Auteur: Gaëtan Ballester Editions: Autoédité, 2021 Nombre de pages: 11 Quatrième de couverture: Et si Dolly n'était pas le premier clone ? Cette nouvelle particulière a été écrite pour vous informer, vous prévenir, du reste de l'histoire. "Ce mail retrouvé sur l'ordinateur du scientifique Emile B. n'a pas encore été ouvert, quelles révélations vous fera-t-il ?" Remerciements: Je tiens à remercier chaleureusement l'auteur de m'avoir permis de découvrir cette nouvelle. |
Cette nouvelle m’a tout de suite intriguée, car je me demandais ce que l’auteur allait nous présenter et comment il allait aborder ce thème si particulier du clonage. Il est clair qu’il y a beaucoup de recherches qui restent bien cachées dans leurs laboratoires, loin des yeux du grand public, et c’est loin d’être rassurant je trouve. Dur de savoir ce qui s’y passe, pourquoi et comment, et ce que cela nous réserve pour la suite. Bien sûr, il n’y a pas que du négatif derrière tout cela, bien au contraire, mais je trouve que ce n’est pas toujours très rassurant.
Cette nouvelle s’intéresse au phénomène « Dolly ». Nous rencontrons un scientifique à travers son dernier écrit, un écrit dont le but est de révéler une vérité tout simplement horriblement effrayante ! En nous parlant de Dolly, il nous révèle l’envers du décor et ce qui se passait en toile de fond, derrière ce clonage qui n’était finalement qu’une façade.
Difficile de ne pas trembler en lisant cette nouvelle, car qui peut dire que ce genre de chose n’existe pas ? Quelle preuve avons-nous ? Impossible de vraiment savoir et c’est ce qui rend cette nouvelle encore plus poignante et plus effrayante. Le texte est présenté sous forme de témoignage qui nous glace, d’autant plus que nous sommes bien conscients de ce qui va se passer, de l’horreur qui va suivre et de comment tout cela va se terminer…
Nous sommes happés dans le récit dès la première ligne, car le narrateur s’adresse directement à nous. Il nous ferre automatiquement et nous vivons les faits au fil de ses mots, au point que nous imaginons toutes les scènes et toute l’horreur qu’elles symbolisent. Les pages tournent malheureusement bien trop vite, car cette nouvelle est très courte, mais le texte est percutant et palpitant, voire un peu dérangeant, de quoi nous laisser avec le souffle coupé et n’avoir qu’une envie : féliciter l’auteur pour son texte tellement bien ficelé !