Auteur: Iléana Métivier Editions: Autoédité, 2022 Nombre de pages: 306 Quatrième de couverture: Jamais ils n’auraient pensé ce sauvetage possible, et pourtant… Capitalia et Zéa sont loin derrière eux. Pleine de promesses, une nouvelle culture s’ouvre à Annaëlle, Adrian, Mattew et Max. Mais ils s’interrogent : les Rosaliens sont-ils réellement bienveillants ? Pourquoi prendre autant de risques pour la vie de quatre dissidents ? En dépit de leurs doutes, leur priorité reste inchangée : détrôner l’Élite. Remerciements: Je tiens à remercier chaleureusement l'autrice de m'avoir permis de découvrir cette série! |
Eh oui, nous y voilà, c’est le dernier tome de cette série tellement passionnante ! C’est un peu triste de se dire que la série touche déjà à son terme, mais toute bonne chose à une fin et il faut savoir l’accepter paraît-il. Nous retrouvons donc Annaëlle, Adrian, Matthew et Max qui ont fui Capitalia et qui ont été sauvés un peu in extremis par les Rosaliens. Les voilà donc dans un nouvel endroit avec d’autres coutumes, une tout autre façon de vivre et surtout une vision des choses totalement différente. Mais pourquoi ces gens les ont-ils aidés ?
Les événements du tome précédent ont fait des dégâts dans la vie de nos héros… Il faut dire que l’Élite aura tout fait pour les empêcher de partir, ce qui malheureusement leur a coûté à tous très cher… Difficile du coup de s’en remettre pleinement, d’être apaisé et de pouvoir avancer. Les Rosaliens montrent beaucoup de bienveillance envers eux, mais ils semblent aussi cacher de nombreux secrets…
Alors quand tout ne va finalement pas se dérouler comme ils l’ont prévu, cela va amener encore plus de remous entre eux et les pousser dans leurs retranchements, ce qui mettra à mal leurs relations. Comment continuer sa route après autant d’événements dramatiques ? Difficile de l’envisager… Aussi, il n’est pas vraiment surprenant de voir les personnages avoir du mal à trouver leur équilibre et à vivre avec ce qui s’est passé.
Si ce tome est assez sombre, surtout au niveau relationnel et affectif, je l’ai beaucoup aimé car il permet aux personnages d’évoluer et de grandir d’une certaine façon. Annaëlle change dans ce tome et si communiquer reste un réel problème pour elle et Adrian, j’ai trouvé intéressant la tournure de leur relation. Je trouve que c’était assez prévisible étant donné qu’ils ont du mal à se dire directement les choses et qu’ils se laissent beaucoup submerger par leurs émotions.
L’histoire, quant à elle, évolue de façon passionnante et l’autrice nous réserve encore de beaux rebondissements, peut-être avec un peu moins d’action dans ce tome, mais cela ne gâche en rien le plaisir. Elle s’intéresse plus aux personnages, à leur évolution et à leurs relations, ce qui n’est pas plus mal pour bien comprendre la fin de cette histoire. Sans compter qu’avec les Rosaliens, c’est aussi toute une réflexion sur l’avenir de Capitalia qui est faite, sur ce à quoi aspirent les uns et les autres.
C’est donc une conclusion qui est totalement à la hauteur du reste de cette série et qui nous montre une fois de plus à quel point l’autrice nous offre des récits bien ficelés et bien pensés. C’est avec une certaine nostalgie que je dis au revoir à ces personnages et je sais qu’ils vont me manquer ! Aussi, je ne peux que vous conseiller de découvrir cette série si ce n’est pas déjà fait !