Auteur: Agatha Christie Editions: Le Livre de Poche, 2002 Nombre de pages: 256 Quatrième de couverture: Dix personnes apparemment sans point commun se retrouvent sur l'île du Nègre, invités par un mystérieux M. Owen, malheureusement absent. Un couple de domestiques, récemment engagé, veille au confort des invités. Sur une table du salon, dix statuettes de nègres. Dans les chambres, une comptine racontant l'élimination minutieuse de dix petits nègres. Après le premier repas, une voix mystérieuse s'élève dans la maison, reprochant à chacun un ou plusieurs crimes. Un des convives s'étrangle et meurt, comme la première victime de la comptine. Une statuette disparaît. Et les morts se succèdent, suivant le texte à la lettre. La psychose monte. Le coupable se cache-t-il dans l'île, parmi les convives ? |
J'ai lu ce livre il y a des années et je l'avais déjà adoré. Il m'avait donné envie de plonger encore plus dans l'univers des polars et des thrillers, tellement je l'avais trouvé bien ficelé! Aussi le relire m'intéressait mais m'inquiétait aussi car je craignais un peu de perdre du plaisir ressenti lors de la première découverte. Heureusement ce ne fut pas le cas, car en fait je ne me rappelais pas du tout des détails de l'histoire.
Ainsi comme lors de la première lecture, je me suis laissée emportée par cette histoire sombre, par ces personnages qui cachent bien des secrets, par les crimes si bien pensés de ce récit. J'y ai retrouvé le plaisir que j'espérais et les nombreuses hypothèses quant au vrai visage du coupable. Car si je me rappelais le retournement final, je dois admettre que je ne me rappelais plus du tout qui en était la cause! Je peux vous dire que je n'ai eu aucun soupçon, impossible de trouver le coupable, je suis passée complètement à côté une fois de plus et j'adore ça!
C'est vraiment du grand art et pour moi, ce roman est le meilleur de l'auteur avec "Le crime de l'Orient Express". Toutes les ficelles sont maîtrisées, l'intrigue est aboutie, les événements bien pensés et les retournements de situation nous prennent au dépourvu. C'est un régal et un roman qui se dévore du début à la fin.