Auteur: Jean-Bernard Lemal Editions: IS Edition, 2017 Nombre de pages: 184 Quatrième de couverture: Aka-Bô est l’un des derniers survivants de la tribu des Sentinelles, un peuple complètement isolé qui refuse tout contact avec le reste du monde. Il lutte pour la survie de ses congénères sur l’Ile de Sentinelle, perdue au milieu de la mer. Un jour, un cyclone apporte des ordures de la « civilisation » sur le rivage. Aka-Bô, qui n’en avait jamais vues, ouvre un sac et y trouve un magazine. Sur la couverture, la photo d’un homme blanc. Fasciné, il le prend pour son dieu, Pugalat, que les Anciens décrivent comme un homme à peau claire. Il décide alors de pratiquer des transes pour le faire venir sur l’île. Walter Teagarden, l’homme présent sur la photo du magazine, est cadre chez WIC, l’une des plus grosses sociétés américaines de conseil. Après avoir découvert les pratiques douteuses de WIC et de sa concurrente IWS, il se rend compte que ces manœuvres cachent quelque chose de bien plus grave encore, et chercher alors le moyen de donner une leçon à tous ces gens qu’il déteste… Remerciements: Je tiens à remercier chaleureusement IS Edition de m'avoir permis de découvrir ce livre. |
L'auteur nous présente différentes personnes et nous sautons d'une histoire à l'autre, ce qui permet de dynamiser le roman et de nous donner envie d'en apprendre plus. C'est le gros point fort du roman, car la finalité est la réunion de ces différents récits et celle-ci se fera de façon totalement inattendue et en lien avec un événement réelle bouleversant. Mais en même temps c'est aussi un peu son point faible. Pourquoi? Parce que nous perdons un peu le fil en sautant d'une histoire à l'autre avec l'impression de ralentir le fil rouge au lieu d'avancer, ce qui est un peu frustrant.
L'auteur s'intéresse beaucoup à ses personnages qu'il développe bien et qu'il nous permet de bien connaître. Si d'habitude j'aime énormément cela, je dois admettre qu'ici, j'ai eu l'impression que cela prenait un peu trop le pas sur l'action. La fin accélère le tout pour notre plus grand plaisir, mais du coup elle s'avère à mon goût aussi trop rapide par rapport au temps mis pour arriver jusque-là.