
Editions: Milady (Pemberley), 2012
Nombre de pages: 429
Quatrième de couverture:
Emmaline Marlowe est sur le point d’épouser le puissant chef du clan Hepburn afin de sauver sa famille de la ruine, quand Jamie Sinclair l’enlève. Ennemi juré de Hepburn, le ravisseur d’Emma est tout l’inverse de son fiancé : beau, viril, audacieux…
Jamie s’attend à tomber sur une Anglaise timorée, pas sur une beauté troublante au caractère bien trempé. Les deux jeunes gens ne peuvent se permettre d’oublier qu’ils sont ennemis, pourtant leur attirance va troubler les règles du jeu.
Je découvre les titres de romance chez Milady un peu au compte goutte, histoire de ne pas me lasser. J’ai eu droit à quelques beaux coups de coeur, mais dans ce cas-ci, mon appréciation n’est pas allée jusque-là. Non pas que ce livre soit mauvais, loin de là! C’est une lecture détente sans prétention, sans originalité, qui se lit vite sans qu’on la dévore vraiment.
Nous voilà revenu au temps des femmes qui ne choisissent pas leurs époux et qui subissent des mariages forcés pour différentes raisons. Emmaline va donc épouser un homme d’un âge avancé pour aider sa famille à survivre. Seulement le jour des noces, elle va se faire enlever par Jamie Sinclair. Les deux familles se vouent une haine terrible depuis très longtemps et elle se retrouve malgré elle au milieu de cette guerre. Et bien qu’elle devrait être complètement effrayée, son ravisseur, tout l’inverse physiquement de son futur époux, ne la laisse vraiment pas indifférente…
Ici point de suspens, c’est une romance, le lecteur sait donc à quoi s’en tenir. Rien n’est oublié, tous les ingrédients sont là et l’originalité manque cruellement malheureusement. C’est vraiment dommage car les personnages sont attachants bien que très classiques. Emmaline, la vierge effarouchée au caractère fort, fera bien des misères aux « sauvages » qui l’ont enlevée et elle a tout pour les intéresser puisqu’elle sait ce qu’elle veut et qu’elle ne se laisse pas faire.
Elle devient l’attraction locale, surtout qu’elle tient tête à Jamie qui n’est pas indifférent à son sale caractère. Voir le chef être pris par les sentiments, amènera aussi son lot de loufoquerie parmi ses hommes. Pour en venir au Highlander, même si j’aime son attitude et son caractère, il ne m’a pas vraiment fait rêver… Il est un peu gentillet même s’il lui arrive de perdre le contrôle et qu’il devient alors plus impressionnant et plus intéressant.
A côté de ce couple qui se construit sur des tensions, du désir et des non-dits, l’histoire en elle-même n’est pas folichonne. Bien que les raisons de la haine que se vouent les deux familles sont intéressantes à suivre et à découvrir, elles n’ont rien qui n’ait pas été déjà vu et exploité de long en large.
Pourtant, la sauce prend plutôt bien. Le style est fluide et léger, ce qui en fait une lecture détente pas désagréable, bien au contraire. Les pages se tournent assez vite et même si le lecteur n’est pas emporté, il ne s’ennuie pas trop (malgré quelques passages plus longuets). J’ai quand même un gros reproche à faire à ce récit, la fin arrive comme un cheveu sur la soupe: genre pouf et puis plus rien… Je sais bien que tout le monde n’arrive pas à faire des fins dignes de ce nom, mais là c’est vraiment du grand n’importe quoi.
