Auteur: Sherrilyn Kenyon

Editions: J'ai Lu (Crépuscule), 2010

Nombre de pages: 312

Quatrième de couverture:
Condamné à la peine capitale par la déesse Artémis, Zarek, le Chasseur de la Nuit, échappe temporairement à cette sentence. Banni aux confins de l'Alaska, il doit être jugé par Astrid, fille de la justice, réputée pour sa sévérité. La belle aveugle a deux semaines pour statuer sur le sort de celui qu'elle ne peut voir qu'à travers le regard de son loup blanc. Mais, dans le huis clos de son chalet où elle tente de cerner la personnalité du guerrier, rendre un verdict n'est pas évident. Zarek est-il ce monstre sanguinaire au cœur de glace dépeint par ses ennemis ou un être meurtri en quête de rédemption ? Quoi qu'il en soit, c'est une véritable force de la nature dont la beauté l'émeut, même si elle sait qu'elle devra peut-être, en son âme et conscience, l'envoyer à une mort horrible.

Avis:
Quand je souhaite passer un excellent moment et m'embarquer dans un univers plaisant, cette série est une valeur sûre que je déguste avec plaisir. Quatre tomes de lus et je suis toujours aussi fan! J'ai l'impression que cet amour est bien parti pour durer, ce qui est loin de me déplaire vu le nombre de tomes qu'il me reste à découvrir...

Nouvel épisode, nouveau héro! Cette fois c'est le sombre et insaisissable Zarek qui est mis en avant et dont nous allons découvrir le passé. S'il est effrayant lors de ses apparitions dans les tomes précédents, il le reste un bon moment ici aussi. Entre folie et rage, Zarek est une bombe à retardement qui cherche la mort à tout prix. Ayant été trahi très fortement dans sa vie et ne pouvant faire confiance à personne, il est meurtri au plus profond de sa chair et ne supporte plus de souffrir. Seule façon de tout stopper: quitter cette vie. Aussi il est prêt à tout pour être condamné, croyant qu'il est mauvais jusqu'au plus profond de son âme. Seulement, son passé pourrait bien être différent de ce qu'il croit.

Alors qu'il est condamné à mort, Acheron s'arrange (malgré les foudres d'Artémis), pour qu'il soit jugé par Astrid en toute impartialité avant sa mise à mort. Convaincu que son Chasseur a un très bon fond, il refuse qu'il soit condamné aussi injustement. Zarek est donc exilé en Alaska mais avec des tueurs à ses trousses, jusqu'à ce qu'il se retrouve auprès d'Astrid. La jeune femme va rapidement être déroutée par cet homme et aura fort à faire pour passer les barrières qu'il a mise autour de sa vraie personnalité afin d'apprendre enfin à le connaître.

Ce tome est finalement très introspectif par rapport aux premiers. Nous ne suivons souvent que Zarek et Astrid qui restent une bonne partie du temps dans la maison de cette dernière. Lever le voile sur le passé de Zarek sera douloureux autant pour l'un que pour l'autre et découvrir tout ce qu'il a vécu touche profondément. On en vient même à se demander comment il a pu survivre à tout cela. Astrid a une patience infinie face à lui, car son côté bourru et parfois violent ressort très rapidement, mais elle arrivera toujours à retrouver le chemin vers son coeur et ses sentiments.

A côté de ces personnages, nous en apprenons plus sur Ach! Enfin ai-je envie de dire! Les scènes entre lui et Artémis sont simplement irrésistibles. Cette déesses m'énerve au plus haut point et j'aimerais franchement la voir disparaître du tableau car son comportement m'horripile. Alors découvrir Simi et voir les attitudes d'Ach face à elle fait du bien, surtout que cela rend jalouse cette mégère. Je sens que la relation entre les deux femmes va être encore bien explosive, pour notre plus grand plaisir!

Niveau histoire, comme dit plus haut, nous avançons assez peu. Nous cernons un peu plus les "méchants" mais sans connaître les intentions qui sous-tendent leurs actions. J'imagine que le récit repartira dans les tomes suivants, même si ce huit-clos ne m'a pas gênée plus que cela car les personnages sont vraiment attachants.

Auteur: Jeaniene Frost

Editions: Milady, 2013

Nombre de pages: 352

Quatrième de couverture:
Leila souffre d’un pouvoir terrifiant qui la condamne à une vie de solitude: voir les secrets les plus sombres des gens !
Mais, enlevée par des créatures de la nuit, la voici contrainte d’entrer en contact télépathique avec le plus célèbre vampire du monde…Vlad Tepes !
Un être légendaire, révéré et détesté à la fois. Sa maîtrise du feu fait de lui l’un des vampires les plus craints de la planète, mais ses ennemis ont découvert une nouvelle arme contre lui : Leila, la belle mortelle aux pouvoirs aussi redoutables que les siens.
Mais lorsque Vlad et Leila se rencontrent, la passion se déchaîne et menace de les consumer. Ils devront conjuguer leurs efforts pour arrêter un adversaire déterminé à les voir périr dans les flammes.

Avis:
Oh comme j'attendais avec impatience cette nouvelle série! J'ai réussi à tenir jusqu'à la sortie de l'édition poche, mais une fois entre mes mains, il fallait vraiment que je le lise rapidement. Finalement, les impératifs étant ce qu'ils sont, il a patienté un moment dans ma PAL. Mon envie de découvrir Vlad n'en a été que plus forte, peut-être était-ce un tort, je n'en sais rien, en tous les cas, même si j'ai passé un excellent moment avec ce livre, je suis vraiment déçue par ce tome.

Première grosse déception? Alors que la série s'appelle "Le Prince des ténèbres", notre personnage principal n'est pas du tout Vlad! Et non! Une fois de plus, comme dans l'autre saga et les spin-off, c'est l'héroïne qui est au centre du récit et qui nous présente son "mâle". Autant cela ne me dérangeait pas du tout dans les autres romans, autant ici avec ce titre qui nous fait penser le contraire et toute la publicité qui avait été faite, cela m'a vraiment énervée et déçue. Je voulais une série sur Vlad (oui je le préfère largement à Bones), en étant dans la tête de Vlad, en le suivant au quotidien, dans ses pensées, dans ses réflexions... et à la place j'ai eu droit à la narration d'une héroïne inconnue, dont la vie est mise au premier plan et qui fait complètement ombrage à Vlad! Donc oui, désolée, mais moi cela m'enrage, surtout que ce que j'ai appris sur lui ne m'a fait l'aimer que davantage.

Et Leila dans tout cela alors? C'est une copie conforme de toutes les autres héroïnes de Mme Frost... Et la franchement, je suis aussi déçue. J'ai l'impression de revoir chaque fois la même histoire, un peu modifiée pour coller aux différents personnages, mais sans plus retrouver l'originalité des premiers tomes de Chasseuse de la nuit. Oui, Leila et moi cela n'a pas vraiment passé, même sa vie pas toute rose ne m'a pas vraiment touchée. Par contre, le couple qu'elle forme avec Vlad fonctionne bien et attire le lecteur, là je n'ai rien à dire (heureusement d'ailleurs car c'est un élément important de l'histoire).

Niveau histoire, rien de bien neuf sous les étoiles. Ce roman se lit vite, le style de l'auteur fait toujours aussi bien mouche, mais l'univers reste peu développé et on est loin d'autres séries d'urban fantasy plus complexes. Ici nous avons affaire à peu de développement et peu d'éléments nouveaux, pourtant on ne s'ennuie pas. On pourrait un peu apparenter ce roman à un excellent roman de gare. J'entends déjà les cris d'indignations des fans à cette idée, mais bon quand on lit des séries comme Harry Dresden et qu'on lit après un tome comme celui-ci, difficile de ne pas penser à ça... La différence est quand même juste énorme.

J'ai partagé cette lecture avec ma copinaute Sookies qui a beaucoup plus apprécié ce roman que moi :) N'hésitez pas à aller lire son avis qui saura sûrement mieux vous convaincre.

Auteur: Karine Giébel

Editions: Pocket, 2013

Nombre de pages: 608

Quatrième de couverture:
Tu te croyais forte. Invincible. Installée sur ton piédestal, tu imaginais pouvoir régenter le monde. Tu manipules ? Tu deviendras une proie. Tu domines ? Tu deviendras une esclave. Tu mènes une vie normale, banale, plutôt enviable. Tu as su t'imposer dans ce monde, y trouver ta place. Et puis un jour... Un jour, tu te retournes et tu vois une ombre derrière toi. À partir de ce jour-là, elle te poursuit. Sans relâche. Juste une ombre. Sans visage, sans nom, sans mobile déclaré. On te suit dans la rue, on ouvre ton courrier, on ferme tes fenêtres. On t'observe jusque dans les moments les plus intimes. Les flics te conseillent d'aller consulter un psychiatre. Tes amis s'écartent de toi. Personne ne te comprend, personne ne peut t'aider. Tu es seule. Et l'ombre est toujours là. Dans ta vie, dans ton dos. Ou seulement dans ta tête ? Le temps que tu comprennes, il sera peut-être trop tard... Tu commandes ? Apprends l'obéissance. Tu méprises ? Apprends le respect. Tu veux vivre ? Meurs en silence...

Avis:
Ce livre m'a attirée immédiatement au rayon thriller d'une librairie. Sa couverture intrigante et un peu flippante, son titre tout aussi attirant, ont fait que je me suis laissée tenter sans état d'âme. Je dois bien admettre que je me suis régalée. Alors oui ce n'est pas un coup de coeur car quelques éléments ne m'ont clairement pas transportée, mais ce thriller vaut vraiment le détour.

Cloé est une arriviste qui ne vit que pour son métier et pour atteindre le Graal suprême: prendre la direction de la boîte dans laquelle elle travaille. Elle est prête à tout pour cela, que ce soit manipuler les gens, les rabaisser, leur faire du mal, les écraser. Elle n'est vraiment pas le genre de personne qu'il est facile de côtoyer et tous craignent sont attitude de requin. Mais un soir, alors qu'elle quitte une fête, un homme va la suivre et lui faire la peur de sa vie. Alors qu'elle pense que l'incident est isolé et clos, une ombre va s'insinuer dans sa vie, apparaître quand elle s'y attend le moins, déplacer des objets chez elle, et la rendre de plus en plus folle à l'aide d'un jeu macabre.

La spirale de folie dans laquelle sombre Cloé est palpitante à suivre. Le lecteur suit le harceleur tout le long du livre, ce qui lui permet de savoir qu'elle n'a pas d'hallucinations comme le stipule son entourage, ce qui rend le livre encore plus fort. Nous suivons sa descente en enfer et sa destruction progressive par un être maléfique et dangereux. Il pense à tout, anticipe tout, s'immisce insidieusement, de quoi nous faire frémir en croisant "juste une ombre" au détour d'un chemin. Aucun faux pas, aucune attaque quantifiable, tout semble se passer dans la tête de Cloé, ce qui ne fait que l'isoler davantage de tous ceux qui l'entourent.

J'ai ressenti des sentiments un peu ambivalents face à Cloé. Dans un sens j'ai été horrifiée par ce qu'elle vit et par les manipulations et autres harcèlements du fou qui la suit; mais en même temps, elle est tellement exécrable que j'étais presque heureuse que quelqu'un s'en prenne à elle. C'est une femme horrible, qui ne pense qu'à elle et pour laquelle il est difficile d'éprouver de l'affection... Enfin il est tout bonnement impossible de l'apprécier!

Aussi suivre sa déchéance la rend presque plus humaine, moins glaciale ou forte, ce qui lui fait un grand bien. Le lecteur peut comprendre le plaisir ressenti par le harceleur à la briser et à la voir reprendre du poil de la bête avant de pouvoir la détruire une nouvelle fois. C'est horrible à dire, mais oui, j'ai été emportée par les actes de cet homme et par la déchéance de cette femme. Et quand elle réalise enfin qui il est... Quelle claque pour elle! J'ai vraiment adoré la fin qui est plus que crédible.

A côté de cette héroïne nous suivons aussi un enquêteur qui comme elle n'est pas très attachant. Bourru, complètement fou, il est le seul à la croire (enfin la plupart du temps). Alexandre est exécrable aussi sous bien des aspects et il nous donne souvent des envies de meurtres. Pourtant, il saura mener cette enquête de bonne façon, même s'il met un peu de temps à se mettre en route...

Auteur: Marie Pavlenko

Editions: Scrineo (Jeunesse), 2011

Nombre de pages: 376

Quatrième de couverture:
Saskia fête ses dix-huit ans et s'apprête à entrer en terminale, comme beaucoup de filles de son âge. Dans sa maison en bordure de forêt, elle mène une vie des plus ordinaires. Ordinaire, vraiment ?
Si c'était le cas, pourquoi son quotidien vire-t-il au cauchemar, enchaînant phénomènes incongrus et rencontres étranges ?
Quel secret recèle la pierre qu'elle porte au poignet depuis qu'elle a été trouvée aux portes d'un orphelinat, bébé ?
Que lui veut Tod, mystérieux garçon qui la suit comme son ombre et ne se sépare jamais de son coutelas ? Et Mara, jeune fille froide et distante, qui parle une langue incongrue ?
Peu à peu, Saskia plonge au coeur d'un monde aussi fascinant que terrifiant, peuplé de créatures ailées, de magie, de combats mortels et de prophéties troublantes.
La voici embarquée dans une guerre séculaire dont elle était loin de soupçonner l'existence...

Avis:
C'est complètement par hasard que j'ai découvert cette série. J'ai découvert l'auteur par un autre de ses romans et une copine m'a alors parlé de cette série-ci. J'ai été très vite intéressée par le synopsis et même si j'ai mis beaucoup de temps à la commencer, je me suis enfin lancée. Ma rencontre avec Saskia aura été un coup de coeur dès le départ. Ce premier tome est génial, palpitant et nous plonge dans un univers riche et original.

Saskia est une fille normale à la base, mais après son anniversaire elle va découvrir des secrets qu'elle n'imaginait même pas et que ses origines sont loin d'être aussi ordinaires qu'elle pouvait le penser. Ses rencontres avec le beau et mystérieux Tod, ainsi qu'avec la froide Mara, ne vont que précipiter les révélations et le bouleversement de sa vie, une vie qu'elle découvre sous un tout nouveau jour.

J'ai tout simplement adoré le personnage de Saskia. Dès son apparition, je me suis prise d'affection pour elle. C'est une jeune fille adorable, forte, qui devra faire face à des révélations pas toujours roses, mais qui saura garder la tête froide. Trahisons et manipulations vont l'entourer, mais malgré tout elle réussira à garder les pieds sur terre. Sa réaction face à la vérité m'a plu parce qu'elle évolue au fil du temps, elle saura réévaluer ses connaissances et ne pas se montrer fermée ni bornée, même si certains éléments ne lui plaisent pas forcément.

A côté d'elle, il y a une nouvelle amie assez drôle. Domitille forme vraiment un duo sympathique avec elle. Mais celui qu'elle forme avec Tod est forcément encore plus intéressant. Tod est vraiment un personnage que j'adore, autant que Saskia. Même s'il ne peut pas tout lui révéler, la façon dont il la protège, dont il l'entoure, est vraiment belle et envoûtante. Je dois dire que je suis tombée sous son charme immédiatement, impossible de lui résister. Quelque part, j'ai aimé qu'elle lui résiste à cause d'une part de sa personnalité. Cela fait du bien de rencontrer une jeune femme avec un peu de jugeote et qui n'accepte pas toutes les zones d'ombre d'un coup. Je trouve que cette réaction est très convaincante même si elle est aussi frustrante en même temps. Pour ce qui est de Mara, j'ai appris à l'apprécier un peu plus à la fin, mais je réserve encore un peu mon jugement...

Niveau histoire, il n'y a rien à dire. Le style de Marie Pavlenko est addictif, envoûtant, palpitant. Son univers est extrêmement bien construit. Les révélations tombent au bon moment et il n'y a pas un seul temps mort. Les pages se tournent presque toutes seules et le lecteur est tellement emporté qu'il en demande toujours plus! 

Auteur: Anthony Luc Douzet

Editions: A.L. Douzet, 2013

Format: ePub

Quatrième de couverture:
Mes lecteurs le savent très bien, je n'aurais jamais écrit la saga LA PORTE, les 13 crimes de Théodem Falls ou l'épique Saga Q sans l'amour des contes.
Il y a quelque chose de terrifiant dans un conte : l'innocence même du récit.
J'ai voulu écrire ces contes sinistrement revisités avec la même innocence que les frères Grimm en mettant en scène quelques coupables.
J'espère que ce procès de héros fantasmagoriques vous enchantera et que nous passerons encore d'éternels moments ensemble.
Je dédie les 13 contes de cette collection aux deux miraculeux collecteurs de légendes, Jacob et Wilhelm Grimm, et à leur formidable imagination.
Votre serviteur.
A.L.D

Avis:
Je suis tombée complètement par hasard sur cette vision revisitée des contes de Grimm. En grande fan de la couverture et de l'idée de les voir réécris, je n'ai pas hésité à tenter l'aventure. Seulement, elle ne s'est pas passée aussi bien que je l'espérais. Le potentiel de cette nouvelle est énorme, mais je n'ai pas vraiment été emportée comme je le voulais, peut-être à cause du nombre peu élevé de pages.

Dans ce premier tome, c'est l'histoire du petit chaperon rouge qui est revisitée d'un autre point de vue. Nous sommes dans un autre temps, dans un autre lieu, avec une jeune fille bien différente tout comme sa grand-mère. Le langage est assez cru, décalé, et nous présente une vision bien plus sombre et quelque part plus actuelle de ce conte si connu. L'idée de base reste la même, une jeune fille qui va voir sa grand-mère avec un repas, mais le traitement et la fin sauront vous déstabiliser.

Toutefois, je crois que j'ai un peu trop perdu mes repères pour vraiment tout apprécier. L'histoire est très différente c'est sûr, mais c'est surtout l'univers qui ne m'a pas parlé plus que cela. Trop excentrique? Peut-être. Pas assez approfondi? Assurément. j'ai l'impression de l'avoir survolé et du coup de n'avoir pas su démêler ce qui m'était présenté. Pareil pour les personnages auxquels on ne s'attache pas et qui ont des réactions assez inattendues et parfois peu crédibles.

Mais bon cette toute petite nouvelle reste intéressante à lire et à découvrir. Le style de l'auteur malgré le manque de développement est bon et se lit très bien. Je tenterai peut-être la deuxième nouvelle pour lui donner une seconde chance puisque tout ne m'a pas déplu, mais il faudra qu'elle m'emporte un peu plus.

Auteur: Jean-Luc Bizien

Editions: Le Pré aux Clercs (Pandore), 2013

Nombre de pages: 364

Quatrième de couverture:
Ichirô et les siens ont affrontés de terribles épreuves. Ils décident de venger la mort de leurs parents en abattant le seigneur-dragon. Mais ce dernier connait sa puissance, et désire l'affrontement. Une seule arme peut vaincre le monstre : le katana du défunt Toshirô, dont la lame a été bénie des dieux. Où se trouve cette lame de légende? Existe-t-elle seulement ? Qui peut se montrer digne de la manier ? Les combattants devront s'unir pour relever l'ultime défi qui les plongera dans la plus terrible des batailles.

Remerciements:
Je tiens à remercier chaleureusement les éditions Le Pré aux Clercs de m'avoir permis de découvrir la fin de ce superbe diptyque dont les personnages me manquent déjà.

Avis:
J'attendais cette suite avec une très grande impatience. Le tome 1 fut une superbe lecture et j'avais hâte de connaître la suite des aventures de notre groupe hors du commun. L'auteur poursuit dans la lignée des grandes épopées de samouraïs pour le plus grand plaisir des fans du genre. Tout y est, du genre aux attitudes en passant par les réactions et les analyses. Il est franchement difficile d'admettre que nous devons quitter cet univers tellement nous sommes pris d'affection pour ce récit et ses protagonistes.

Ichirô et ses compagnons ont enfin découvert une vérité à laquelle ils ne s'attendaient pas du tout: ils sont frères et soeurs! Se rendant compte qu'ils ont désormais une quête commune, ils sont plus que jamais décidés à venger la mort de leurs parents et à mettre fin au règne de terreur du daimyo. Mais cette quête est loin d'être de tout repos et de terribles épreuves les attendent encore...

Arriver au bout d'une série est toujours un peu angoissant car une fin peu autant clore en apothéose une histoire que la gâcher. Sans trop en révéler, je peux vous dire que j'ai aimé ce final. Oui ce n'est peut-être pas d'une originalité sans faille, mais je souhaitais, j'attendais une telle fin et j'en suis comblée. L'auteur a poursuivi sa ligne de conduite jusqu'à la dernière ligne et nous offre une histoire qui marque, qui plaît, qui se dévore.

Ici l'action est très présente, les combats violents, le rythme effréné. Autant dire que ce tome est fini à peine commencé tellement il est bon. Nos personnages sont d'autant plus attachants qu'ils se révèlent, se découvrent, s'apprivoisent, se complètent. Les révélations pleuvent et nous permettent de mieux comprendre ce qui s'est passé à l'époque et le rôle joué par Hatanaka. De quoi nous faire frémir et nous donner envie d'en apprendre toujours plus, surtout que la machine de mort est en marche et ne peut plus être arrêtée...

Auteur: Sire Cédric

Editions: Le Pré aux Clercs, 2013

Nombre de pages: 555

Quatrième de couverture:
Un thriller à couper le souffle…
Flic, fille d’un serial-killer, asociale, albinos : 
Vous allez adorer Eva.
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Le duo d’enquêteurs Eva Svärta / Alexandre Vauvert est en bien mauvaise posture…
Ils traquent sans relâche les tueurs psychopathes, mais cette fois ce sont eux les proies d’un criminel sadique. Le suspense est à couper le souffle, le lecteur n’aura pas une seconde de répit.
Tout commence en banlieue parisienne, la séance d’exorcisme d’un enfant de huit ans a tourné au drame. Eva Svärta, policière à la Brigade criminelle, enceinte de quatre mois, se rend sur les lieux. Est-ce un accident ? Comment est vraiment mort cet enfant ?
Sur place, la policière rencontre Dorian Barbarossa. Un journaliste à sensation qui vit depuis des années avec une balle de calibre 22 dans le crâne.
Eva Svärta ne se doute pas encore de la descente aux enfers qui l’attend…
Tel un marionnettiste diabolique, Sire Cédric joue avec ses héros de papier comme avec nos émotions.
Frissons et suspense garantis !

Remerciements:
Je tiens à remercier chaleureusement les éditions Le Pré aux Clercs de m'avoir permis de découvrir ce roman exceptionnel que j'ai dévoré en à peine deux soirs.

Après ma lecture de Le premier sang, j'ai enchaîné immédiatement avec celui-ci et bien m'en a pris! J'ai hésité à lire le dernier puis à revenir en arrière, mais quelle erreur j'aurais commise. Oui les enquêtes sont indépendantes les unes des autres, mais il y a un fil rouge au niveau de notre couple Eva/Alexandre et surtout au niveau du passé d'Eva qu'il serait vraiment dommage de ne pas suivre, au risque de se gâcher le plaisir de la découverte. Et bon, même si les spoilers sont minimes, ce serait faire un affront à ce bijou que de procéder de cette façon.

Oui cette fois nos héros sont enfin réunis envers et contre tout. Eva est enceinte et leur vie prend donc une nouvelle tournure. Mais quand suite à une affaire d'exorcisme, elle devient la proie d'un des psychopathes qu'ils traquent d'habitude, leur quotidien va tourner au cauchemar. Ne sachant pas qui lui veut du mal, pourquoi et quand il va frapper, elle va vivre des horreurs et un stress loin d'être bénéfique pour elle, nous entraînant dans une spirale infernale de doute, de folie et de courses poursuites.

Je disais du précédent qu'il était meilleur que le premier... et bien celui-ci est encore meilleur que les deux autres! Aussi incroyable que cela puisse paraître, chaque roman monte en crescendo nous plongeant davantage dans la folie et dans la terreur. Ici l'ambiance oppressante est totale, nous hypnotisant et nous empêchant encore plus de se défaire du livre. Il nous obsède, nous enveloppe dans sa toile, à tel point qu'il devient impossible de ne pas vouloir connaître la suite immédiatement. Le rythme est effréné et nos héros vont devoir courir pour leur survie ainsi que pour celle de leur progéniture.

Un tueur fou mais habile, une flic au bord de l'épuisement qui est entourée de phénomènes paranormaux incompréhensibles, un flic qui se retrouve constamment au mauvais endroit au mauvais moment et qui est au centre d'une affaire qui le dépasse, deux flics qui sont recherchés par leurs collègues et qui deviennent les suspects numéros un de crimes en chaîne; voilà autant d'éléments qui font de ce livre un bijou du genre qu'on regrette de terminer tellement il est parfait!

Auteur: Sire Cédric

Editions: Le Pré aux Clercs (Thriller), 2012

Nombre de pages: 508

Quatrième de couverture:
Les plus grandes terreurs naissent dans l’enfance et prennent racine au plus profond de nous. 
Qu’est-ce qui les fait resurgir ? Sommes-nous capables de les surmonter ?
Par une nuit d’hiver glacée, deux flics de la criminelle, partis pour surveiller un parrain de la drogue en banlieue parisienne, mettent les pieds dans une étrange affaire. Leur principal suspect est mort brûlé vif dans son appartement et les méthodes employées ne ressemblent pas à un règlement de compte. Eva Svärta, la policière albinos, dominée par le désir obsessionnel de retrouver le meurtrier de sa mère et de sa sœur jumelle, pressent un danger imminent. Et si les fantômes du passé se mettaient à reprendre vie ? Hallucination ou réalité ?
À travers ce nouveau roman étonnant de maturité, Sire Cédric ramène son héroïne aux origines du mal qui l’empoisonne. Le vertige qui la submerge progresse tout au long de l’intrigue, impitoyablement, terriblement. Vos nuits n’ont pas fini de vous surprendre.

Avis:
Oh mes amis, ce livre est une merveille! Un thriller de pure souche qui nous emporte dès les premières lignes! Il m'arrive souvent d'aimer un auteur grâce à un roman et de finalement ne pas être satisfaite par toutes ses oeuvres mais seulement par l'une ou l'autre. Je me rends compte au fil de mes découvertes des romans de Sire Cédric qu'ici ce n'est pas le cas. A chaque fois il réussit à me surprendre, à me rendre accro à ses histoires, à tel point que j'ai beaucoup de peine à reposer ses livres.

Suite à l'enquête palpitante de De fièvre et de sang, Eva et Alexandre reprennent leur vie quotidienne avec son lot de malades et de tueurs fous. Mais tous les deux ne sont plus vraiment les mêmes et leur rencontre a bouleversé leur vie. Alors que leurs chemins se sont séparés, ils vont se retrouver par le plus grand des hasards sur une enquête commune et devoir à nouveau se côtoyer, pour le meilleur comme pour le pire. 

L'auteur nous offre ici une nouvelle enquête passionnante et alors que la première était déjà envoûtante et palpitante, celle-ci l'est d'autant plus! Je me suis tout simplement régalée à dénouer cette histoire dont l'issue était impossible à prévoir malgré toutes les hypothèses que j'ai pu formuler au fil des pages. Le fantastique vient se mêler une fois de plus au récit, ne lui apportant qu'une zone d'ombre supplémentaire, rendant l'ambiance stressante à souhait. J'adore ce doux mélange de thriller et de fantastique, surtout s'il est aussi bien distillé qu'ici. Un vrai chef-d'oeuvre!

Eva et Alexandre vont passer par bien des obstacles entre sorcellerie et retour des fantômes du passé. Les révélations sont nombreuses, hallucinantes, glaçantes, terrifiantes. Eva surtout, aura fort à faire pour combattre ses peurs et faire face à ses démons. Tout son passé va remonter à la surface et lui éclater en pleine figure, la rendant fragile et touchante. J'adore vraiment cette héroïne et j'ai été prise dans les mêmes tourments qu'elle, tellement ce qu'elle subit m'a touchée. Alexandre n'est pas en reste car ce colosse forme un magnifique duo avec l'albinos, à tel point qu'ils deviennent indissociables. Il m'a touché par la façon dont il s'occupe d'elle, comme il l'aime, comme il la soutient. Un duo de choc, pour un roman choc!

Auteur: Jacques Vassal

Editions: Hors Collection, 2013

Nombre de pages: 333

Quatrième de couverture:
« Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. » Jacques Brel Anniversaires ou pas, commémorations ou non, Jacques Brel reste au firmament de la popularité, trente-cinq ans après sa disparition. Sa carrière de chanteur a réellement débuté en 1953, à la Rose Noire, à Bruxelles. La violence de son interprétation choque et n'est pas très bien accueillie par la critique, mais Jacques Canetti, découvreur de talents chez Philips, le fait venir à Paris. Les premiers temps sont difficiles, marqués tout de même par des passages à l'Ecluse, à l'Echelle de Jacob ou aux Trois Baudets. En 1956, Brel fait deux rencontres déterminantes : François Rauber, qui deviendra son orchestrateur, et Gérard Jouannest, son accompagnateur, avec lequel il écrira Madeleine, La Chanson des vieux amants, Les Vieux. En 1957, Brel crée Quand on a que l'amour et reçoit le prix de l'Académie Charles-Cros. En 1958, sur la scène de l'Olympia, le public plébiscite enfin l'homme de scène et reconnaît la qualité et la force de ses textes. La création de La Valse à mille temps en 1959 soulève l'enthousiasme. Les tournées s'enchaînent à une cadence infernale, il sillonne la France entière, puis l'URSS, les Etats-Unis, le Moyen-Orient… Brel rend un superbe hommage à son pays natal, en 1961, en enregistrant Le Plat Pays. Le récital qu'il donne à l'Olympia, en 1964, est resté dans toutes les mémoires, lorsqu'il chante pour la première fois sur scène Amsterdam. Sa décision, deux ans plus tard, d'arrêter la chanson pour le cinéma est d'autant plus incomprise. Son premier film, Les Risques du métier d'André Cayatte, le révèle en tant qu'acteur. D'autres suivront avec plus ou moins de bonheur. En 1968, il monte une comédie musicale, L'Homme de la Mancha, et donne 150 représentations. Puis c'est le lent cheminement de la maladie et le départ pour les îles Marquises où son corps repose depuis 1978. Cette nouvelle édition, enrichie d’un cahier photo et d’une chronologie des dates clés de la vie et de la carrière de Brel, est l'occasion de revenir sur le parcours atypique d'un des plus grands auteurs compositeurs interprètes du XXe siècle et de relire des textes réalistes et poétiques qui trouvent toujours un écho en nous tous, 35 ans après la mort de leur auteur.

Remerciements:
Je tiens à remercier chaleureusement les éditions Hors Collection de m'avoir permis de faire vraiment connaissance avec ce chanteur attachant et hors norme.

Avis:
Jacques Brel, voilà un nom qui m'horripilait quand j'étais enfant. Pourquoi? Parce que ma maman était juste une fan inconditionnelle de ses chansons et qu'elle passait ses journées à l'écouter... Etant bien trop jeune alors pour apprécier cet artiste, j'avais tendance à râler et à m'enfermer dans ma chambre mettre ma propre musique dès qu'elle mettait un cd. Pourtant... aussi fou que cela paraisse, je suis moi-même devenue une grande fan en grandissant. 

La vie étant ce qu'elle est, j'ai fini par l'apprécier, le découvrir, vraiment l'écouter et tomber sous le charme de sa voix, de ses textes, de son énergie qui transparaît dans chaque titre. J'ai une très nette préférence pour ses performances sur scène car les chansons en deviennent grandioses, inoubliables, vécues de l'intérieur. Si je devais citer quelques titres au hasard qui me font vibrer, il y a "Les bonbons", "Au suivant", "Rosa", "Dans le port d'Amsterdam" (je vous laisse le plaisir de découvrir les vidéos), autant de chansons drôles, enivrantes, bouleversantes. A noter que c'est quand même grâce à lui que j'ai mémorisé la déclinaison latine de Rosa en même pas une minute!

Mes souvenirs d'enfance sont une chose, mais et le livre me direz-vous? Et bien il m'a permis de découvrir vraiment ce chanteur et son parcours. Jacques Vassal nous fait entrer dans sa vie, dans son intimité, dans ses sentiments. Jacques Brel devient un ami, une connaissance, un personnage qu'on a envie de découvrir toujours plus et qu'on quitte avec d'énormes regrets, surtout celui de ne l'avoir jamais rencontré en vrai.

La façon dont il a mené sa vie, sa carrière, est hallucinante. J'ai été époustouflée et je ne m'attendais pas à tout ce que j'ai appris sur lui. C'est vraiment un personnage inattendu à la vie tumultueuse. J'ai adoré qu'à côté de sa vie, l'auteur reprenne toujours des bouts de ses chansons, nous explique leur naissance. Il nous donne envie ainsi de toutes les réécouter, avec une attention nouvelle du fait de la connaissance du parcours de l'auteur, un pur plaisir. Petit plus: la retranscription de l'échange entre les deux Jacques à la fin du livre, un très beau moment.

Auteur: Hervé Jubert

Editions: Le Pré aux Clercs (Pandore), 2013

Nombre de pages: 325

Quatrième de couverture:
Georges Beauregard, l’ingénieur mage, est envoyé à New London en compagnie de Jeanne, son assistante, pour sécuriser la venue d’Obéron III et de l’impératrice Titania. Au terme d’une semaine de festivités, le tunnel sous le détroit sera inauguré.
Beauregard travaillera avec John Dee, le psychomancien de la reine Victoria. Alors que les souverains respectent le programme, le smog s’abat sur la ville. Trois entités insaisissables en profitent pour accomplir un carnage. Mais le véritable ennemi se cache derrière elles. Il s’apprête à frapper l’Empire. Il s’agit d’un enfant. Et il est en colère.

Remerciements:
Je tiens à remercier chaleureusement les éditions Le Pré aux Clercs de m'avoir permis de découvrir la suite de cette série palpitante pas comme les autres.

Avis:
Après un premier tome qui demandait une certaine concentration vu la complexité de l'univers présenté, cette suite s'avère à la hauteur de mes espérances puisque nous pouvons désormais profiter pleinement du récit et du texte, car les descriptions historiques et les notes de bas de page sont moins présentes (elles m'ont quand même beaucoup manqué car je les aimais bien personnellement).

Georges Beauregard se retrouve sur une nouvelle affaire, ou plutôt il va devoir protéger Obéron et Titania lors d'une visite à New London. Ce passage dans cet autre endroit nous permet de mieux comprendre les exubérances et la tyrannie exercée par Obéron, car New London est le parfait opposé de Sequana. Alors que cette dernière persécute les Fées, la seconde les laisse vivre en parfaite harmonie avec sa population. De quoi étonner mais rendre aussi un peu mal à l'aise notre héros.

Cette mission de protection va finalement se transformer en course poursuite, car des meurtres en série envahissent New London, tout comme un smog étrange qui semble être leur allié. Qui les commet? Pourquoi? Titania et Obéron sont-ils en danger? Ou alors la reine Victoria? Georges, Jeanne et leurs acolytes auront fort à faire pour s'en sortir et dénouer la toile sinueuse dans laquelle ils se sont empêtrés et qui risque de leur coûter très cher.

Ce tome deux est à la hauteur du premier voire meilleur que celui-ci car maintenant que nous sommes familiers avec l'univers, nous pouvons prendre le temps de déguster l'histoire. Le récit s'avère palpitant et rythmé, avec une enquête qui nous fait croiser une fois de plus des personnes réels et imaginaires connus, nous permettant de revisiter l'histoire une fois de plus, le tout avec le sourire aux lèvres car Georges, Jeanne et Condé sont irrésistibles avec leur humour.

Je suis donc toujours aussi fan de l'univers présenté, des personnages et du style de l'auteur. Ce tome permet de montrer tout son talent pour nous conter des histoires passionnantes en mélangeant les univers et les époques. La fin quant à elle est à la hauteur du reste, aussi inattendue et loufoque que cette série en général. J'espère qu'il y aura une suite, car il reste encore bien des éléments à démêler.