
Editions: Milady, 2013
Nombre de pages: 476
Quatrième de couverture:
McKenzie Lewis est différente : non seulement elle voit les faes mais, elle a le pouvoir de retrouver leur trace lorsqu’ils se téléportent. Capacité inestimable pour le roi des faes qui tente d’arrêter les rebelles sanguinaires. Mais lorsque McKenzie est enlevée par ces derniers, elle se retrouve confrontée à un dilemme: placer sa confiance en Kyol, le maître d’armes du roi qu’elle aime en secret depuis dix ans, ou en Aren, le meneur des rebelles qui tente de lui montrer le véritable visage de la cour…
Vous en avez marre de retrouver toujours des vampires, des métamorphes ou des sorciers dans vos romans d'urban fantasy? Vous souhaitez rester dans le genre mais changer de créatures fantastiques? Et bien ce livre est fait pour vous! Ici c'est avec les faes que nous plongeons dans l'aventure, mais aussi avec des humains aux dons particuliers qui leurs permettent de voir ces êtres ou de les suivre dans leurs déplacements. Autant dire que cette originalité amène une fraîcheur inattendue autant que bienvenue!
McKenzie une jeune humaine qui fraie avec les faes à cause de son don de diseuse d'ombres qui lui permet de dessiner les endroits où se rendent ces créatures quand elles entrent dans une fissure. Servant la Cour, elle les aide à traquer les Rebelles et pense ainsi faire en sorte de stopper la guerre en cours. Mais McKenzie n'est qu'une humaine à laquelle on cache beaucoup de choses et qui n'a pas idée de l'ampleur totale du conflit dans lequel elle se trouve. Et quand en plus l'amour s'en mêle et lui fait perdre pied, rien ne va plus...
McKenzie est une héroïne comme je les aime. Même si elle refuse d'abord de voir les mensonges qui l'entourent, elle va ouvrir petit à petit les yeux et se rendre compte que dans une guerre, personne n'est tout blanc malgré tout ce qu'on lui fait croire... Elle a son petit caractère buté qui est drôle et s'avère être un atout à bien des moments. Elle est amoureuse de Kyol, maître d'armes de la Cour, mais ce dernier, bien qu'ayant des sentiments pour elle, refuse de succomber à ses sentiments, donnant priorité à son Royaume. Autant dire que cette relation lui complique la vie, car elle est tellement éprise, qu'elle est presque prisonnière de son attachement pour lui. Mais le jour où elle sera enlevée par les Rebelles, tout va être remis en question.
J'ai été assaillie par les mêmes doutes que McKenzie et je dois dire qu'il est dur d'y voir clair parmi tous les mensonges et les histoires politiques qui l'entourent. L'auteur nous offre un récit bien pensé où personne n'est ni tout blanc ni tout noir, ce qui ne fait que compliquer les choses et empêche de savoir à qui faire confiance. Le tourbillon qui va l'entourer est sombre et complexe, ce qui nous fait dévorer le roman et tourner rapidement les pages.
Les sentiments vont aussi s'en mêler car Aren, chef des Rebelles, va éveiller en elle des émotions qu'elle croyait propre à Kyol. Autant dire que les doutes vont l'assaillir et beaucoup la perturber. Mais peut-être qu'il était temps qu'elle sache vraiment ce qu'elle veut et qu'elle réalise qu'il n'est pas vraiment normal d'attendre un homme 10 ans... Voilà autant d'éléments qui ne rendent les liens entre les personnages que plus crédible, car rien n'est jamais simple avec les sentiments et les relations.
J'ai vraiment été emportée par ce récit, à tel point que j'en redemandais une fois la dernière page tournée. Quitter ce petit monde est un déchirement car j'ai vécu au rythme de leurs aventures. J'ai ri, j'ai tremblé, j'ai eu des petits papillons dans le ventre, en somme j'ai pleinement profité de cette lecture pour m'évader et j'en ressors avec un beau coup de coeur.
