Editions: Milady, 2012
Nombre de pages: 346
Quatrième de couverture:
Jillian était une fille sans histoire jusqu’à ce qu’on la prenne en otage. Désormais, il ne lui reste plus qu’un choix à faire : mourir des mains de Declan, l’assassin dhampire qui la retient prisonnière, ou succomber aux effets secondaires du poison qu’on lui a injecté : la Belladone. Un venin qui fait d’elle l’arme ultime dans la guerre contre les vampires. Le seul espoir de Jill consiste à convaincre son kidnappeur de la relâcher, mais comment toucher le coeur d’un homme qui n’a jamais ressenti aucune émotion ?
Voilà encore une série que j’avais très envie de découvrir, surtout que j’aime particulièrement Sara Dearly autre saga de l’auteur. Une fois de plus j’ai retrouvé son style tout en légèreté et bourré d’humour avec grand plaisir et j’ai plongé tête baissée dans les aventures effrénées de Jill.
On dit toujours que notre vie peut basculer du jour au lendemain ou même en quelques minutes, mais tant qu’on ne se retrouve pas dans cette situation on peine à s’en rendre vraiment compte. Jillian va le découvrir à ses dépens. En revenant sur son lieu de travail, elle va louper de quelques secondes un ascenseur, ce qui va changer radicalement le cours de sa vie. Prise en otage, elle va se retrouver avec un poison mortel dans les veines, un poison conçu pour tuer les vampires, êtres dont elle ne connaissait même pas l’existence…
Autant vous le dire tout de suite, ce roman est palpitant ! Le rythme n’est coupé par aucun temps morts et chaque nouveau chapitre assombrit encore un peu plus le tableau, nous faisant craindre le pire pour notre héroïne. Entre mensonges, dangers, meurtres et réalités difficiles à accepter, les 4 jours relatés dans l’histoire vont s’avérer éprouvants pour elle ! Mais heureusement pour elle, Declan est toujours là et s’avère l’élément stable dans son quotidien de fou. Mais lui-même aura de la peine à bien analyser tout ce qui se trame autour d’eux, car l’affaire est bien plus complexe qu’elle n’y paraît au premier abord.
Jill m’a tout de suite plu car malgré tout ce qu’il se passe elle reste têtue, bravache, et ne facilite pas la tâche aux gens qui l’entourent. Ses répliques sont souvent très drôles et elle amène une certaine légèreté aux évènements sombres qui se produisent. Il faut dire aussi qu’elle n’a pas beaucoup de jugeote et qu’elle met du temps à comprendre les tenants et aboutissants de cette affaire, ce qui ne fait qu’augmenter l’humour du récit.
Declan quant à lui est très intrigant et mystérieux. Son lourd passé, sa condition de dhampire, le sérum qu’il prend et qui inhibe tant sa personnalité que ses sentiments et ses désirs, font qu’il ne peut pas laisser les lectrices indifférentes. Difficile de lui résister et de ne pas avoir envie de l’aider et de le protéger, tout comme Jill. Finalement on oublierait presque qu’elle est en danger de mort, tellement le sort horrible qui est réservé à Declan nous touche. Le voir devenir une machin bête et obéissante quand il prend son sérum ne peut que briser le cœur.
Donc oui notre couple vedette a tout pour plaire. Suivre leurs rapprochements et leur ouverture à l’autre est touchant et nous donne envie de ne voir qu’eux dans l’histoire, mais le contexte étant ce qu’il est, les expériences et les envies de destruction des vampires reviennent toujours au premier plan, ce qui nous frustre parfois mais ne nous rend que plus accros à ce roman. J’ai d’ailleurs adoré les passages quand Jill est chez Matthias, le fameux roi vampire, ce monstre qui s’avère bien différent de ce qu’on lui avait dit au final.
Bon alors ce livre est parfait ? Oui enfin presque… En fait j’ai un tout petit, minuscule, bémol à relever. Ce n’est rien de dramatique mais cela m’a tout de même suffisamment gênée à certains moments pour vous en parler. Je déplore la vulgarité des personnages par moment. Je trouve qu’elle n’est pas vraiment appropriée vu leur caractère et qu’elle ne se marie pas du tout avec le texte. Alors est-ce une erreur de l’auteur ou de la traduction ? Je n’en ai pas la moindre idée, n’empêche que cela m’a un peu gênée parfois, mais sans gâcher mon plaisir de lecture pour autant.