Auteur: Nicolas Feuz Editions: Slatkine & Cie, 2018 Nombre de pages: 224 Quatrième de couverture: Un attentat sans commanditaire, des meurtres sans mobile apparent, l’auteur est à son affaire, il est procureur du Canton de Neuchâtel. Dans ce polar essouflant, il fait endosser à son personnage principal la robe d’un magistrat qui pourrait être son double si tout n’était précisément double et trouble dans ce Miroir des âmes : les flics, les filles, les politiques, les juges et jusqu’à ce mystérieux tueur en série que la police a surnommé Le Vénitien parce qu’il coule du verre de Murano dans la gorge de ses victimes. Le style est au couteau, l’efficacité radicale. Implacable et précis, comme un détonateur. |
Je ne connaissais pas du tout cet auteur avant de me rendre à une rencontre "lecture" dont il était l'invité. Honte à moi, car c'est un compatriote et qui n'habite pas bien loin de chez moi qui plus est! Sa lecture du prologue a immédiatement éveillé mon intérêt et c'est avec une certaine impatience que j'ai entamé ce roman, intriguée par le chemin qu'il allait faire prendre à ses personnages et à son histoire.
Autant dire que l'auteur nous embarque immédiatement dans son récit, car, s'il y a un énorme point fort à relever dans son roman, c'est son rythme effréné! Les rebondissements sont nombreux, l'action est constante et les pages se tournent à une vitesse incroyable. Il faut dire qu'en plus il nous offre des chapitres courts, ce qui augmente cette impression de dévorer le livre, tellement les pages se tournent presque toutes seules.
Côté style, il est très accrocheur et nous plonge sans difficulté dans les péripéties que vont vivre les personnages. Le fil rouge ne se délie que petit à petit, ce qui ne nous permet pas d'entrevoir la conclusion qui finit admirablement bien cette histoire, de quoi surprendre le lecteur, ce qui n'est pas toujours facile à faire. Les personnages sont attachants et passionnants à découvrir et ils n'ont fait que renforcer l'impression positive ressentie tout au long de ma lecture.
Le point que j'ai surtout adoré, c'est que je connais pratiquement tous les endroits où se rendent les héros et c'est la première fois que cela m'arrive durant une lecture. Je pense que je ne vais plus voir la ville de Neuchâtel de la même façon après cette lecture. Avoir autant de connaissances partagées ne m'était jamais arrivé et j'ai vraiment adoré cette expérience, bien qu'elle ait été un peu déstabilisante au départ. Donc merci à l'auteur de mettre en avant nos régions suisses moins connues!