Auteur: Didier Van Cauwelaert Editions: Points, 2016 Nombre de pages: 187 Quatrième de couverture: Lors d'une vente aux enchères, Philippe, un jeune videur de concerts dés?uvré, tombe follement amoureux d'une inconnue : Béatrice. Elle est basketteuse et visiteuse de prison, vit chez ses deux grand-mères et conserve dans du formol un Piranha, en souvenir de son père disparu en Amazonie. Un " Poisson d'amour " qui, de mésaventures en quiproquos, va conduire ce couple insolite aux confins du Venezuela... L'humour est au centre de cette épopée amoureuse, aussi désopilante qu'initiatique, nourrie de personnages hauts en couleur. Un roman mené sur un rythme endiablé et où le lecteur n'est jamais au bout de ses surprises. |
Je n’avais pas du tout prévu de découvrir ce roman… J’avais besoin de lire pour un challenge un roman avec un poisson sur la couverture ou dans le titre, il tombait donc plutôt bien. Enfin, disons qu’il m’a dépannée, car il n’est pas vraiment bien tombé étant donné que je suis passée totalement à côté de cette histoire ! C’est dingue, encore maintenant, je ne sais pas vraiment à quoi m’a servi cette lecture ni où elle voulait vraiment m’emmener. Je suis restée figée dans le bocal dirons-nous.
Philippe va faire une drôle de rencontre lors d’une vente aux enchères. Une jeune femme l’attire irrémédiablement et il a tellement envie de continuer d’avoir un contact avec elle, qu’il va surenchérir et acheter quelque chose qui ne lui est d’aucune utilité. Mais cela va lui offrir ce qu’il espérait, pouvoir la rencontrer et la découvrir ! Il va donc, grâce à cela, entrer petit à petit dans la vie de Béatrice et des membres qui composent son étonnante famille.
Les personnages sont le point fort de cette histoire. Ils sont étonnants, drôles, cachent bien des secrets et nous surprennent à de nombreux moments. C’est la touche humoristique qui rend ce roman sympathique et qui donne le sourire. Mais cela ne suffit pas à entrer totalement dans un livre, il faut aussi qu’il y ait une histoire et que nous plongions dedans.
Et histoire il y a oui, symbolisée par un père disparu et par un piranha mort qui baigne dans un bocal et qui se serait nourri de ce fameux disparu. Alors que Béatrice et Philippe se découvre et qu’une belle relation se noue entre eux, un voyage sur les traces de ce père disparu va être envisagé, un voyage qui va tout changer et qui va faire prendre un tournant totalement inattendu à cette histoire.
Il y a donc de bons éléments dans ce récit ! Mais personnellement, je suis passée à côté et je suis restée sur le banc de touche. Je pense que d’autres pourront pleinement le découvrir et y trouveront leur compte. Cela n’a malheureusement pas été le cas pour moi et j’en suis désolée. Mais je n’oublierai pas ces personnages charismatiques et atypiques, ni la plume de l’auteur qui est fluide et qui fait que nous lisons rapidement cette histoire.