Auteur: Voltaire Editions: Pocket, 2004 Nombre de pages: 154 Quatrième de couverture: Quand Candide est chassé du paradis terrestre à coups de pied dans le derrière, il ne sait pas encore quelles aventures l'attendent... La guerre, l'Inquisition. le crime, il va tout connaître et se confronter au Mal pour retrouver celle qu'il aime. |
Je dois admettre que je ne me suis jamais trop intéressée à cet auteur jusque-là. Au lycée j’ai dû lire Zadig, mais je n’en ai pas gardé un souvenir impérissable, aussi sans savoir pourquoi je ne suis jamais retournée vers ses écrits. C’est un peu par hasard que j’ai acheté deux de ses ouvrages il y a quelques années, dans une envie de lire un peu des classiques et de parfaire ma culture. Mais un peu par crainte de ne pas apprécier, j’aurai mis bien du temps avant de me lancer. Et là je dois avouer que je m’en veux car je me suis vraiment régalée !
Candide est un personnage haut en couleurs et qui vaut vraiment le détour. A travers ses expériences et ses yeux, c’est une critique acerbe et dithyrambique de notre société et de nos mœurs que nous offre l’auteur. Si cela nous faire sourire voire rire, il faut admettre que même si c'est peut-être un peu caricaturé par moment, cela n’en reste pas moins la triste réalité de l’être humain qui malgré les siècles reste pareil à lui-même…
C’est bien ce côté-là qui est le plus inquiétant, car j'ai eu la sensation de retrouver pleinement notre monde actuel dans les critiques présentées et évoquées malgré le temps qui s’est écoulé. Ce conte est donc toujours d’actualité et cela ne le rend que plus intéressant à lire et à découvrir. C’est avec curiosité que je rencontrerai les autres personnages créés par l’auteur, car je dois dire qu’il sait nous emporter, nous donner envie d’en apprendre davantage et surtout nous les rendre attachants voire proches de nous. Si les mésaventures vécues par Candide sont loin d’être habituelles, cela ne rend le récit que plus intéressant et plus passionnant à suivre dans sa critique de l’être humain et de ses comportements.