Auteur: Marin Ledun Editions: J'ai Lu, 2013 Nombre de pages: 479 Quatrième de couverture: Janvier 2008. Une explosion anéantit un village ardéchois. Dans un décor apocalyptique, les sauveteurs exhument un charnier. Les cadavres, véritables cobayes humains, ont subi des mutations génétiques. Une femme apparaît dans les décombres : Laure Dahan, 29 ans. Ses jours sont comptés. Son obsession : sa fille qu'elle n'a jamais connue. Elle doit la mettre à l'abri avant qu'il ne soit trop tard. Pour cela, elle est prête à tout et n'hésite pas à semer la désolation sur son passage. Les meurtres se succèdent, mystérieusement reliés, au fil de l'enquête du commandant Vincent Auger. De Grenoble à Berlin, de Zagreb à la Sicile, une course-poursuite s'engage entre Laure et Vincent. Quel rapport entre elle et les cobayes humains ? Dans un monde où s'effritent les frontières entre le bien et le mal, Vincent Auger devra choisir son camp. |
Il y a des livres qui croisent ma route grâce aux copines et principalement grâce à ma partenaire de LC et celui-ci en fait partie. Sans elle je n’aurais jamais su que ce roman existait et je serais passée à côté d’une histoire passionnante et ahurissante comme je les aime. Je suis ravie de ne pas avoir loupé le coche !
Dire que cette histoire est glauque est un euphémisme; dire qu’elle fait trembler et qu’elle inquiète fortement est la vérité. Non pas parce qu’elle présente des scènes gores ou choquantes, mais parce qu’elle pourrait devenir réelle. Qui nous dit qu’un jour des fous n’essaieront pas de faire pareil ? Les recherches génétiques étant au centre de nombreuses préoccupations, je suis convaincue que tôt ou tard, des scientifiques se lanceront dans ce genre de création… Et qui nous dit que cela n’est pas déjà le cas...
Outre ce côté inquiétant qui passionne et nous fait passer par de nombreuses émotions, l’histoire en elle-même est tout bonnement électrisante. Les meurtres s’enchaînent, la chasse à l’homme est lancée et différentes « créatures » se croisent. Au fil du récit, le lecteur n’a pas le temps de souffler et tourne les pages sans se faire prier, jusqu’à une fin digne du reste du roman, avec une part agréable d’inattendu et de rebondissements.