Auteur: Agnès Marot Editions: Editions du Chat Noir, 2013 Nombre de pages: 302 Quatrième de couverture: Pour Sibel qui se consacre entièrement à la danse, le quotidien est un perpétuel ballet. Pourtant, tout bascule le jour où son lien à l’Art est coupé : on l’isole de ses sœurs, on lui refuse l’existence qu’elle aime tant dans cette communauté composée exclusivement de femmes. En tâtonnant pour retrouver tout ce qu'elle a perdu, elle entend des rumeurs, découvre des secrets propres à bouleverser sa conception du monde. Mais alors, si la vie n’est qu’un immense théâtre, pour qui Sibel danse-t-elle ? Et surtout, que se trame-t-il en coulisse ? Peut-être cet étranger au sourire narquois qui se définit comme un « homme » et ne lui parle que de Science pourra-t-il lui apporter des réponses. L’aidera-t-il à franchir l’enceinte qui délimite l’univers qu’elle a toujours connu ? Découvrez le mystère qui se cache là-bas, de l’autre côté du mur… Agnès vous emportera dans un monde où il faudra réapprendre ce que signifie être humain, parfois pour le pire, mais aussi pour le meilleur. |
Après avoir eu beaucoup de plaisir durant ma lecture de "I.R.L.", je me réjouissais de découvrir un autre roman de l'auteur. Malheureusement, si j'ai passé un excellent moment de lecture, je n'ai pas autant accroché avec celui-ci. Pourquoi? Parce que je l'ai trouvé moins entraînant et un peu plus convenu que le premier.
L'idée de départ est pourtant très intéressante. Ce monde où hommes et femmes sont séparés, où les femmes ne vivent que pour leur Art en interdisant le contact physique est intéressant à découvrir, tout comme l'envers du décor quand Sybel découvre ce qui se cache en coulisse. Les rebondissements sont nombreux et l'auteur arrive à nous prendre par surprise à de nombreuses reprises.
Toutefois, les dénouements sont un peu faciles et parfois trop rapides. La fin aurait mérité davantage de développement tout comme la découverte de la construction de ce "monde", le pourquoi ils en sont arrivés là. Cela aurait amené encore plus de profondeur au récit et donnerait moins l'impression d'un survol des événements.