Auteur: Christian Belloir Editions: Publibook, 2016 Nombre de pages: 130 Quatrième de couverture: « Moi, c'est Alexis. J'ai treize ans. Vous ne me voyez pas mais moi, je vous regarde. Enfin, certains jours. Pas tout le temps. Pas trop souvent, d'ailleurs. Seulement les jours où la Russie, ma terre natale, me manque. Si fort. Si puissamment. Si violemment. Irrésistiblement. » La famille Romanov n'a cessé de susciter l'intérêt de l'opinion générale et de nourrir son imagination. Cette nuit du 16 au 17 juillet 1918 a marqué les esprits tout comme la fin d'une lignée impériale historique. Alexis Romanov, alors âgé de treize ans cette nuit-là, périt avec le reste de sa famille, assassiné par les révolutionnaires russes. De l'au-delà, le jeune tsarévitch s'adresse au lecteur et lui raconte son enfance marquée par la maladie, son éducation avec son précepteur français Pierre Guillard, et cette fameuse nuit destructrice... Sous ses airs de témoignage, ce roman historique magnifiquement mené relate avec une proximité déconcertante la vie du jeune Romanov. Un roman accrocheur qui éveillera la curiosité du lecteur sur cette dynastie mémorable. Remerciements: Je tiens à remercier chaleureusement les éditions Publibook de m'avoir permis de découvrir ce roman passionnant! |
Je suis vraiment heureuse de pouvoir vous parler de ce roman, car il a su me surprendre du début à la fin et me faire totalement oublier l'année et l'endroit où je me trouvais. L'auteur nous raconte de façon romancée l'enfance d'Alexis Romanov, un jeune garçon attachant et fascinant à suivre. Je vous ai déjà parlé de mon amour pour les auteurs russes, mais moins de mon amour pour les romans parlant de la Russie de manière générale. Alors oui, je suis totalement fan, d'autant plus quand ils parlent de cette famille dont la disparition a éveillé tellement de discussions et d'intérêt.
Comme beaucoup d'autres, je me suis intéressée depuis longtemps à cette famille, plus précisément à la soeur d'Alexis, Anastasia. Je m'étais moins arrêtée sur ce jeune garçon malade, chétif, et parti si tôt... C'est pourquoi j'ai adoré découvrir ce roman qui nous permet de plonger dans les pensées de ce jeune garçon. A travers ses yeux, nous suivons les jours heureux, l'effondrement, la guerre, l'abdication et enfin la condamnation.
L'auteur nous plonge vraiment dans sa vie, à tel point que nous nous prenons à vivre avec lui, à suivre son quotidien, à réellement s'attacher à lui et à nous en faire un ami. La fin en est d'autant plus douloureuse et pourtant, ce n'est pas comme si nous ne la connaissions pas... Mais je me suis surprise à espérer que tout ce que je savais n'allait pas se produire, qu'Alexis allait rester parmi nous, que cette guerre se terminerait autrement...