Auteur: Franck Thilliez Editions: 12-21, 2015 Format: ePub Quatrième de couverture: La croisière de douze jours s'annonce idyllique. Gilda et son fils Jérémy regardent joyeusement le quai s'éloigner avant de regagner leur cabine.A cet instant, personne ne prête attention au rouge-gorge qui s'est laissé piégé dans la cale. Mais, plus tard, quand le paquebot stoppe en pleine nuit, que les voyageurs ressentent les premiers malaises, le voyage de rêve risque de tourner au cauchemar. Lecture commune: Avec Koko nous ne pouvions pas nous arrêter en si bon chemin, donc après Pandemia nous avons enchaîné directement avec cette nouvelle. |
Quand il s'agit de faire les choses dans un sens différent de ce qui est attendu, je suis la championne. C'est donc après Pandemia que j'aurai lu cette nouvelle. Pas mal quand on sait qu'elle se passe avant le roman... N'empêche que même lue après, cela ne pose aucun souci et elle ne perd en rien de sa saveur ou de sa force. Je dirais même qu'elle a amené une profondeur supplémentaire au roman, même si elle nous présente un récit complètement hors du roman, avec des personnages qui n'apparaissent à aucun moment dans l'histoire de base, et pour cause...
Franchement en lisant Pandemia, j'avais bien compris la pandémie, son impact, etc., mais je n'avais clairement pas mesuré l'étendue possible des morts. En fait, l'histoire passe un peu par-dessus et j'en suis venue à penser que la plupart des gens avaient survécus et avaient juste été malades. Cette nouvelle nous montre bien que cela n'a pas été le cas et elle m'a complètement fait flipper. Nous nous retrouvons dans le huis-clos d'un voyage en bateau, un voyage interrompu par la présence d'un oiseau contaminé...
Sur quelques pages à peine, l'auteur nous fait plonger dans une horreur sans nom... Je peux vous le dire, ce récit est glaçant et fait vraiment flipper. Il nous met face à une réalité pas très agréable à vivre et réussit à nous transmettre un lot d'émotions incroyables. Vraiment l'auteur est un maître dans l'art d'écrire des thrillers et qu'ils soient courts ou longs, la maîtrise reste la même, nous époustouflant du début à la fin.
Cette nouvelle peut être lue indépendamment de Pandemia si on le désire, mais les deux se complètent et permettent d'aller jusqu'au bout du sujet, donc je ne le conseillerais que moyennement. Par contre, je vous conseille vraiment d'éviter de la lire avant Angor, histoire de bien suivre tout le cheminement de l'auteur au fil des récits et des tomes.