Auteur: Graham Masterton Editions: Milady, 2009 Nombre de pages: 443 Quatrième de couverture: Tous les pensionnaires de l'asile, de dangereux criminels, avaient brusquement disparu sans laisser de trace. La police ne les avait jamais retrouvés. Comment aurait-on pu imaginer, ne serait-ce qu'une seconde, qu'ils s'étaient réfugiés à l'intérieur des murs de l'asile ? Il n'y a que les fous pour croire sérieusement à l'efficacité de la magie noire. Et les fous furieux pour s'en servir. |
Cela fait un bon moment que j'ai des ouvrages de cet auteur dans ma PAL et que je n'avais pas encore tenté le voyage. Cette fois-ci c'est chose faite et je dois dire que je suis plus que ravie de m'y être mise. Ce roman est vraiment effrayant et angoissant et même si certaines scènes lassent peut-être un peu, globalement il se termine aussi bien que ce qu'il a commencé.
Une bâtisse étrange, un homme attiré vers elle et une histoire à glacer le sang. Dans cet ancien asile les pensionnaires ont tous disparu un soir sans qu'on ne retrouve jamais aucune trace d'eux. Sont-ils morts? Et si... et s'ils s'étaient introduits dans les murs de la demeure? Et s'ils étaient désormais prisonniers n'ayant que la violence et la mort comme éventuelle porte de sortie? Avec ces "et si", nous retrouvons les bases de Démences.
Je dois dire que l'idée est vraiment excellente et angoissante. Le livre nous donne la chair de poule à bien des moments et certaines scènes nous glacent le sang. L'auteur fait très fort et nous emporte dans une ambiance sombre et démente, de quoi nous faire dévorer le roman au rythme des morts et des disparitions.
Si le héros doit lutter jusqu'au bout pour essayer de sauver son fils, cet élément s'avère finalement prendre une importance moindre par rapport aux scènes affreuses de meurtres. Elles sont nombreuses, elles sont pour certaines vraiment immondes, et elles nous figent dans notre fauteuil. Pourtant, à force de jouer sur cette corde, je dois admettre qu'une certaine lassitude s'est aussi instaurée au fil des pages... Parce que bon à force de voir des gens passer à travers des murs, des sols, et j'en passe, les surprises et le stress des débuts fini par disparaître et je dois dire que j'aurais presque eu envie que cela s'arrête pour avancer plus vite dans l'intrigue.
Beaucoup d'éléments druidiques sont amenés et j'ai adoré ce pan de l'histoire. Je trouve juste un peu dommage qu'ils ne soient pas davantage développés et plus présents dans le récit car ils sont quand même à la base de tous les événements qui se déroulent ici...