Auteur: Léon Tolstoï Editions: GF-Flammarion, 1999 Nombre de pages: 467 Quatrième de couverture: Tous, tant que nous sommes, nous vivons mal, parce que notre civilisation repose sur l'exploitation insensée de la nature, sur l'injustice sociale, sur l'exaltation des traits les plus négatifs de l'homme moderne, sexualité sans frein, violence guerrière colorée en patriotisme, appétit illimité de biens matériels, de richesse et de pouvoir : voilà l'idée qui ne quitte guère Tolstoï de 1880 à 1910 et dont toutes ces nouvelles, très différentes en apparence, sont les illustrations. |
De nombreux auteurs russes ont bercé mon adolescence et m’ont fait découvrir un style littéraire qui me touchait beaucoup. Du coup, c’est toujours un plaisir d’avoir un de leurs romans entre les mains, surtout quand il s’agit de Tolstoï qui est un de mes auteurs préférés. Si parfois l’histoire avance assez peu, et qu’à la base c’est ce que je reproche souvent aux livres que je lis, cela ne me dérange pas du tout ici, car je suis sous la charme de la plume encore tellement actuelle de l’auteur.
Cette ouvrage-ci regroupe en fait plusieurs nouvelles, mettant toutes en avant le don de conteur de l’auteur. Si certaines touchent forcément plus que d’autres, soit par leur morale, soit par leur thème, elles ont toutes été plaisantes à lire et à découvrir. Très différentes, elles permettent de mettre en avant les différentes facettes du style de l’auteur et c’est un atout, surtout si nous souhaitons découvrir son style et ses œuvres.
J’ai particulièrement aimé « Le Diable » de part la conclusion du récit qui amène une réflexion très intéressante. Et c’est ça le point fort de ces nouvelles : malgré leur ancienneté, elles restent actuelles sous bien des aspects, nous permettant de nous retrouver dans le vécu des personnages et de réfléchir au thèmes traités.