Auteur: Amélia Varin Editions: Auto-édité, 2018 Format: ePub Quatrième de couverture: Entrez dans la tête d'une tueuse dérangée... Les rues, les gens, tout est sale, triste et noir. Par la fenêtre, je les vois se battre avec leur quotidien. Morose. Ordinaire. Éphémère. Je baisse les yeux sur l'hématome qui décore ma cuisse, et je souris. Plic, ploc. Tout s'écoule, tout s'égrène. Mon monde à moi est beaucoup plus beau. Découvrez la Vampire des rues, quand se rappeler permet d'oublier... Remerciements: Je tiens à remercier chaleureusement l'auteur de m'avoir permis de découvrir cette nouvelle. |
Si vous me suivez un peu, vous savez que j'apprécie beaucoup les nouvelles, car j'admire leur faculté de nous raconter des histoires complètes dans un nombre de pages parfois très restreint. Mais c'est un exercice qui s'avère aussi vite périlleux et qui peut alors ne pas atteindre son but. Dans le cas présent, je ne peux pas dire que l'histoire n'a pas atteint son but, mais je suis quand même restée sur ma faim.
Nous nous retrouvons donc dans la tête d'une tueuse qui nous fait froid dans le dos et qui nous emmène sur des chemins bien périlleux pour notre santé mentale. C'est typiquement le genre de récits dont je raffole, aussi je me suis lancée à pieds joints dans cette histoire. L'héroïne nous donne envie d'en apprendre plus sur elle, sur son quotidien, sur les meurtres qu'elle perpétue, mais la nouvelle est vraiment courte, même très (trop) courte, aussi nous devons rapidement clore notre lecture et nous nous retrouvons avec plein de questions sans réponse.
C'est justement ce qui m'a laissée sur ma faim, car le style et l'histoire m'ont donné envie d'en apprendre plus, de plonger davantage dans cette noirceur pour mieux la comprendre, et j'ai eu la sensation de ne faire que la survoler. Cette nouvelle a donc plein de qualités, mais qui ne sont pas assez exploitées et ma frustration est à la hauteur de la qualité du style de l'auteur: grande.