Auteur: Madeleine Roux Editions: Fleuve Noir (Territoires), 2011 Nombre de pages: 420 Quatrième de couverture: Je m'appelle Allison Hewitt. Ceci est mon blog et peut-être le tout dernier témoignage. Les Infectés nous ont encerclés, ils sont de plus en plus nombreux. Quelques survivants m'accompagnent. Nous voulons rejoindre Liberty Village, un havre de paix pour les derniers hommes. S'il existe vraiment.Si vous lisez ce blog, où que vous soyez, répondez... Aidez-nous ! |
J'avais ce livre en stock depuis un bon moment et comme j'avais envie d'un roman d'horreur et de zombies, je l'ai sorti de ma PAL. Grand mal m'en a pris... Premièrement car il n'a d'horreur que le nom et deuxièmement car je suis toujours un peu à la recherche de mes zombies perdus... Au moins il y a un point positif: il n'est plus dans ma PAL désormais!
Franchement, je ne sais que vous dire sur ce roman... Ce que j'ai énormément apprécié c'est son format "blog" qui fait que nous suivons les écrits de l'héroïne et surtout les commentaires des survivants qui lisent ses articles. Ce format est vraiment original et amène une dynamique intéressante quand nous passons dans la partie "commentaires". Par contre, ce qui concerne les articles eux-mêmes, on dirait vraiment un roman classique avec les dialogues et tout le reste, ce qui ne nous donne pas l'impression que c'est écrit sur un blog et que Allison "parle" à ses lecteurs. J'ai trouvé dommage que le concept ne soit pas poussé encore plus loin, car dans les commentaires, nous nous retrouvons vraiment sur un blog et j'ai adoré cela.
A côté de cela, les personnages m'ont plu et j'ai eu plaisir à les suivre. Entre trahisons et rebondissements, leurs relations se développent et se modifient au gré des événements, ce qui est assez réaliste et nous donne envie d'en apprendre plus. Mais le gros bémol, l'énorme point noir, c'est l'histoire! Entre ennui, longueurs et échanges interminables, l'action ne prend que peu de place et le récit rame, rame et rame encore...
Sans compter qu'il s'agit, à la base, d'un roman avec des zombies... Mais où sont-ils? Franchement, les quelques mini apparitions font plus rire qu'autre chose et nous laissent dubitatifs... Tout ça pour ça? Il faut croire que oui... C'est seulement à la toute fin que nous avons une scène "stressante", pour le reste seuls les personnages s'effraient eux-mêmes et ce stress ne se communique pas au lecteur qui attend désespérément que l'histoire décolle et que le frisson s'installe...