'il est et ne changera pas (empirera même j'aurais envie de dire), mais d'autant plus suite aux événements qui se sont déroulés et se déroulent toujours près de chez nous et dont tout le monde parle. Il se trouve que je l'ai commencé alors que tout débutait, sans savoir ce qui se passait et je dois dire que le clin d'oeil est assez effrayant pour être évoqué...

Photo
En bref, cette lecture est forte et amène une réflexion passionnante sur notre société et sur les gens qui la dirigent. Si les idées de changement sont souvent bonnes, leur mise en route effective, elle, n'est pas toujours aussi bénéfique car certaines personnes chercheront toujours le profit au détriment des autres.
2 Commentaires

Fables, Livres I à VI

30/6/2015

0 Commentaires

 
Photo
Auteur: Jean de La Fontaine

Editions: Pocket, 2009

Nombre de pages: 186

Quatrième de couverture:
Une tortue, un corbeau, un lièvre, une fourmi, un lion, et même un pot au lait : autant de figures familières qui peuplent, parmi tant d'autres, notre imaginaire, resurgissent régulièrement, et que nous devons toutes au fabuleux talent de Monsieur de La Fontaine. Il est le prince des poètes, lui qui a su transformer une tradition un peu rigide, celle de la fable, en un art exceptionnel, qui charme l'oreille tout en réjouissant l'esprit, réveille les bois, anime les animaux et parvient à toucher tous les hommes. Moralité : on aurait tort de ne pas se replonger dans la lecture des Fables, qui ravissent les enfants et enchantent les adultes ! Leur pertinence impertinente est sans doute à l'origine de leur succès ininterrompu : qu'on les récite, comme à l'école, qu'on se les répète pour soi seulement ou qu'on se les "mette en bouche", comme le fit avec un bonheur évident le comédien Fabrice Luchini, on ne résiste pas au petit plaisir d'une fable. --Karla Manuele

Avis:
Depuis quelques temps j'ai décidé de sortir les classiques qui dormaient dans ma PAL depuis des lustres... Celui-ci faisait partie de cette catégorie, alors j'ai décidé de le tenter, en étant moyennement motivée, car j'avais peur de m'ennuyer et/ou de me lasser à force de lire des fables. Si toutes ne m'ont pas plu au même niveau (et c'est un peu normal), globalement j'ai beaucoup apprécié cette lecture et j'ai même réussi à enchaîner de nombreuses fables à la suite sans éprouver de lassitude.

Pour dire l'ancienneté de ces écrits, je suis épatées par le fait qu'ils soient encore et toujours d'actualité. L'auteur a su tellement bien cerner la nature humaine et cela en devient même un peu triste de voir que les travers de l'homme sont encore bien présents voire de pire en pire. J'ai adoré le fait que la plupart des textes mettent en avant des animaux qui symbolisent bien les différents caractères ou propos que l'auteur souhaitait mettre en avant.

Je suis vraiment heureuse d'avoir lu ce recueil et je trouve que tous les lecteurs devraient découvrir ces fables ou du moins une bonne partie d'entre elles. C'est le genre de texte intemporel qui arrivera toujours à avoir un lien avec la réalité, quelles que soient les époques. Les morales nous font réfléchir, les éléments soulevés aussi, de quoi nous pousser plus loin que le simple petit sourire face aux comportements critiqués.

Photo
En bref, j'ai beaucoup aimé ma plongée dans l'univers de La Fontaine et je suis ravie d'avoir fait le voyage.
0 Commentaires
<<Page précédente
    Lien Instagram

    Appréciations

    Photo
    Coup de coeur (9.5-10/10)
    Photo
    Excellent (8-9/10)
    Photo
    Sympathique (6-7/10)
    Photo
    Mitigé (4-5/10)
    Photo
    Déception (1-3/10)

    Catégories

    Tous
    Album
    Anthologie
    Autobiographie
    Aventure
    BD
    Beau Livre
    Biographie
    Chick Lit
    Classique
    Conte
    Contemporaine
    Coup De Coeur
    Déception
    Drame
    Dystopie
    Epistolaire
    Essai
    Excellent
    Fantastique
    Fantasy
    Historique
    Horreur
    Humoristique
    Interactif
    Jeunesse
    Livres-jeux
    Mitigé
    Nouvelle
    Partenariats
    Philosophie
    Poésie
    Policier / Thriller
    Pratique
    Psychologie
    Romance
    Romance Paranormale
    Science Fiction
    Service Presse
    Sympathique
    Témoignage
    Théâtre
    Thriller
    Urban Fantasy
    Western
    Young Adult

    Archives

    Mars 2023
    Février 2023
    Janvier 2023
    Décembre 2022
    Novembre 2022
    Octobre 2022
    Septembre 2022
    Août 2022
    Juillet 2022
    Juin 2022
    Mai 2022
    Avril 2022
    Mars 2022
    Février 2022
    Janvier 2022
    Décembre 2021
    Novembre 2021
    Octobre 2021
    Septembre 2021
    Août 2021
    Juillet 2021
    Juin 2021
    Mai 2021
    Avril 2021
    Mars 2021
    Février 2021
    Janvier 2021
    Décembre 2020
    Novembre 2020
    Octobre 2020
    Septembre 2020
    Août 2020
    Juillet 2020
    Juin 2020
    Mai 2020
    Avril 2020
    Mars 2020
    Février 2020
    Janvier 2020
    Décembre 2019
    Novembre 2019
    Octobre 2019
    Septembre 2019
    Août 2019
    Juillet 2019
    Juin 2019
    Mai 2019
    Avril 2019
    Mars 2019
    Février 2019
    Janvier 2019
    Décembre 2018
    Novembre 2018
    Octobre 2018
    Septembre 2018
    Août 2018
    Juillet 2018
    Juin 2018
    Mai 2018
    Avril 2018
    Mars 2018
    Février 2018
    Janvier 2018
    Décembre 2017
    Novembre 2017
    Octobre 2017
    Septembre 2017
    Août 2017
    Juillet 2017
    Juin 2017
    Mai 2017
    Avril 2017
    Mars 2017
    Février 2017
    Janvier 2017
    Décembre 2016
    Novembre 2016
    Octobre 2016
    Septembre 2016
    Août 2016
    Juillet 2016
    Juin 2016
    Mai 2016
    Avril 2016
    Mars 2016
    Février 2016
    Janvier 2016
    Décembre 2015
    Novembre 2015
    Octobre 2015
    Septembre 2015
    Août 2015
    Juillet 2015
    Juin 2015
    Mai 2015
    Avril 2015
    Mars 2015
    Février 2015
    Janvier 2015
    Décembre 2014
    Novembre 2014
    Octobre 2014
    Septembre 2014
    Août 2014
    Juillet 2014
    Juin 2014
    Mai 2014
    Avril 2014
    Mars 2014
    Février 2014
    Janvier 2014
    Décembre 2013
    Novembre 2013
    Octobre 2013
    Septembre 2013
    Août 2013
    Juillet 2013
    Juin 2013
    Mai 2013
    Avril 2013
    Mars 2013
    Février 2013
    Janvier 2013
    Décembre 2012
    Novembre 2012
    Octobre 2012

    Pour me contacter

Envoyer

Newsletter

Rechercher un article sur le blog

Visisteurs


compteur visite gratuit